Chapitre~5~

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Nda: deux indices sur ce qui se passera ensuite sont dissimulés dans le chapitre! À vous de les trouver!

Pdv reader
Après avoir déposé les enfants, je m'en allai vers l'animalerie, ignorant la blessure de mon bras endolori. Il faut avouer que ce nain est vraiment fort... Je sortis un trousseau de clés de ma poche et ouvris la porte avant de la refermer derrière moi. J'allumais l'interrupteur propageant une lumière douce dans le local. En passant devant les cages des hamsters, j'en profitai pour remplir leurs réservoirs d'eau et placer un peu de nourriture dans chacune. Les chats, quant à eux, n'avait pas touché leurs lait et sardines en concerves, vu qu'ils étaient trop occupés à repouiller. Mon instinct de survie me souffla d'attendre leurs réveils avant de changer les litières.

Les chiens mâchouillaient leurs os avant de les lâcher pour venir me faire des fêtes. J'en profitai pour remplir leurs gamelles de croquettes puis vint le tour reptiles, qui, comme les chats, dormaient encore. Je terminais mon inspection en examinant l'aile droite où se trouvait les oiseaux et les écureuils ainsi que tout types d'animaux, puis changeai l'eau des bocaux où nageait les poissons et leur donnai de la nourriture.

Dès que j'eus terminé la vérification de la lisibilité des prix des laisses et ceux des jouets, j'ouvris la porte pour laisser les premiers clients pénétrer dans l'enceinte de l'animalerie.

Un homme âgé de la quarantaine et sa compagne cherchaient un petit berger allemand pour tenir compagnie à leur chien qui se faisait vieux tandis que la femme qui les suivit voulait un perroquet. Et c'est ainsi que mes deux heures de services passèrent jusqu'à ce qu'un remplaçant vint prendre ma place, me permettant de me rendre au club de boxe. En plein trajet, je fus saisie d'une migraine horrible et je me sentais vaciller, en tout cas, ce n'était pas ce qui allait m'empêcher de me rendre à la salle.

Après m'être changée, je partis m'entraîner seule comme d'habitude avant de me faire aborder par un nouveau membre du club: le genre de garçon venu içi en croyant pouvoir frimer ou draguer quelques filles et par la même occasion sculpter un corps de rêve comme si ça se faisait en deux temps trois mouvements. En voyant que je n'étais pas le type de filles qui finissait chaque nuit dans les bras d'un homme différent, il me provoqua en duel. Une fois debout sur l'un des rings, il ne fit même pas d'échauffement.

-"ce serait dommage que j'abime un si joli visage."me lanca t-il d'un ton qui se voulait séducteur.

-"tes techniques de drague à deux balles, tu peux te les mettre là où je pense."

Il sembla agacé et se jetta sur moi le poing en avant, ne cherchant même pas à protèger son visage qui s'avéra être une cible de choix vu que dix minutes plus tard, il quittait le batiment de deux étages en pestant et avec un magnifique pansement décoré de petits moutons et de fleurs partant de l'arcade sourcilière jusqu'au coin des lèvres vu que c'était les seuls restants à mon plus grand bonheur, ainsi qu'un œil au beurre noir et la lèvre inférieure fondue, le tout en un coup de poing droit et un autre du pied gauche. Je suis très fière de moi.

Le problème, c'est que quand je suis partie faire les courses en compagnie du vieux, j'avais essayé d'attraper une boîte de thé avec mon bras gauche, mais une nouvelle migraine me saisit et je ressentis une douleur tellement grande à l'endroit où levi a appuyé que j'ai du me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas crier. J'ai quand même insisté pour terminer les courses et rentrer chez moi. Au passage, j'ai déposé le formulaire au club d'échecs.

Une fois arrivé, Mr.sentaro inspecta mon bras sous toutes ses coutures. Ce dernier était maintenant partiellement violet et on pouvait presque voir les traces de ses ongles à quelques endroits. Ce mec est un danger public, sérieusement, limite il m'a cassé le bras.

-"on peut dire que levi ne changera jamais.... Tu sais, je le connais depuis qu'il avait 10ans, soit depuis que je te connais. C'est un garçon au potentiel incroyable mais qui n'a pas eu la chance de l'exploiter, il a eu une enfance dure et a passé sa vie dans des endroits où seuls les plus forts survivent, alors c'est normal qu'il soit....violent. Mais bon, sâches que si un jour tu as un problème par rapport à isabel et furlan et que je suis indisponible, tu peux te tourner vers lui, il serait capable de tuer quelqu'un pour eux."m'avoua t-il, "bon, trêve de bavardage, on dirait que j'ai un coup de fil à passer, hors de question que tu sortes dans cet état."

-"ce n'est qu'un bras, c'est pas comme si j'allais mourir si je me levais..."objectais-je.

-"est-ce que j'ai l'air de m'en foutre?"

-"t'as passé l'âge de parler ainsi le vieux, en en parlant, quand est-ce que tu auras les résultats de tes analyses?"

-"n'essayes pas de changer le sujet." Dit-il en posant une main sur mon front et la retirant de suite, "'tin! T'es brûlante ma parole, je suis prêt à parier que quand tu t'es absenté aux clubs hier, tu était passé les voir. Écoutes moi bien petite tête brûlée, tu as une santé fragile et tu chopes les virus rapidement, alors si tu ne veux pas partir refaire un séjour à l'hôpital, promets-moi de faire attention à toi."

"Promis!"

Il m'embrassa le front et s'en alla après m'avoir donné deux comprimés d'un de ces médicaments aux noms complexes pour être sûr que je serais sur pieds demain et que je pourrais me rendre en cours, et même la perspective d'y aller ne m'enchantais pas et que je préférais passer la journée à glander et à regarder des animes en bouffant, j'étais touchée par son comportement. Depuis la mort de mes parents, jamais personne ne s'est inquiété pour moi, alors que lui, il faisait tout pour être sûr que je ne manque de rien et que je sois toujours en bonne santé. Je lui dois tout, de A à Z, et il ne m'a rien demandé en retour de ses services: en fait, j'avais besoin d'une personne aux côtès de laquelle je pouvais grandir, lui avait besoin d'une personne aux côtès de laquelle il pouvait passer ses dernières années.

La migraine se dissipe peu à peu et je parviens enfin à sombrer dans le sommeil. Je m'endors, doucement, en sachant d'avance que je ne rêverais de rien et que cette nuit, mes démons referont surface et prendront le contrôle.

Pdv zéro
Dans un coin de la chambre de la jeune [c/c], un cadre numérique affiche un diaporama qui refléte la vie paisible d'une famille heureuse. Sur toutes les images, la petite fille sourit de toutes ses dents serrant dans sa petite main une boîte, entourée par une femme aux longs cheveux [c/c] et aux yeux [c/y] qui ressemble à son enfant comme deux gouttes d'eau, même si c'est clair qu'elle a gagné en maturité. Derrière elles, un homme à la carrure imposante et aux regard [c/y] brulant de détermination qui les regarde avec amour, un amour pur et sain, sans arrières pensées, puis vint un cliché où s'ajoute un homme d'une soixantaine d'années qui sourit lui aussi et qui n'apparaît que rarement mais que tous considèrent comme un membre de la famille. Non loin, le téléphone de la [c/c] sonne sans qu'elle ne l'entende, sur son écran s'affiche le nom de la personne qui l'appelle, le docteur jëager.

Ohayo!
Comment vont mes petits nekos? Voici un nouveau chapitre! J'epsère qu'il vous a plu et en attendant la suite, dîtes moi tout!
~caporal neko

 I can see your face {levixreader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant