A peine sortis de la pièce, j'arrête de respirer. C'est comme si je m'etouffais tout en respirant.
- Antoine tu sors ce soir ? me demande Antony.
- Avec qui ?
- N'golo, moi, Lucas et Ben.
- Ça marche.
Je ne réfléchis pas. Je n'ai rien à perdre. J'y ai même tout a ganer. L'euro arrive à grand pas et les filles fondent sur les joueurs. Et, étant donné que Melania est partie, sa place est libre.
Je retourne dans ma chambre, et allume la télévision. Sur mon lit, reste le pendentif de Melania. Seul chose qu'elle m'est laissé. D'ailleurs, c'est bien la seule qui me l'ai laissé. J'en offre un à chaque fille qui reste plus de trois jours avec moi.
Je masse mes tempes et ferme les yeux quelques secondes. Quand je les réouvres, Paul entre dans ma chambre. Habituellement blagueur, son sérieux n'est pas bon signe.
- Il faut qu'on parle, me dit-il en s'asseyant sur un pouf.
Je ne réponds pas, mais hoche la tête en signe d'aprobation.
- Il s'est passé un truc entre Rosalia et toi. Ça se voit à trente mille kilomètres à la ronde. Et je me doute que tu as fais une connerie, alors fait en sorte de la laisser heureuse avec Raph'. Évite de lui pourrir la vie comme tu pourris la tienne. Je t'ai déjà parlé de ça Antoine , tu regretteras, d'une façon oú d'une autre.
Si seulement il s'avait. C'est bien plus qu'une connerie, mais, dès qu'elle se trouve près de moi, je veux jouer avec ses émotions la rendre à bout. Je laisse mon regard divaguer, comme mon esprit en fait. J'envie Raphaël. Je le jalouse. Je voudrai être à sa place. Et plus je reste ici, plus je l'a désire.
- Paul, ne t'en fais pas, je réponds en regardant la porte.
Il secoue la tête et je regrette d'avoir un égo surdimensionné une fois que la porte se ferme pour de bon. Je jette un coup d'oeil à mon téléphone, mais hormis les milliers de commentaires sur mes réseaux sociaux, rien.
J'attrape mon collier et le mets dans ma bouche. Mauvaise habitude que j'ai prise. Mon collier est en fait un collier qui trainait dans sa chambre le jour de mon départ. Je devais partir. Je devais ne rien laisser. Je devais. Mais je n'ai pas pu. Je n'ai pas réussi. Alors, j'ai pris un collier sur sa table de nuit et ai laissé tout le reste.
J'ai voulu l'effacer, la rendre invisible. Je n'ai réussi qu'à moitié jusqu'à aujourd'hui. Ça à Toulouse été mieix que rien, mais désormais, tout part en l'air. Dès que je l'a vois, un désir fou me prends. Je veux lui dire des choses folles et embrasser son cou. Je veux qu'elle me fasse découvrir des choses dont je ne connais même pas le nom. Je me surprends parfois même à revasser, à imaginer un futur avec elle.
Mais à chaque fois je l'a vois lui sourire et embrasser sa bouche. Il a tellement de chance. Une chance que j'aurai pu avoir. Une chance que jai déjà eu. Seulement les événements ont fait que. Chaque fois que je me répète que j'ai fait ça à cause du football, je me ment à moi même. Je connais la réalité, mais je me la cache.
Mon téléphone sonne et me tire de ma rêverie. Une alarmes mise en place pour ne pas oublier mes entraînements.
Je suis le premier dans le hall. Les uatres arrivent un par un, sauf Raphaël, qui arrive une fois que nous sommes tous dans les vestiaires. On se demande ce qui l'a retenu.
Footing. C'est ce que je préfère dans ce sport. Bien sûr, il y a le contact avec la balle, mais le mieux, c'est le fait de repousser ses limites à chaque fois. De sentir son corps vasciller tout en restant droit. De sentir ses poumons brûler. De faire sortir une rage intérieure, sans aucun bruit.
Je frappe, encore et encore sans même manquer une occasion. Toutes les balles atterissent dans le filet. Je n'est pas une ouïe incroyable, mais pourtant, je l'entends. Ce petit clic. Je tourne le tête, et je l'a vois, son appareil photo en main. Je la fixe, elle rougit. Puis je lâche un rire moqueur.
Je veux lui montrer à quel point j'ai mal. A quel point je souffre. Mais elle n'y ai pour rien.
Match. La pression qui monte dans les veines. L'adrénaline. Les pulsions. Les frappes. Ma douleur. Et le plaisir.
- C'est bon les gars, bien joué Antoine, nous félicite Didier.
Je souris fièrement, et file sous la douche. Une fois propre je retrouve Anthony. Toute envie de sortir s'est évacué. Le fait de me dépenser m'a calmer, et pour une fois le faire sans alcool me fait du bien.
- Antho je vais rester la ce soir, je me sens pas très bien je préfère me reposer, je mens.
- Pas de soucis, Raph' va venir alors ça m'arrange.
Je ne sais pas comment prendre la reflexion, alors je souris, enfilant un caleçon. Sac en main, je file vers ma chambre avant de retrouver Dimitri pour une partie de Fifa.
Un groupe de gars nous appelent pour aller manger, et nous arrivons longtemps après. Raphaël embrasse Rosalia qui remonte aussitôt dans sa chambre. J'hausse un sourcil. Un seul baiser, ce n'est pas dans son habitude. Mais entre nous, nous avons changé tout les deux.
Après avoir mangé, une grande partie des garçons part se coucher. Je reste regarder le match de l'Atletico dans la grande salle avec Dimitri, qui me quitte à la mi-temps. Comme à mon habitude, je vois le petit Gameiro marquer quelques minutes avant le dernier coup de sifflet. Je regagne ma chambre, et aperçois Rosalia assise dans le couloir.
Je décide de la rejoindre. Encore une pulsion excessive de mon corps. Plus je m'approche, plus j'entends ses sanglots. Elle relève le regard et ne me cache pas ses larmes.
- Si tu viens la pour te moquer, pars. Pars comme tu c'est si bien le faire. Je t'en supplies.
Ses mots me heurtent. L'ai-je bouleversé à ce point? Je m'assois et le regarde droit dans les yeux.
- Je ne suis pas là pour me moquer.
Elle s'essuie les joues avant de fondre une nouvelle fois en larmes.
- Tout ça, ce n'est pas moi, pleure-t-elle, c'est juste... je ne sais même pas ce que c'est.
J'hausse un sourcil. Je ne comprends pas pourquoi elle se mets dans cet état là juste pour ça. Si elle se marie et qu'elle divorce elle gagnera un paquet de fric et aura largement les moyens de vibre aisément jusqu'à la fin de sa vie. Et si elle devait avoir des enfants, il aurai un bon héritage.
- C'est avec Raphaël? je demande.
Elle me lance un regard noir et be soutien son regard. Quelque chose y a changé mais ne serai dire quoi.
- Je tiens ça dans mes mains depuis tout à l'heure, râle la blonde en pleurant. Ouvre les yeux Antoine, je suis enceinte.
Hello tout le monde. Nouveau chapitre ♡ j'espère qu'il vous aura plu. Choc à la fin hein. N'hésitez pas à liker et commenter votre avis. Des gros bisous.
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Open Your Heart [AG] Terminée
FanficTome 2: Open Your Heart / Tome 1: Close Your Eyes J'ai bien grandi. J'ai bien changer. Il y a bien longtemps qu'Antoine n'a pas refait surface. Il avait voulu m'effacer. Me rendre invisible à ses yeux. Et j'avais accepté. Mais se regard m'a rattra...