Chapitre 23: Ben

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CaraOn commença à courir dans les couloirs qui semblaient tous interminables

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Cara
On commença à courir dans les couloirs qui semblaient tous interminables.

-On est dans un labyrinthe ou quoi? Râla Noah.

Ben s'arrêta et ouvrit une porte sur la gauche avec sa carte magnétique. Il nous laissa entrer avant de refermer la porte. Des armes partout recouvraient les murs passant des simples pistolets à des fusils d'assauts et des mitraillettes dernière génération. Je restai bouche bée devant tant de... choix.

-Cara, take this. (Cara, prend ça) Me dit Ben en me tendant une énorme mitraillette et un fusil de sniper.

Je lui souris parce qu'il me connaissait sur le bout des doigts. J'avais toujours eu une préférence pour les fusils de sniper et il me fallait bien une arme pour me défendre à terre.

-Noah. Lança froidement Ben en lui tendant un fusil d'assaut et les cartouches qui allaient avec.

L'italien le remercia d'un coup de tête et ils continuèrent de se fixer quelques secondes. Je soupirai, les mecs et leurs concours de qui a la plus grosse.

Je vis aussi des gilets pare-balles. J'en attrapai trois en mis un et tendis les deux autres aux mecs. Ils allaient refuser pour préserver leur putain de fierté mais sous mon regard noir et les prirent à contre cœur.

-We take twice in right and three at left and one right. (On doit prendre deux fois à droite, trois fois à gauche et une fois à droite.) Nous expliqua Ben.

J'hochai la tête et ouvris la porte, personne. On s'aventura en courant dans les couloirs. On allait prendre à droite et il y avait des soldats.

Je chargeai ma mitraillette et tirai. Mon fusil de sniper était sur mon épaule. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les trois soldats étaient abattus.

Seul problème, le bruit des coups de feu avaient dû en alerter plus d'un puisque un bruit assourdissant sur j'identifiais comme une alarme retendit.

Je me mis à courir le plus vite que je pouvais, Noah à ma droite qui avait du mal à tenir le rythme à cause de ses blessures. Je fis signe à Ben et on se mis de part et d'autre de l'italien.

Je le forçai à prendre appuie sur nous. Chaqu'un de ses bras autour de nos épaules pour courir plus vite.

J'entendis des bruits derrière nous. Je m'arrêtai, enlevai le bras de Noah et tirai sur les militaires. Une balle réussit à éteindre mon épaule gauche, heureusement pas celle avec qui je tirais mis j'eu un mal de chien.

Ben s'arrêta et lui et Noah me donnèrent un coup de main. Quand ils furent abattus, on courrait pour tourner une première fois à gauche, puis une deuxième. C'est bizarre, on avait pas eu d'obstacle rien.

Je me tournai vers l'italien qui se disait la même chose car ses sourcils étaient froncer. Il s'apprêtait à dire quelque chose quand une vingtaine de soldats furent derrière nous et une dizaine devant. Et merde.

On arrêta de courir et j'analysai la situation, aucune chance de s'en sortir sauf si... mon regard s'arrêta sur l'extincteur. On pourrai les aveugler derrière vu qu'ils sont plus nombreux mais je doute que ceux de devant nous laisse nous en sortir facilement.

Ben capta mon regard et vis que j'avais une idée pour nous sortir de là Mais qu'il y avait un problème. Il me fit un clin d'œil qui me fit froncer les sourcils.

-It's me, I stole your motorbike. Don't forget me Cara. Love you. (C'est Moi, j'ai volé ta moto. Ne m'oublie pas Cara. Je t'aime) Me lança mon meilleur ami.

Je compris enfin mais trop tard.

-BEN! Hurlais je.

Il me fit un clin d'œil putain de suicidaire. J'attrapai l'extincteur et balançai la fume sur le groupe de derrière. Noah et Ben tirait sur les hommes de devant.

Mon meilleur ami se retourna vers moi et je lui mima un "je t'aime" accompagné d'un regard noir. Et il m'envoya un bisous. Je commençai à tirer en aidant Noah pour lui donner une diversion.

Ben fonça vers le groupe, s'aida du mur pour faire un salto et se retrouver en plein milieu du groupe. J'arrêtais de tirer ne voulant pas blessé mon meilleur ami.

Je me demandais ce qu'il avait derrière la tête sais quand je fis la bombe dans sa main.

-NOOOOOOOOOOOOOOOOON! Hurlais je plein poumon.

Je m'apprêtais à courir vers le groupe mais Noah m'attrapa par la taille. Je le débattu tant que je pouvais tandis qu'il m'emmenai dans un couloir à droite que je n'avais pas remarqué.

Et l'explosion se fit entendre. Je voulais hurler, crier mon désespoir, pleurer toutes les larmes de mon cœur, revenir en arrière, trouver un meilleur plan, ne pas nous faire capturer. Mais au lieu de ça, je pris la main de Noah et couru, je couru de toutes mes forces vers la sortie.

Une simple porte qui signifiait tellement. La liberté, une sortie, la porte de secours, le Pourquoi ce sacrifice. L'italien la poussa et m'entraîna avec lui à l'extérieur.

Je fus un instant ébloui par la lumière du jour que je n'avais pas vu depuis trois longs jours. Un quatre quatre était garé un peu plus loin. J'utilisais mes dernières forces pour l'atteindre.

Je me mis au volant et trafiquai les fils de la voiture. Noah s'installa et je démarrai la voiture en trombe. Je roulais une centaine de kilomètres avant d'atteindre une ville.

J'arrêtais la voiture et fondu en larme, je n'arrivais pas à respirer correctement. Deux bras viennent me coller contre un corps chaud et je m'agrippai au pull de Noah.

L'italien me caressait les cheveux, me murmurant des paroles réconfortantes à l'oreille. J'arrêtais de pleurer, séchai les derniers traces de ma peine et sorti de cette voiture.

-Il faut que... Commençais je.

-Je sais. Me coupa Noah en m'attrapant la main.

On se mit à marcher dans le silence le plus total dans ces rues désertiques avant d'arriver dans une maison ouverte.

Je marchai jusqu'à la cuisine où je me laissai tomber, épuisée, sur une chaise. L'italien s'assit juste à côté de moi.

-Je suis désolé Cara. Me dit Noah.

-C'est de ma faute, j'aurais dû... commençais je.

-Rien n'est de ta faute. Écoute moi, Ben est mort en nous sauvant la vie, en jouant au héros, il t'aimait Cara de toutes ses tripes et il aurait fait n'importe quoi pour toi. Ce geste, c'était sa façon à lui de te montrer à quel point tu comptais pour lui. Il voulait que tu sois heureuse quel que soit le prix à payer. Tu le connaissais mieux que moi alors dit moi, dit moi qu'il aurait aimé mourir d'une autre façon qu'en te protégeant, qu'en se sacrifiant pour toi. Me raisonna Noah.

-Non... non tu as raison. Murmurais je en baisant les yeux.

Ben, si tu m'entend de là haut, je te fais la promesse que quand je te rejoindrai je t'en fouterai une. La main de Noah caressa la joue et je plongeai mes yeux dans les siens.

Je me jura qu'il ne mourra pas en me protégeant, quand ses grands yeux noirs mes regardèrent tendrement. Hors de question qu'une vie de plus soit sacrifié pour la mienne.

Survie 2.0 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant