Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]

Chapitre 43 : Moments

Chapitre 43 : Moments

David : ton grand-père ?

Moi : oui, il habite dans le

Nord de la France on ne le voit qu'une fois par an, l'été en général.

Oncle : et tu crois qu'il pourrait t'apporter des réponses ?

Moi : nous avons les mêmes pouvoirs. Je penses qu'il peut nous aider.

Oncle : surprenant ! En général, les dons sont aléatoires, ils ne se transmettent pas de génération en génération..

David : on pourrait partir lui rendre visite dans quelques jours

Oncle : je pense que c'est une bonne idée!

Moi : pourquoi dans quelques jours ?

David tourna sa tête, fit un bref signe à son oncle et me pris par le bras. Il m'accompagna jusqu'à sa chambre où il avait déjà poser ma valise. Il s'assit sur son lit. Je me postais devant lui.

Il m'attrapa par les coudes et m'assit sur ses jambes. Nous étions les yeux dans les yeux. Il me déposa un petit bisous sur les lèvres.

"Je veux que tu t'entraines Bécca"

"Comment ça ?"

"Avant de partir dans le Nord pour voir ton grand-père, je préfère que tu sois prête pour combattre à n'importe quelle moment"

"Tu vas faire ça ? Mais on partira quand ? Et mes parents.. "

"Il faut que tu apprennes à utiliser au mieux tes dons Bécca. Ils sont immenses et tu n'arrives seulement qu'à en contrôler la moitié. Cela pourrait jouer contre toi dans un combat. Je préfère que tes dons jouent en ta faveur... El Diablo ne touchera pas à tes parents tant qu'il ne t'a pas dans son armée "

"Hmhm.. Combien de jours ?"

"On pourra partir dans six jours, je pense.. Oui six jours c'est bien"

"Six jours ! Tu penses que cela sera suffisant ?"

"Tu apprends vite, tu es habile, jeune, maligne.. Tu as toute les qualités pour devenir une bonne combattante!"

"D'accord, je te fais confiance David"

"Je vais faire de toi une vraie reine Rébécca.. T'es ma reine à moi"

"Et toi, tu es mon roi, mon prince à moi .. Qu'est ce que je ferai si tu n'avais pas été là .. "

Je glissai mes mains derrière sa nuque et posai mes lèvres sur les siennes. Son corps répondit rapidement. Il mis une de ses mains sur mes fesses me rapprochant un peu plus de lui, tandis que son autre main était posée sur mes hanches. Je passais ma main dans ses beaux cheveux bruns. Nos souffles se confondaient. Nous nous embrassions encore et encore. Nous nous arrêtions seulement pour reprendre nos souffles lorsque l'envie nous prenait.

"Je t'aime Bécca "

Je stoppais notre baiser et le regardais dans les yeux. J'attrapais son menton de ma main.

"Je t'aime aussi David"

Et cette fois-ci, c'est lui qui m'embrassa.

Après ce baiser, j'enfouis ma tête sur son torse. Il se laissa tomber en arrière, ce qui fit que je me retrouvais allongée sur lui, et lui couché.

Il éteignît les lumières et je m'endormis.

J'étais de nouveau dans cette clairière. Les pins m'entouraient et tous les autres conifères plus grands les un que les autres. Un détail attira mon attention. Ce rêve était différent. Le silence régnait dans la clairière. Pas un bruit. Les oiseaux ne chantaient pas. Les cris s'étaient éteints. J'entendais mon propre cœur battre doucement. Mais la maison était toujours là, bien droite, fidèle à elle-même. C'était apaisant et terrorisant à la fois.

Je décidais cette fois de passer par le derrière de la maison pour l'approcher. Je décidai donc tout d'abord de la contourner, en me cachant à la lisière de la forêt. J'essayais de faire le moins de bruit possible mais les branches et les feuilles étalées sur le sol crissaient sous mes pas. J'atteignis finalement le derrière de la maison. Comme les autres fois, je me mis à ramper sur le sol dans les hautes herbes pour atteindre la maisonnette. Je m'approchais de plus en plus, et entendis enfin des paroles. Un homme parlait, il était au téléphone.

Homme : tout c'est bien passé ?

Interlocuteur : .....

Homme : tu les a emmené ou je t'avais demander ?

Interlocuteur : .....

Homme : très bien! Nous la tenons. Elle sera obligée de venir les sauver.

Interlocuteur : ....

Homme : très bien. Reste à ma disposition, et près de ton téléphone. Je te rappellerai pour te donner plus d'information.

Puis, soudainement, une deuxième voix, une voix dure et sensuelle se fit entendre.

Femme : Alberto? Tout s'est bien passé ?

Homme : oui!

Femme : et la fille ?

Homme : elle va venir. Elle finira par craquer, et elle sera à moi. À notre armée. Soit en sûre.

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