La nuit savait les protéger

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La lune embrasait le ciel de sa luminosité. Le ciel était presque violet et les étoiles dansaient les unes contres les autres pour faire sourire la nuit qui était trop triste d'être trop sombre.

Et cette nuit là deux garçons patientaient gentiment en riant, vivant avec légèreté leur adolescence.

Ils n'avaient pas le droit d'être dehors aussi tard, sauf quand ils sortaient "entres amis" alors là les parents ne disaient rien. Sauf que les amis n'étaient jamais présents à ces sorties, et ça leurs géniteurs n'en savaient rien.

Ils attendaient. Ils attendaient le jour. Les pieds nus dans les flaques d'eau. La tête à même le sol. Peau contre peau. Ils n'avaient pas peur de la nuit. La nuit était rassurante. La nuit était protectrice. Mais elle était souvent menteuse, quand elle se maquillait en secret avec ces lampadaires idiots qui illuminaient leurs baisers. Dans ces cas là elle rougissait puis s'excusait en les laissant s'en aller dans les rues d'à côté, pour de nouveaux les cacher. La nuit aimait les protéger.

Le jour ils n'étaient pas en sécurité. Les gens pouvaient les voir, les reconnaître facilement. Un grand blond et un petit brun collés, c'était assez reconnaissable. Alors ils se cachaient grâce à la belle, la nuit. Ou alors sous les toits les soirs de pluie.

Ils s'aimaient, à la folie. Et ça, la nuit l'avait bien compris. Mais le jour où ils ont décidé de la laisser de côté, elle s'est rebellée, ou alors étais-ce ce que l'on appelle les nuits d'hiver? Blanche et froide, douce et belle. Et se transformant en bulle, ne laissant passer aucun son. Sans un bruit si ce n'est le vent pour leur rappeler qu'ils n'étaient pas seul lorsque leurs lèvres se touchaient.

Lorsque les soirées devenaient roses, ils préféraient à la nuit les soirées au lit. Ils aimaient la chaleur de leurs corps collés l'un à l'autre, mais aimaient aussi, après la passion, le froid qui s'amusait à mordre leurs peaux nues à la fenêtre. Les douces et longues nuit, où il n'y avait qu'eux, dans les combles où les parents du joli brun avaient emménagé une chambre de roi pour leurs deux protégés. Ces nuits ou leurs cris perçaient le silence épais qui les entouraient, se perdant en échos silencieux. Toujours lorsque Thomas s'adressait à Newt par gestes d'amour qui n'existaient qu'entre deux êtres aimants. Lorsque des lèvres rouges se retrouvaient en contact d'une peau laiteuse dont les seules imperfections étaient des trésors aux yeux du blond. Ils s'aiment et aimaient exister de cette manière certaines nuits tout en douceur, rien qu'en secret. D'une manière qui leur était chacun destinée. Sous le toit qui les cachait de la nuit étoilée.

Ils se touchaient du bout des doigts, cherchant leurs points sensibles qu'ils se connaissaient par coeur. Recouvrant leurs peaux de baisers maladroits, devenant involontaires tellement leurs gestes étaient naturels et spontanés. Se découvrant et re-découvrant à chaque nouveau baiser, chaque nouvelle caresse. Souriant quand ils se désiraient, soupirant quand ils se complétaient. Criant leurs noms de la plus parfaite des façons. Le blond adorait regarder son adoré dans son plus simple appareil, le faire rougir et le rendre entier en lui donnant tout le plaisir qu'il méritait et même plus s'il le pouvait. C'était sa plus grande joie. Mais ce qu'il préférait, c'était évidemment lui faire toucher les étoiles, devenant accessibles si rarement et pourtant devenues une dépendance trop grande pour le petit brun.

Son monde était complet que lorsque la nuit tombait, et qu'il pouvait alors voir son blond, loin du monde, sous la bienveillance de la nuit, ou caché d'elle par les tuiles et la toile qui recouvraient la toiture et la fenêtre. Alors, ils pouvaient enfin être réellement et ne pas juste paraître. Et leurs coeurs ne pouvaient que dire merci. Leurs doigts toujours liés, pieds nus et mouillés sous leurs ciel étoilé. Parce qu'ils ne savaient vivre correctement qu'à deux, surveillés par la nuit étincelante et pailletée.

○•Fin•○

Je suis revenue à quelque chose de plus naturelle dans ma façon d'écrire, qui me fait un peu penser à "Juste une bonne raison d'exister". J'espère que ça vous a plu! Pour tout vous dire les mots arrivaient sans que je n'y pense vraiment, les phrases se sont formées toutes seule comme des grandes pendants que je m'endormais! x)
Je trouve ça un peu court mais je n'ai plus rien à ajouter :\

Bref!

Je vous fait des gros bisous et à la prochaine! Bye!

(À oui et désolée pour les fautes ><)

Excusez moi, je crois que je t'aime -Newtmas-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant