Un cri, un cri strident me réveilla. Je me redressais rapidement, encore endormi, je cherchais à comprendre ce qui venait de se passer. Je croyais avoir rêver, mais ce ne fût malheureusement pas le cas. De nouveau, un cri raisonna dans toute la maison, ce qui me poussa à sortir du lit en trombe. Je quittai la chambre à coucher appelant ma femme à plusieurs reprises, mais personne ne me répondit.
Je sentais mon cœur monter dans les tours, mon souffle devint fort tout à coup. Je suivais les hurlement et plus je m'approchais, plus mon corps se faisait traverser par une vague de frisson. Il ne me fallut que quelques secondes pour rejoindre ma femme, qui se trouvait dans la chambre de mes filles. Au moment où mon regard découvrit les raisons des hurlement de Karen, mon corps tout entier se figea. Glacé, choqué, mon cœur venait subitement de s'arrêter.
A mon tour, j'hurlais. J'hurlais de douleur. Mon cœur venait de se fendre en deux, j'avais le sentiment qu'on le piétinait. Je n'arrivais pas a croire la scène que je découvrais, comment cela était-il possible ? Pourquoi est-ce que je n'avais rien entendu, alors que ma chambre n'était qu'à l'autre bout du couloir ?
Mes deux petites filles baignaient dans une mare de sang, dans leur sang. Sang qu'on avait fait coulé en vu de l'état de leur corps mutilé. Comment pouvait-on faire autant de mal a des enfants ? Qui avait fait ça ? Je ne comprenais pas. Je n'arrivais même pas a me diriger vers ma femme, qui suffoquait en se noyant dans ses larmes.
Des hommes passèrent à côté de moi, je les regardai, mais je ne trouvais pas le force de leur dire quoi que se soit. Je remarquai que c'était une équipe de secouriste, ma femme avait dû les appeler juste avant que j'arrive. Ce qui se passait devant mes yeux devint flou, j'avais le sentiment que tout se déroulait au ralentit, je n'arrivais plus a penser, a croire, à comprendre. Je n'arrivais plus à rien en réalité, toute ma vie venait de s'effondrer en un quart de seconde.
Alors que je retournais à pas lent en direction de ma chambre, j'entendis mon cellulaire sonner en provenance de celle-ci. Cependant, je n'accélérais pas le pas pour autant, je n'avais plus de force. Quand j'ouvris la porte de la pièce, mon téléphone sonnait encore. Je vis marquer " Bureau ", je tendis l'œil vers mon radio-réveil et effectivement, j'étais en retard depuis plus de quarante cinq minutes.
Je n'avais pas le choix, je devais décrocher. C'est dans un faible moment de courage que je trouvais au fin fond de moi, que je pris mon patron en communication.
- Monsieur Lush, nous vous attendons au bureau depuis presque une heure, avez vous une bonne raison d'être absent ? Vous avez oublié notre petite réunion ?
- Non, je n'ai en rien oublié cette petite réunion monsieur Edward. Un drame familiale vient de se passer, je ne pourrais pas être présent au bureau aujourd'hui, répliquais-je la gorge serrée.
- Monsieur Lush, ce n'est vraiment pas la journée à rater pour vous. Je pars en retraite et je cède ma place aujourd'hui même et c'est vous que j'ai choisi pour diriger cette entreprise. Je vous donne toutes mes années de vie, alors ramenez vous tout de suite, insista le directeur.
- Monsieur, mes deux petites filles viennent d'être assassiné, vous ne croyez pas que j'ai autre chose à faire que venir au bureau aujourd'hui, m'énervais-je.
- La famille est un frein professionnel mon cher ami, je vais jouer l'homme compréhensif, soyez présent demain à l'entreprise à neuf heure, sinon, je donne votre place à quelqu'un d'autre.
Je n'eus pas le temps de lui répondre, qu'il avait déjà coupé notre appel. Je n'en revenais pas, comment pouvait-on être sans cœur à se point ?
Soudain, un mal de tête foudroyant me prit, au point qu'il m'obligea à me mettre à genoux. Je mis la pulpe de mes doigts au niveau de mes tempes et appuyais dessus en espérant que cela passe, mais en vain. Un sifflement horrible et insupportable se fit entendre.
La douleur me fit fermer les yeux et c'est à cet instant, que j'eus comme des flashs.
Un couteau, caressant doucement les murs. Une porte qui s'ouvre. La chambre de mes filles, qui dorment profondément. De nouveau le couteau, puis du sang. Des éclaboussures de sang sur les murs, sur le sol, sur un miroir.
Miroir vers lequel je m'avance et c'est à cet instant que je découvris le visage de la personne qui venait de tuer mes filles. Je venais de faire cet acte cruel, c'était mon visage qui venait d'apparaître. Puis, je me mis soudainement à parler, mais la voix que j'entendis n'étais pas la mienne, elle était bien plus rocque ; " N'oublie jamais, chaque vœu s'achète avec une vie " disais-je avec un rire diabolique.
J'ouvris de nouveau les yeux, je venais de revenir à la réalité. J'étais en train de sombrer dans la folie, ma respiration avait atteint un stade de panique sans nom. Les larmes coulaient toutes seules sur mon visage. Ce n'était pas possible, je n'étais pas responsable de ça, j'aimais bien trop mes filles pour leur faire le moindre mal.
Je me relevais doucement, les jambes tremblantes. J'avais le sentiment d'entendre toujours cette voix, celle qui me disait encore et encore que chaque vœu s'achète avec une vie. Un coup de nerf traversa mon corps, je me mis à courir et descendis les escaliers comme un fou. Je sortis de la maison afin de rejoindre ma voiture pour retrouver cette maudite boite.
Une fois dans ma voiture, je pris la boite et la serrais très fort entre mes deux mains.
- Je veux retrouver mes filles, répétais-je à plusieurs reprises en hurlant...
***
Hey tout le monde, un peu de temps donc la suite comme promis =). Il y aura une troisième partie et peut-être une quatrième je ne sais pas encore.
Je cherche une idée de roman en ce moment je ne sais pas encore sur quoi je vais partir, de l'horreur doux, de l'horreur massacrant, un thriller casse tête. A voir très prochainement =)
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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )
HororRecueil Histoire d'horreur. Qui n'a jamais rêvé de voir les plus grands psychopathes des années quatre-vingt à nos jours se réincarner pour de nouvelles histoires d'horreur ? Ils ont terrorisé le monde entier, ils ont effrayé nos parents...