[ 86 ] - Infection.

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J'ai un don, un don horrible. Un don que je ne peux pas contrôler, que je ne sais pas comment gérer. J'essaye de rester dans l'ombre, d'éviter le contact avec les gens, je suis comme une malédiction pour eux, mais également pour moi-même.

J'ai en moi, un virus, un virus qui n'a aucun remède. Du moins, la médecine pense qu'il n'a aucun remède, mais je suis le remède. Le virus ne m'a jamais tué, je n'ai jamais eu de fièvre, je n'ai jamais eu le moindre symptôme. Mais je sais que je l'ai en moi.

Dès que je pose les mains sur une personne, je la contamine. Une fois que j'ai posé ma main sur elle, ce n'est qu'une question de minute, avant que son cœur ne lâche. C'est ce que je venais de faire à l'instant.

Un homme un peu insistant dans la rue, et assez désagréable comme on en voit. À plusieurs reprises, je lui avais dit de ne pas m'approcher, de partir loin de moi, qu'il le regretterait. Il prenait ça pour un jeu, mais j'insistais pour qu'il s'éloigne, il ne fallait pas qu'il me touche.

Il eut le malheur d'attraper ma main pour stopper ma course. Àl'instant même où je me retournais vers lui, mon visage se décomposa et je retirais ma main sans plus attendre. J'eus envie de pleurer, car j'allais encore tuer quelqu'un sans le vouloir et dans d'atroce souffrance.


- Mais qu'est-ce que vous venez de faire ? Je vous avez dit qu'il ne fallait pas me toucher !

- Puis quoi encore, ria-t-il. Tu n'es pas une princesse, je te touche si j'en ai envie.

- Je pense que tu vas moins rire, quand ta main va commencer à te démanger, que tu vas te gratter à t'en arracher la peau. Que ton sang va bouillir à l'intérieur de toi et que ton corps tout entier va commencer à pourrir, expliquais-je en le fixant droit dans les yeux.

- Qu'est-ce que tu m'as fait ? demanda-t-il en sentant que sa main commençait à le démanger.


Même si je prévenais, les démangeaisons étaient tellement importantes, qu'il ne pouvait pas y résister. Il était obligé de se gratter encore et encore au point de s'en arracher la peau. La peau commençait à se décoller dû à la température du corps, qui augmentait beaucoup plus que la normale.


- Je ne t'ai rien fait, tu l'as fait toi-même. Je t'avais dit de ne pas me toucher, je t'avais prévenu. Je ne suis peut-être pas une princesse reconnue, mais considère moi comme la princesse de la mort. Je te conseille de te laisser mourir et de ne pas résister, tu ne ferais qu'en souffrir deux fois plus. Tu peux appeler les secours si tu le souhaites, il ne pourront pas te sauver...


C'était son arrogance et le fait de se croire au-dessus de tout le monde, qui me fait prendre de la confiance devant lui. Je ne voulais pas qu'il meurt, mais je ne pouvais rien faire de plus. Je n'avais pas le pouvoir de guérir, mais uniquement celui de tuer, même si je ne le voulais.

Je ne sais même pas comment cette chose était venu en moi, c'était apparu du jour au lendemain, alors que je ne m'y attendais absolument pas. En prenant la main d'une amie à moi, j'ai engendré sa mort. Au début je pensais que cela était un coup de mal chance, mais en voyant que cela se produisait à chaque fois que je touchais une personne; j'ai compris. Depuis ce jour, j'évite de sortir, j'évite tout contact physique.

L'homme en face de moi avait le corps rouge et tout en sueur par la chaleur qu'il dégageait. Sa main était ensanglantée, mais il continuait à gratter. C'était l'os qu'il voulait atteindre, car c'était là que ça le démangeait. Le virus, la bactérie que j'envoyais par le toucher, provoquait la production d'un ver rongeur. Le ver ronge l'os ce qui donne les démangeaisons, la bactérie résiste à de grosse température, d'où le fait qu'elle continue de dévorer les os de la personne après sa mort.

Ses lèvres commencèrent à sécher, la température de son corps le m'était en état de déshydratation. Même en le jetant dans une piscine à dix degrés, je ne pourrais pas lui sauver la vie.

Je restais donc là, à regarder mon acte horrible d'homicide involontaire, ou de meurtre involontaire ? Je ne savais pas comment le qualifier. Je m'excusais encore une fois auprès de lui, alors que l'air qui relâchait se transformait en une fine fumé blanche. C'était la fin, était en train de brûler de l'intérieur.

***

Coucou tout le monde, comme promis voici une histoire purement inventé. Bon je dois avoué j'ai fais mieux, mais après 86 histoires, il faut réussir à trouver un sujet différent. J'ai donc pris une femme pouvant transmettre une bactérie =)

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant