Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )

[ 97 ] - Vacances de courte durée.

Après une année de travail acharnée, mes amis et moi avions décidé de partir en vacances. Sur internet, nous avions trouvé la bonne affaire. Un chalet sublime et grand chalet en bord de lac, où les baignades sont autorisées, que demander de mieux ? Le prix étant en plus de cela, plus que raisonnable, j'avais immédiatement réservé l'endroit.

A l'instant même, nous étions à l'entrée de la forêt, que nous devions traverser pour rejoindre notre location. L'excitation était à son maximum, j'avais hâte de poser mes affaires et de me détendre au bord de l'eau. 

Alors que la voiture avançait doucement sur cette route difficilement praticable, à cause des racines des arbres qui ressortaient un peu partout. Je regardais la sombre forêt dans laquelle nous nous trouvions actuellement. Alors que la voiture se secouait dans tous les sens à cause des nombreuses bosses, je remarquais quelque chose d'anormal entre les arbres. Une tente plantée se trouvait dans un sale état. La toile était déchirée, mais ce qui lui sauta aux yeux, c'était que tout le matériel de camping était encore présent autour. Le feu laissait s'échapper une fine fumée blanche, ce qui voulait dire que la braise était encore chaude. Des vêtements étaient étendue sur un fil à linge croché d'un arbre à un autre.

Intriguée, je décidai que je reviendrai plus tard, afin de vérifier que personne n'était blessé. C'était mon problème, j'étais beaucoup trop curieuse et je m'inquiétais facilement, même si je ne connaissais pas les gens. J'étais le genre de personne voulant la paix dans le monde, que tout se passe au mieux pour chacun. Des rêves un peu irréalisable quand on voit la mentalité de certains et la cruauté, mais pour rien au monde, je ne changerai ma vision de la vie et mon envie de changer les choses.

Je fus sorti de mes pensées quand la voiture fit un grincement strident. Les freins de la voiture de Paul avaient sérieusement besoin d'une petite révision, le bruit qu'ils laissaient entendre à chaque fois qu'il appuyait sur la pédale était horrible. Il coupa le contact du véhicule et nous sortîmes de la voiture.

L'endroit était à coupé le souffle, le soleil reflétant sur le magnifique lac laissait imaginer un voile de cristal, tellement celui-ci brillait. Un calme indescriptible régnait en ce lieu, où un repos ressourçant s'annonçait pour nous. Je me tournai ensuite et découvris la grande bâtisse que nous avions réservée. Le chalet était sur plusieurs étages, mais il était avant tout d'une élégance que j'avais rarement vue. Pour des premiers vacances entre amis, j'étais contente du choix de notre location.

  Cela faisait plus d'une heure que nous étions arrivés. Après avoir choisi une chambre, j'avais rangé soigneusement mes affaires. Chaque chambre laissait vue sur le lac et donnait accès à un balcon. Le fait que les chambres soient identiques, avait facilité le choix de chacun. Pour commencer nos vacances comme il se devait de les commencer, nous passâmes notre après midi au bord du lac. Paul et Krys jouaient dans l'eau comme des enfants, alors que Queen et moi, préférâmes sentir la douceur du soleil sur notre peau, encore blanche.

Par la suite, au fur et à mesure que le soleil se masquait. Nous décidâmes de faire un feu de camp afin de nous éclairer, puis nous mangeâmes pour profiter de l'air pur de cette endroit. Pendant le repas, les garçons passèrent leur temps à raconter des histoires d'horreur, juste pour espérer nous faire peur. Ce qui marcha parfaitement pour Queen, qui ne voulait plus rester à l'extérieur. 

Après coup, tout le monde décida d'aller ce coucher, sauf moi. Ne me sentant pas réellement fatiguée, je préférai rester encore un peu à l'extérieur. J'aimais passer mon temps à observer les étoiles l'été, quand le ciel était bien dégagé. C'était un bon moyen de s'évader, de ne penser à rien, découvrir la beauté naturelle de la nuit. Cependant, j'avais une toute autre idée derrière la tête. Cet tente, ce campement que j'avais vu plus tôt dans la journée, qui semblait avoir été abandonné rapidement. J'étais curieuse de voir ce qui s'y trouvait, je me posai d'ailleurs la question de; pourquoi les occupants de cet endroit avait fuit.

J'attendais l'extinction de toutes les lumières à l'intérieur du chalet, puis je partis à l'aventure dans les bois. J'avançai rapidement, je ne voulais pas perdre mon temps et rentrer au plus vite. Par chance, le lieu n'était pas très loin, ce qui me permettait de rentrer rapidement en cas de problème. J'éclairai le lieu à l'aide de mon téléphone et fouillai telle une cambrioleuse. 

Après avoir fait un rapide tour, je ne comprenais pas pourquoi les gens n'étaient plus là. Rien dans leurs affaires, démontrait un futur départ. La glacière possédait encore de la nourriture, ainsi que de l'eau et quelques bières. Le thermos n'était qu'à moitié vide, les sacs à dos contenaient de l'argent en liquide, ainsi qu'une carte de crédit et des clés de voiture. Qui partirait en laissant tout cela ici ? J'étais persuadée que quelque chose s'était passé à cet endroit, mais quoi ? 

Soudain, un cri perçant raisonna dans toute la forêt. Un frisson me parcourut l'échine, me paralysant sur place. Je savais que ce cri venait du chalet, ce qui me perturba et affola mon rythme cardiaque. Je n'étais pas rassurée, surtout après avoir découvert une scène aussi bizarroïde que celle-ci. 

Un nouveau cri perturba la tranquillité de la forêt, un cri auquel je fis un bond. Inquiète, je me décidai de rebrousser chemin en courant, afin de me rendre le plus rapidement possible au chalet, pour voir ce qui s'y passe. Durant ma course, j'entendais les cris se faire de plus en plus courant, ce qui ne me rassura pas une seule seconde. Une fois devant le chalet, je n'osai pas mettre les pieds à l'intérieur, surtout qu'aucune lumière n'était allumé, ce qui me sembla bizarre.

- QUEEN, hurlais-je.

A l'instant même où je prononçai son nom, un silence de mort s'installa, me glaçant le sang. La fenêtre de l'une des chambres explosa dans un fracas perturbant la sérénité, qui demeurait autrefois. Je vis que quelque chose venait d'être jeté par cette fenêtre et comme toujours, ma curiosité maladive me poussa à aller découvrir ce que c'était. 

En arriva sur place, je ne pus me retenir de crier. La tête de mon amie Queen se trouvait la, étendue sur le sol, les yeux encore ouverts. Mon corps tout entier se mit à trembler, les larmes coulèrent sur mon visage sans que je ne trouve la force de les retenir. J'aurais dû retourner dans le chalet, pour aller voir les garçons, mais étaient-ils encore en vie ? Je n'en savais rien. Le courage me manquait, je préférais fuir, chercher de l'aide.

Je partis en courant le plus vite possible en reprenant le chemin par lequel nous étions arrivés. Je savais que j'allais devoir courir pendant longtemps, mais un sentiment d'être surveillé et suivit, me donnait un souffle que rarement j'avais eu. Dans la panique, j'avais voulu aller trop vite. Je n'avais pas fait attention aux racines qui ressortaient du sol, jusqu'au moment où je me pris les pieds dedans. Mon corps fut rapidement stoppé et je me retrouvai plaquée violemment face au sol.

La chute m'avait mis une grande claque, au point que j'eus beaucoup de mal à me relever. Malheureusement, en relevant au fur et à mesure mon regard, je découvris, des pieds. Plus je montais et plus ma respiration accélérait. Un pantalon, longé par une lame couverte de sang, une carrure imposante, un masque sur le visage, ne prononçant pas le moindre mot. J'aurais dû crier, je voulais crier, mais je ne trouvai pas le temps.

L'homme brandit son arme, je le vis retomber au-dessus de moi. Puis, une douleur s'empara de mon corps. J'avais entendu mon crâne se fendre en deux, le sang qui commençait à couler sur mon visage. J'entendais et sentais les battements de mon cœur diminuer seconde par seconde. Ne pouvant plus parler, ni même bouger, mon corps tomba sur le sol, s'en était fini.

***

Enfin une histoire avec Jason Voorhees, simple, sans trop de chichi je dois l'avouer, mais j'aime bien malgré tout.

Qu'en pensez vous ?