C'était l'heure, l'heure du final, il n'y avait plus qu'un meurtre avant qu'il ne fasse son entrée. Michael Myers se baladait dans les couloirs, d'un pas lent, dans un silence angoissant. Il entendait les pas des deux survivants affolés, ainsi que leur souffle épuisé. Cela ne le poussa pas à se presser, il était comme ça. Il ne courrait jamais, il connaissait l'endroit et les passages secrets comme sa poche, il pouvait passer d'un endroit à un autre en un claquement de doigts. La seule chose qu'il ne connaissait pas, c'était l'endroit menant à la sortie, car oui, il y en avait une, mais seule une personne la connaissait.
Les pas se rapprochaient de lui, il se stoppa et attendit, posté dans l'ombre. Un couteau à la main, dont la lame était aussi longue que son avant-bras. Sa vision étant habituée à la nuit, il distinguait les deux survivants courir vers lui, sans se douter que la mort attendait l'un des deux. D'un geste simple et limite peu enthousiaste, il releva le bras, qu'il replia vers lui, couteau vers l'extérieur.
Ce n'était qu'une question de seconde, Marion et Lloyd regardèrent derrière eux. La peur les rendant paranoïaques, il avait le sentiment d'être suivi. Ni l'un, ni l'autre n'imaginait que le danger se trouvait en réalité face à eux. AU moment où ils regardèrent de nouveau face à eux, c'était trop tard. Le bruit de la lame qui transperce la chair se fit entendre, un bruit d'étouffement, puis un cri suivit.
Il n'eut aucun besoin de bouger, Lloyd était venu de lui même se planter le couteau. Couteau qui lui traversa le cou dans son entièreté, ce qui était la cause du bruit d'étouffement. Marion qui tenait la main du jeune homme, la lâcha et se plaqua contre le mur, tremblante et hurlant d'horreur.
C'était la première fois depuis qu'elle était ici, qu'elle se retrouvait totalement paralysé. Elle n'arrivait plus, elle n'avait plus la force de se battre de courir pour qu'au final, un taré l'attende dans un coin. Elle ne sortirait jamais d'ici, elle le savait, elle n'aurait pas le temps. Elle se laissa glisser le long du mur, jusqu'à tomber au sol. Elle vit le meurtrier de Lloyd partir, sans même s'inquiéter pour le corps qui gisait dans son sang.
Alors qu'elle était la depuis plusieurs minutes, n'entendant que ses pleurs et rien d'autre autour. La lumière du manoir s'alluma, laissant encore plus visible la scène d'horreur qui se trouvait devant elle. Cependant, la lumière ne la fit pas bouger pour autant. Traumatisé par ce qu'elle venait de vivre, elle ne trouvait pas la force de se relever et de partir.
— C'est de cette manière que tu te bats pour ta vie ? demanda une voix.
Elle releva la tête et découvrit un homme, vêtu d'un costard. Une attitude bien classe pour une maison aussi horrifique que celle-ci. Cet homme n'était nul autre que monsieur Andrew, celui qui semblait être le larbin de ce lieu, était en réalité, le maître.
— Je me souviens de vous, dit-elle en se relevant doucement. Vous êtes...
— Le facteur effectivement. J'ai sonné à votre porte pour vous remettre un colis, qui était simplement une bombe renfermant un gaz. Une fois que vous avez refermé la porte, j'ai simplement eu à la faire sauté, puis attendre cinq minutes. Vous devez vous demander pourquoi ? rit-il. La raison est simple, je suis sûr tu peux trouver, aller je t'écoute.
— Vous êtes taré, répliqua-t-elle sèchement.
— Non ce n'est pas ça, s'amusa-t-il une fois de plus.
— Je m'en branle !
— Oh qu'elle vulgarité, j'aime ça, dit-il avant de lui attraper le cou et de la plaquer contre le mur. TU CROIS PEUT-ETRE QUE TU ES EN POSITION DE FORCE? QUE TU PEUX MANQUER DE RESPECT A TON MAÎTRE ? hurla-t-il.
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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )
HorrorRecueil Histoire d'horreur. Qui n'a jamais rêvé de voir les plus grands psychopathes des années quatre-vingt à nos jours se réincarner pour de nouvelles histoires d'horreur ? Ils ont terrorisé le monde entier, ils ont effrayé nos parents...