Élia Eaton - divergence

Chapitre 4 - Les pâtes

Je n'ai pas le temps de réfléchir que la porte de ma chambre s'ouvrit brusquement.

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Je n'ai pas le temps de réfléchir que la porte de ma chambre s'ouvrit brusquement.

- Quel est le résultat de ton test?!?!

Ouille, ouille, ouille... Marcus à l'air pire que pas content. Je crois que même un audacieux aurait eu un frison en le voyant comme ça...

-Élia Eaton! Je t'ai parlé! Et tu sais que je n'aime pas répété!

Rectification, tu ne m'as pas parlé, tu m'as crié dessus.

- Je suis désolé Marc...Père.

Il ne tolère pas que je l'appelle Marcus et il me l'a fait comprendre à mainte reprise d'une manière pas approuvé par tout le monde...

- Donc, j'aimerais bien avoir une réponse à ma question.

Qu'est-ce que je fais! Je ne peux pas lui dire que je suis "diver-quelque chose". Ni que je vais, sans aucun doute, partir chez les audacieux.

- Je suis altruiste... dis-je timidement.

Il parut un petit peu soulagé. Mais pas totalement...

- Es-tu sûre Élia? Tu sais, c'est mal mentir...

Non, je ne suis pas 100% sûre d'être altruiste. Mais, je suis sûre à 99,99% que tu es allé voire Jeannine pour qu'elle t'installe un détecteur de mensonge dans la tête.

Je baissai la tête pour regarder le sol avant de dire:

- Oui, je suis sûre.

- Bien, ce soir je ne vais pas être à la maison. Je dois aider pour organiser la salle pour la cérémonie du choix. Je compte sur toi pour ne pas faire de bêtises et te coucher à une heure raisonnable. C'est compris?

- Oui, bien sûr....

- Bon je te laisse, à demain.

Il s'approcha de moi et me fit un bisou sur le front. ATTENDEZ, QUOI?!? La dernière fois que Marc-chose m'a apporté une preuve d'amour (nda: est-ce que c'est français?) c'était aux funérailles de maman parce qu'on était en public.

J'entendis la porte d'entrée claquer. J'étais tellement sous le choc que je n'avais même pas remarqué qu'il était parti.

C'est quand même bizarre. Mais, je pense que ma vie en général est bizarre.

Je décide de me mettre dans d'autres vêtements vu que je suis seule et qu'il commence à faire chaud dans mes collants. Je décide donc de prendre mon pantalon d'éducation physique avec un t-shirt de pyjama. Je défais mon chignon parce qu'il est trop serré et m'en refait un plus mou, laid.

3:42, il est trop tôt pour manger. Je pourrais dessiner. Je regarde mon bureau, ou je pourrais terminer le ménage que j'ai commencé... Je décide d'accrocher le dessin de ma mère au mur au-dessus de mon bureau.

Je sais que si mon père le voit avant que je sois parti, ça va mal aller.

Mais, je prends quand même le risque. Je vais devenir une audacieuse, aussi bien me pratiquer maintenant.

Ouais... Moi, Élia Eaton, je vais devenir une audacieuse. Jamais je n'y avais vraiment pensé. Jamais je ne m'étais imaginée en tenue noire. Ou même, jamais j'ai pensé revoir Tobias plus de deux heures. Mais maintenant, ça va être possible.

Ellipse de 2 heures

J'ai enfin terminé mon ménage... Mais, enfaite il m'aura servi à rien. Je ne vais même pas pouvoir l'apprécier, parce que je vais être parti! Mais, ça ne me dérange pas.

Je m'en vais en bas, dans la cuisine pour me faire des pâtes. Je vais en profiter, Marcus n'est pas là et c'est mon dernier souper (dîner pour les européennes) d'altruiste...

Donc, au menu pâtes blanches avez  un soupçon d'huile d'olive et une pincée de sel. Laissez mes délires en paix, ok? Ça sonne beaucoup mieux que "pâtes avec de l'huile d'olive et du  sel".

Je prends une casserole, met de l'eau dedans et la met à bouillir. Je vais prendre une chaise dans la salle à manger parce que Marcus range les pâtes en hauteur pour qu'elle soit loin de la porter des enfants...

Mais, je connais tout les recoins de la maison. Je connais tout les cachettes secrète de Marcus. Donc, je connais la cachette des pâtes. C'est la deuxième tablette de l'armoire en haut du frigo.

J'ai le choix entre des spaghettis ou des pennes. Je veux pas passer pour la petite capricieuse mais j'aime pas les spaghettis. C'est trop long à manger. En plus, maladroite comme je suis, je m'étouffes à chaque fois que j'en mange...

Je prends donc les pennes. Est ce que vous savez ce que c'est des pennes? Non? C'est les pâtes qui ressemble à un tuyau... En tout cas... Je met les pâtes à cuire et j'attend dix minutes quelles soient prête.

Ça fait dix minutes! J'ai faim... Vraiment faim... Je suis une mauvaise altruiste... Pas grave.

J'assaisonne mes pâtes et me met à table. c'est tellement bon des pâtes... Mmmh... 

En moins de dix minutes j'ai terminé de manger. Je décide de faire la vaisselle pour pas que Marcus sache que j'ai mangé des pâtes. Après avoir fais la vaisselle, je décide de prendre un bain.

Je fais donc couler l'eau et pendent se temps, je me déshabille et me nettoie le visage.

J'arrête l'eau et met mes pieds dans l'eau chaude. Puis, je m'assois dans l'eau. Finalement, je met tout mon corps sous l'eau, y compris ma tête. Je compte les secondes. Cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize... Après quatorze secondes, mes poumons commençais à brûler. Je décidai donc de sortir ma tête de l'eau.

Dès que ma tête fus complètement sortis de l'eau, je commença à tousser. Mais quelle idée j'ai eu de faire ça...

Je restai au moins vingt minutes avant de sortir. Quand je sortis de la salle de bain, j'allai regarder sur ma montre l'heure qu'il était. 19:03. Je décidai d'aller dans ma chambre me coucher.

Oui, il est tôt, mais cette journée m'a épuiser. En commençant par le test qui m'a vidé d'énergie.

Je me demande si j'avais choisi le fromage qu'est ce qu'il ce serais passé. Mais, ça je ne le saurai jamais.

Je sentis mes paupière se fermer toutes seules et je me fis bercer par les bras de Morphée... 

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