Chapitre 47 : La bataille de l'hôtel bleu

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Chapitre 47 : La bataille de l'hôtel bleu

Une conscience essayait d'entrer en moi. Elle m'attaquait de part en part. Je la repoussai du mieux que je pouvais. Je vis que David était en plein duel avec l'autre penseur. J'essayai de ne pas trop le regarder et de me concentrer sur mon combat.

À force de le repousser, je finis par le sortir totalement de ma pensée. Lorsqu'il fut assez loin, je plaçai autour de moi un bouclier pour éviter tout choc physique et entreprenai une contre-attaque. Ma pensée finit par entrer dans son cerveau, j'étais à la lisière de sa conscience. J'envoyai de petites décharges et pics aux abords de celle-ci et tentai de rentrer en divers endroits.

Je reculai lorsque je sentis cette pensée étrangère essayai de me manipuler. En effet, le penseur avait profité de la contre-attaque pour m'attaquer aussi, il devait penser que je ne surveillais plus ma propre pensée. Mauvaise idée pour lui. J'en profitai pour l'éloigner un peu plus de ma pensée, tout en continuant d'agir sur la sienne.

Puis, d'un seul coup, il se retira de ma pensée. Je ne comprenais pas très bien pourquoi il arrêta d'entrer dans ma conscience. Je fus surprise et déstabilisée, mais je gardai toujours une certaine pression autour de sa pensée.

Soudain, j'entendis un grand bruit. David venait d'envoyer valser le penseur contre lequel il combattait contre un arbre. J'avais regardé cette scène seulement une demi-seconde, mais sans m'en rendre compte, j'avais baissé mon bouclier physique.

Mon ennemi en profita rapidement et m'envoya une morceau de métal en pleine figure. Je sentis le métal tapait contre mon nez, puis tombait par terre dans un bruit sourd.

"Remets ton bouclier Rébécca! Ne te laisse pas déstabiliser" me transmit David.

Je repris mes esprits et remontai mon bouclier en m'appuyant sur les courants de l'air, tout en protégeant ma pensée car mon ennemi venait déjà d'attaquer à nouveau ma conscience. Je sentis un liquide chaud sortir de mes narines. C'était du sang. Le choc du métal avait été violent. Je n'en tins pas compte, et continuer à me concentrer du mieux que je pouvais.

La bataille était longue, et j'étais de plus en plus fatiguée et essoufflée par mes efforts mentaux et physiques. J'entrepris d'attaquer. J'appelais le vent, j'emprisonnai une partie de sa force et m'appuya sur celle-ci pour déplacer une des voitures qui se trouvait sur le parking.

Je me rapprocha de notre voiture.

"David rapproche toi de la voiture, essaye d'entrer dedans.. Je vais tenter de les assommer!"

Tout se passa très vite. David repoussa son ennemi, ce qu'il fit que celui-ci se retrouva au niveau du penseur que je combattais. Il en profita pour monter dans la voiture et allumer le moteur. Son ennemi était surpris et au sol. Le temps qu'il se relève, j'envoyai sur les deux penseurs la voiture que j'avais prise pour cible. Elle les écrasa, et s'abattit sur eux dans un grand fracas.

Je courus jusqu'à la voiture, entrai dans celle-ci et David accéléra. On rejoignit l'autoroute en quelques minutes. Je regardai sans cesse derrière nous et à travers le rétroviseur pour voir si les deux penseurs qui nous avaient attaqué ne nous suivez pas.

Heureusement, il n'y avait personne.

On ne parlait pas, on se remettait de nos émotions chacun de notre côté. David s'arrêta vingt minutes après dans une aire de repos.

Il descendit de la voiture et revint quelques minutes après, avec plusieurs bouteilles d'eau et des biscuits sucrés, ainsi qu'une trousse de secours qu'il avait du prendre dans le coffre.

Moi : tu n'as rien ? Tu vas bien ?

David : oui, j'ai rien, quelques petites égratignures sur les bras, mais rien de grave. Par contre toi..

Moi : je vais bien ne t'inquiète pas.

David : tu saignes du nez Bécca. Ton t-shirt est plein de sang là.

Je regardai mon t-shirt puis mon visage à travers le rétroviseur. En effet, il avait raison.

Moi : je ne m'en suis pas rendu compte..

David : on va s'arrêter un peu plus loin, je te soignerai et tu pourras te changer.

Moi : d'accord.

David : prend quand même un coton dans le sac pour ton nez, ça stoppera le sang.

Je m'exécutai. La peur, la pression et l'adrénaline durant le combat m'avaient fait complètement oublié mon nez plein de sang.

Nous réprimes la route et comme prévu, David finit par s'arrêter une demi-heure plus tard. Il faisait jour, mais nous nous étions placés dans un coin retiré d'une petite aire de repos pour ne pas attirer les regards. Nous étions aux alentours de Paris d'après les panneaux.

David sortit des désinfectants et me releva la tête, pour ensuite appliquai le coton plein d'eau oxygéné, sur mes narines. Le contact du coton me piqua, et me soutira une grimace.

David rigolait.

David : c'est ma vengeance pour la dernière fois !

Moi : très drôle.. Tu es sur que tu n'as rien ?

David : non, non j'ai vérifié. Tu t'es bien battu. Comme une lionne !

Moi : et toi, comme un lion!

David : ton penseur paraissait assez difficile.. Tu t'es bien battue ma chérie.

Je souris et l'embrassai.

Moi : tu veux te reposer un peu? Je surveille les alentours?

David : non c'est bon. Je vais conduire. Par contre, toi tu vas te reposer. C'est ton premier véritable combat, tu dois être fatiguée.

Moi : oui, je me sens vide...

David : je mange un peu et on repart.

Je mangeai un peu aussi quelques biscuits. Je finis ma bouteille d'eau. David avait déjà fini la sienne depuis un moment. Le combat nous avait déshydraté.

Moi : tu crois que des gens de l'hôtel nous ont vu combattre ?

David : c'est peu probable. Les deux hommes avaient placés un bouclier autour de l'hôtel.

Moi : très astucieux. C'est des hommes de El Diablo, pas vrai ?

David : cela ne fait aucun doute. Tu étais leur cible première. Si ils sont venus à deux, c'est parce qu'ils devaient penser que tu étais seule. C'est pour ça que je ne veux pas que tu sortes seule. Ils attendent ce moment avec tellement d'impatience. Ils attendent juste ce moment où ils pourront te capturer, où tu seras seule et sans défense.

Moi : je sais combattre, mais c'est vrai que face à deux ou trois penseurs, le combat serait rude.

David (en démarrant) : oh que oui! Même en étant expérimenté, c'est très difficile.

Nous reprîmes la route dix minutes plus tard. J'abaissai mon siège et fermai les yeux. Je m'endormis au bout de quelques secondes.

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Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant