[ 39 ] - Mauvaise blague.

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John et Howen sont deux adolescents de dix-sept ans. Les deux garçons plutôt populaires sont connus pour être farceurs, mais dans la méchanceté. Ils aiment constamment rabaisser les gens et les terrifier. Issu l'un comme l'autre d'une famille assez riche, la direction de leur établissement scolaire ne sanctionne pas leurs gestes.

Seulement, ils venaient de préparer pour ce soir, la blague la plus diabolique qu'ils n'avaient jamais faite. Durant une soirée, ils droguèrent quatre filles avec des somnifères à effets rapides. Les quatre jeunes femmes se retrouvèrent dans les vapes en l'espace d'une petite demi-heure. Pendant ce temps, avec la complicité de trois autres abrutis aussi mauvais qu'eux, ils transportèrent les quatre adolescentes jusqu'au sanatorium de Waverly Hills.

Le lieu est connu pour être l'un des endroits les plus hantés du monde. De nombreux faits inexpliqués, on fait la une des journaux et de nombreux aventuriers assoiffés de paranormal détiennent photos et vidéos a couper le souffle.

Ils disposèrent des indications plus ou moins partout dans le sanatorium, comme un jeu de piste, afin que les filles les retrouvent. Après cela, ils se dirigèrent dans une chambre du dernier étage. Seulement dix minutes après s'être installé dans la pièce, ils entendirent les filles se réveiller chacune leur tour et appeler au secours. Les pleurs qui parvenaient jusqu'à leurs oreilles les amusaient.

Après plusieurs minutes, un cri horrible raisonna dans tout le sanatorium. Inquiet, Howen envoya un regard interrogateur à John, qui l'ignora.


- Ce cri ne me dit rien de bon, annonça-t-il.
- Ce n'est rien, répliqua John.
- Je vais aller voir en restant discret, on ne sait jamais !
- Si tu as du temps à perdre, lança John.


Howen leva les yeux au ciel et partit à la recherche des quatre filles. Au fond, il n'était pas méchant, il était plutôt influençable. Il ne voulait faire de mal à personne, mais cela l'amusait de leur faire peur. Cependant, avec la réputation du lieu, même s'il ne disait rien à son ami, il n'était pas vraiment rassuré. Il ne se sentait absolument pas en sécurité, il sentait comme une présence constamment les observants.

Il avançait doucement, les jambes tremblantes par la peur qui l'envahissait à chaque seconde. Il n'osait pas faire de bruit et le moindre petit craquement le faisait sursauter. Au bout d'un moment, il vit une lueur qui venait et repartait à quelques mètres de lui. Chose qui ne l'aida pas à se sentir mieux, le lieu n'avait plus aucune installation électrique.

Il avança doucement jusqu'à l'endroit où provenait la lueur et quand il arriva dans la pièce, il resta figé. L'ampoule du plafond s'allumait et s'éteignait au fur et à mesure, alors que les fils dénudés et arrachés pendaient dans le vide.

Sa respiration s'accéléra, les tremblements devenaient de plus en plus importants. La sueur s'installa sur son visage, il ne se sentait pas bien, il voulait partir d'ici. Une vague de lâcheté s'empara de son corps et il décida de quitter les lieux sans même retrouver les filles et prévenir John.

Soudain, avant même qu'il ne se retourne pour quitter la pièce, son corps fut projeter au plafond. Les fils dénudés lui pénétrèrent dans les yeux et la lumière devint vive au point d'en éclairer l'établissement dans son entièreté s'il n'y avait pas eu de mur pour séparer chaque pièce. La douleur était tellement intense, que le garçon hurlait de toutes ses forces. La décharge électrique secouait son corps, qui était suspendu dans le vide. 

Après une longue minute de souffrance, l'ampoule explosa et le corps d'Howen tomba violemment au sol. Les yeux transpercés, le sang dégoulinant sur son visage, son cœur n'avait pas supporté la puissance de la décharge.

Alerté par les cris, puis l'explosion, John qui était toujours à l'étage commença à s'inquiéter. Énervé, il quitta la pièce pensant bien passer un savon à son ami, qui était en train de tout foutre en l'air. N'empruntant pas le même chemin que lui, il arriva dans un couloir horriblement sombre.

Afin de pouvoir y voir quelque chose, il activa le flash de son téléphone. Quand la lumière éclaira le lieu, il vit que le sol contenait des gouttes de sang. Intrigué et croyant à une mauvaise blague, il avança en suivant le liquide rouge.

Il arriva dans une pièce, ou une vision d'horreur se présenta à lui, puis lui coupa le souffle. Laureen et Kathryn, étaient sans vie, un scalpel planté dans l'œil, la gorge tranchée. L'odeur du sang chaud envahissait ses narines, ce qui lui donna la nausée. Il ne réussit pas à garder le contenu de son estomac plus longtemps.

Pris de panique, il partit en courant une fois qu'il eut fini son rejet. Au fur et à mesure qu'il avançait dans le sanatorium, il découvrait les corps de chaque personne qui s'y trouvait. Il avait l'impression de vivre un cauchemar, mais il avait surtout l'impression de tourner en rond. Rien ne se ressemblait, mais il retrouvait toujours les corps de Laureen et Kathryn pour ensuite tomber sur Howen, puis terminer par Hannah et Jade.

Il avait l'impression de devenir fou, des petits rires semblaient venir de partout. Il se retournait à chaque bruit, mais il ne voyait rien, pourtant quelqu'un se moquait de lui. À un moment, il évita de justesse un chariot médical qui traversa le couloir à grande vitesse. Malheureusement, à bout de forces, dans la panique la plus intense il ne parvint pas à éviter une dizaine de seringues. Plantée dans son dos, une force invisible injecta le produit à l'intérieur de son corps.

Seconde par seconde, son corps ralentissait, il essayait de lutter, mais cela était impossible. Son téléphone en main, il voulut composer le 911, mais il n'y parvint pas. Son cœur s'arrêta alors qu'il avait seulement composé le 9 sur le cadrant de son smartphone.

De l'extérieur, Kenny, Loris et Paul jouait aux cartes à bord du pick-up, avec lequel ils étaient venu jusqu'ici. Trouvant le temps long, Loris exprima son inquiétude auprès des autres garçons :


- Vous ne trouvez pas ça bizarre qu'on entende plus un seul bruit provenant du bâtiment ? demanda-t-il.
- J'avoue, s'inquiéta Kenny. On devrait peut-être aller voir ? proposa-t-il ensuite.
- Je pense que cela ne sert à rien, nous ne sommes pas les bienvenues, annonça ensuite Paul.


Le jeune homme qui venait d'allumer les phares de la voiture, resta paralyser, le regard vers le sanatorium. Les deux autres garçons regardèrent à leur tour et perdirent toute couleur de peau. Le corps des quatre filles, puis des deux garçons étaient suspendus contre la façade du bâtiment.   

***

Hey voici une petite histoire venant de mon imagination avec le sanatorium de waverly hills. Un films sous forme de jeu de la peur avec le système que j'ai pris pour l'histoire existe. Si je me souviens bien, le titre est : le tunnel de la mort.

Qu'avez vous pensez de cette histoire ? 

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant