I can see your face {levixreader}

Chapitre~10~

Nda: encore deux autres indices dans ce chapitre! Sauriez-vous les trouver?

Pdv reader
Je me précipite vers lui et jette un regard circulaire à la pièce en espérant trouver une bouteille d'eau.

-"la bouteille d'eau! Là-bas!"criais-je à l'intention de Levi.

Il comprit le message et attrapa la bouteille ainsi que le gobelet qui traînait à ses côtés puis versa un verre d'eau au vieux. Après qu'il l'ait bu, sa quinte de toux s'arrêta progressivement avant de disparaître complètement. En remarquant nos mines inquiètes, Sentaro essaya de détendre l'atmosphère et de nous rassurer par la même occasion.

-"Allez bande de gamins! C'est pas parce que je commence à devenir rouillé qu'il faut m'enterrer!"

Sa blague n'eut pas l'effet attendu vu qu'à l'entente de ses mots, un voile de tristesse traversa nos deux visages. Soudain, je me rappelai d'un détail important.

-"tu as reçu les résultats des analyses?"

-"ouai..."lanca t-il, mécontent du fait que j'aborde ce sujet, "une petite anémie, rien de bien méchant! Quelques semaines de traitement et ça sera fini!"

-"je peux les voir?"dit Levi en s'incrustant sans le moindre scrupule dans notre conversation.

-"nan, ils m'ont demandé de les laisser la-bas, des trucs administratives."

L'évocation de ces personnes ne me choqua pas, vu que je connaissais le lien indestructible qui les reliait au vieux, mais ce qui me parrut étrange, c'est que Levi semblait savoir parfaitement de quoi parlait Sentaro.

-"Levi, je peux te parler deux secondes?"

-"hein?"

-"et toi le vieux, écoutes moi bien! Tu va prendre ta journée et partir te reposer un peu. Je ne veux pas te revoir içi aujourd'hui, compris?"

-"on dirait Jade!"répliqua t-il, hilare.

-"je ne rigole pas! Je n'ai pas envie que ton état empire."

Il grogna quelque chose d'incompréhensible puis attrapa son manteau et son chapeau et s'apprêta à quitter le bureau en nous saluant d'un simple doigt d'honneur.

-"ce n'est plus de ton âge ce genre de truc!"Lui dis-je.

-"et 'va te faire encu***', ça l'est?"me répondit-il.

-"il y'a plein de gamins içi je te signale!"gueula Levi.

-"ah bon? Moi je n'en vois que deux."

Avant que je ne puisse lui lancer un journal qui traînait içi, il sortit en refermant la porte et le tas de papier s'écrasa sur la facade en bois de cette dernière.

Je me retournai vers Levi et le vit, assit sur l'une de chaises, entrain de me lancer un regard blasé. Vu que je m'étais précipitée içi dès que j'avais entendu le vieux, je pus enfin retirer ma jacket avant de la lancer quelque part et de m'assoir face au brun.

-"je tiens à préciser que si je t'ai demander de rester, ça ne veut aucunement dire que je t'apprécie."

-"c'est réciproque."

-"j'aimerais savoir un truc. Quand le vieux a parlé d'eux, tu n'avais pas paru surpris et tu avais l'air de savoir parfaitement de qui il parlait. Comment est-ce que ça se fait?"

Il me sembla réprimer un lèger sourire en coin quand je prononçai le surnom de Sentaro, puis il reprit un air sérieux et me regarda plus attentivement.

-"je pourrais te retourner la question."

-"je... Putain de Bord*l de merde des chiottes de l'Alaska!"jurai-je.

-"wow..."

Il réprima de nouveau un sourire, puis, après un moment de réflexion, il prit un profond air philosophique, et sa main sous le menton, il me fit part de ses réflexions.

-"pourquoi l'Alaska précisément?"

-"va savoir... maintenant que tu le dis, ils n'ont peut-être même pas de chiottes en Alaska!"

Il soupira de lassitude puis se leva et s'apprêta à quitter le bureau. Je le suivi jusqu'en bas et une fois qu'on eut quitté le batiment, on se sépara sans même se saluer.

Le lendemain, je finissais -et l'autre nain aussi- à 10 heures, alors je me suis dit qu'on attendant que l'entraînement du club commence, je pouvais attendre les enfants dans l'orphelinat et leur faire une surprise.

Je me rendis vers le bureau du vieux mais il n'était pas là. Vu l'état de la chambre, il n'était pas rentré depuis hier. Étrange... La porte s'ouvrit sur une petite silhouette et devinait qui est entré?

Levi.

-"je vais finir par croire que tu me suis..."lanca t-il.

-"peut-être."

Alors qu'il allait traverser le pas de porte, il se baissa pour ramasser le journal du matin que le livreur avait posé à l'entrée et qu'on avait amené au vieux, mais vu que monsieur n'était pas venu, personne ne l'avait lu. Quand il se releva, son expression changea d'un coup. Interpellée par ce changement soudain, je lui demandai si tout allait bien.

Trop de gentillesse en moi.

Trop de modestie aussi.

Trop de... Ok je la ferme.

Nan vous avez cru?

Trop d'humour aussi.

Je m'aime.

-"il y'a eu une boucherie à Shiganshina... Avec plus de deux cents morts..."

Je portai ma main à ma bouche et un frisson parcourût mon échine. Depuis la grande guerre d'il y'a douze ans, il n'y a jamais eu d'attaques avec un si grand nombre de morts.

-"et ce n'est pas tout."continua t-il, "les victimes ont toutes été déchiquetés avec des membres en moins. Elles étaient aussi vidées de leurs sang... Bord*l c'est quoi cette merde encore?!"dit-il en jetant le journal sur le bureau.

Petit problème de rien du tout: on habite à Shiganshina.

-"où est-ce que ça a bien pu se passer?"dis-je en fixant l'article.

-"dans la rue commerçante, près du grand centre commercial..."

-"Attends... Ce n'est pas là que se trouve l'école de... Oh non Puta*n c'est pas possible!"

-"les enfants... Il faut partir voir!"

Je me levai en attrapant ma jacket et sorti en compagnie de Livaï. Ce dernier n'avait pas pris sa moto alors on se rendit jusqu'au lieu de massacre grâce à nos skates. Mais il faut avouer qu'on a frôlé la mort plus d'une fois en essayant de nous faufiler entre les voitures.

Faîtes qu'ils n'aient rien!

~caporal Neko