Duperie augmentée

dix-sept.

Plusieurs semaines déjà que nous étions -vraiment- en couple et aucun problème à l'horizon. Personne n'était au courant et on se disait qu'il fallait peut-être rendre la chose officielle. Léna ne voulait pas parce que selon elle, pour vivre heureux, il faut vivre cachés... J'étais assez d'accord avec elle, avec le principe, moi-même ne voulant pas vraiment que les autres sachent car à partir de ce moment-là, ce ne sera sans doute plus pareil...

La promo pour le film continuait, s'intensifiait même. Léna était maintenant bel et bien installée dans le star-system, tout le monde la connaissait et savait déjà qu'elle allait être le rôle principal du prochain Dolan, en lisse pour la Palme d'Or. Après réflexion, je me demandais si cette histoire de faux couple avait vraiment été nécessaire, Léna était talentueuse déjà de base, je ne penses pas que je lui ai été d'une aide conséquente... La duperie dont nous avions faits partis avait simplement eut l'avantage de nous faire rencontrer pour je l'espérais, ne jamais plus se quitter.

- A quoi tu penses ? me demande Léna, passant sa main dans ma nuque alors qu'on bénéficie d'une heure de pause entre deux interviews.

- A toi, je réponds avec un sourire malicieux qu'elle me rend pour déposer un baiser au coin de mes lèvres.

- T'es un beau disquetteur quand même, elle rétorque avant de se servir à boire, me donnant le bonheur de mater ses fesses quand elle se lève.

- Merci, je plaisante alors que je me mets à mon aise sur le canapé de la salle où nous étions.

- Laisses moi deviner, t'as retenu que « beau », c'est ça ? elle demande, me connaissant par coeur.

- Exact, je ricane.

- T'es une galère, elle rit aussi avant de venir s'asseoir sur moi, à califourchon, il nous reste trente minutes avant l'autre interview, on pourrait s'occuper avant ça, non ? commence-t-elle en me couvrant déjà de baisers dans le cou.

Le risque de se faire prendre sur le fait accroissait mon envie pour elle et faisait grossir la bosse dans mon pantalon. Elle le savait, alors elle amplifiait ses talents de diablesse en se frottant contre mon jean, la température montant d'un cran. Depuis quelques jours, c'était tout ce que nous faisions, manger, répondre aux interviews, baiser, dormir ainsi de suite. Mes mains se déplaçaient seules sur son corps de déesse, palpant ses fesses comme ses seins avec ferveur et envie.

- T'aimes jouer avec le feu, hm ? je lui demande, la taquinant plus qu'autre chose.

- Tais toi, tu gâches tout, elle rigole entre deux baisers, défaisant d'ores et déjà ma ceinture.

- Laisses moi faire alors, je rétorques en inversant le sens de notre position, la basculant ainsi sous moi.

Son sourire coquin m'indiquait qu'elle aimait que je reprennes les rênes, sachant très bien ce que je pouvais lui faire dans celle-ci. Ses mains, cependant, poursuivirent ce qu'elles avaient déjà entrepris quelques instants plus tôt, glissant dans mon pantalon pour rencontrer mon membre déjà au garde à vous. Sa lèvre emprisonnée entre ses dents amplifiait mon désir pour cette réincarnation d'Aphrodite juste en dessous moi. Je n'avais qu'une envie : la dévorer. C'est ce que je commençais déjà à faire, en la couvrant de baisers dans le cou alors qu'elle me branlait. Décidant de passer à la vitesse supérieure, dans le soucis de se faire prendre sur le fait, je soulevais sa robe puis baissais son shorty si attrayant mais bien inutile pour nous faire arriver jusqu'au climax. Elle se mordait la lèvre si fort pour ne pas crier alors que j'amplifiais mes vas et viens que ça m'en donnait le tournis tellement c'était excitant. La température augmentait alors que je sentais une douce chaleur remonter le long de mon bas ventre, ses jambes s'enroulèrent autour de mon bassin, ses mains s'agrippèrent à mes fesses et son visage se réfugiait dans mon cou pour gémir une bonne fois pour toute, l'orgasme l'ayant enveloppé de sa fièvre. J'arrivais pas longtemps après, me permettant de ne pas me retirer, sachant qu'elle prenait la pilule. Après tout cela, on s'embrassa tendrement, ce qui contrastait tellement avec la bestialité de notre étreinte.