Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )

[ 114 ] - Envie destructrice 3

Je me réveillai en sursaut, le visage en sueur, une envie de pleurer toujours présente. Je me levai rapidement et alla d'un pas rapide à la chambre de mes filles. J'ouvris la porte et je fus soulager de les voir jouer toutes les deux silencieusement.

- Bonjour papa, dirent-elles en venant vers moi.

- Bonjour les filles, vous avez déjà pris votre petit déjeuné ? demandais-je.

- Oui, avec maman, me dit l'une.

Ne voulant pas les déranger plus longtemps, je décidai de rejoindre ma femme dans la cuisine, afin de prendre un petit déjeuné. Une fois en bas, j'allai jusqu'à elle, afin de déposer mes lèvres dans son cou, pour lui dire bonjour. Je m'installai ensuite en bout de table, où mon café m'attendait déjà. 

Heureux, je sirotai mon café tout en lissant le journal du jour. Les gros titres indiquait que j'étais à la tête de l'entreprise pour laquelle je travaillais. Moi qui pensais que mon nouveau vœu aurait annulé le premier, je m'en tire avec pas mal de chance finalement.

- Mon amour, est ce que sa te dirait d'emmener les enfants au Zoo aujourd'hui ? Une petite sortie en famille, sa fait longtemps tu ne trouves pas ? demandais-je.

- Effectivement, je suis ravis que pour une fois tu es envie de passer du temps avec nous. Je vais aller prévenir les filles, elles vont être folle de joie, me répondit-elle le sourire aux lèvres.

Je m'activai a manger mon croissant et à boire mon café, pour rapidement monter à l'étage où se trouvait la salle de bain. Je pris une douche rapidement, puis me lavai les dents. Je partis ensuite dans ma chambre, pris quelques affaires, puis je m'habillai légèrement.

Je descendis de nouveau en bas, où toute la petite famille m'attendait patiemment devant la porte d'entrée. Je savais que les filles adoraient les animaux et que le zoo allait leur faire plaisir. Nous montâmes tous en voiture, puis après avoir vérifié que tout le monde était bien attaché, je mis le contacte.

- Allez les filles, c'est partie, direction le zoo, annonçais-je.

- Wouaiiii, dirent-elles ensemble.

J'étais heureux de les voir autant enthousiaste, cela faisait tellement du bien au moral. Ma femme avait un doux sourire sur son visage, un sourire que je n'avais pas vu depuis tellement longtemps. Je venais de comprendre tout ce que j'avais ruiné durant ces années à m'acharner au travail. J'avais perdu du temps avec les gens à qui je tenais le plus au monde, ceux qui me rendait heureux.

Le feu passant au vert, je démarrai tranquillement le véhicule, mais c'est quand ma voiture se trouva au centre du carrefour, qu'un klaxon se fit entendre. Je tournai ma tête vers ma femme et c'est à cet instant que je vis une voiture arriver à vive allure. Elle nous percuta de plein fouet, le choc était tellement violent, que j'avais le sentiment que mon cœur allait s'arrêter. 

La voiture commença à faire des tonneaux, la ceinture de sécurité venait de me briser une cote, ce qui me fit hurler de douleur. J'entendais les cris de mes filles, a qui je ne pouvais pas venir en aide. Ma tête heurta violemment l'habitacle de la voiture, ce qui me mit instantanément dans les vapes...

J'ai mal partout, je ne parviens pas à ouvrir les yeux, je n'en ai même pas l'envie. Je veux hurler, hurler de douleur, j'ai le sentiment que mon corps tout entier vient d'être brisé lors de l'accident.

- Monsieur si vous êtes conscient faite moi un signe ! me demanda une voix inconnu.

- Ma famille, soufflais-je.

Un silence, puis rien d'autre. Cela me perturbais fortement, je ne comprenais pas pourquoi on ne m'avait pas répondu. J'ouvris les yeux de force, puis réitérais ma phrase. L'homme qui se tenait devant moi devint tout à coup mal à l'aise, cela se voyait sur son visage.

- Monsieur écoutez...

- Non, non, non ne me dites pas que ? demandais-je.

- Je suis désolé, il était déjà trop tard quand nous sommes arrivés, annonça-t-il.

J'avais l'impression de devenir fou, je commençais à m'arracher les cheveux les larmes coulaient à flot sur mon visage. La lumière diminuait de plus en plus et l'homme qui venait de me répondre juste avant m'attrapa par la gorge.

- Tu avais été prévenu, les vœux se paye par le sang. Malheureusement, tu n'as jamais su la valeur de ce que tu avais et tes envies de gloires t'ont détruite. La boite va disparaître de ta vie, mais tu es condamné à vivre de cette manière !

- Les gars venez, Owenn est en train d'étrangler le patience.

Une armée d'homme pénétrèrent dans le camion, afin de me libérer de cet homme. Homme qui venait de me faire comprendre, que j'étais simplement en train de payer mes actes. J'avais tout perdu, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Mon coeur était mort, je vivais par procuration, je n'avais qu'une envie mourir. J'avais brisé la vie de ceux qui n'avait rien demandé, j'étais riche, j'étais connu, mais je n'avais plus rien du tout.

***

Et voilà la fin d'envie destructrice =D

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