Pour toujours et à jamais

19. Liés pour la vie, pour la mort

Une fois hors de vue de pince je courais vers mon ami et l'étreignis. Ce n'était pas qu'il m'avait manqué mais nous avions réussi! Désormais nous avions le livre complet et nous pourrions comprendre ce qui nous est arrivé à Drago et moi.

-Blaise nous l'avons! Et en entier! On t'a attendu pour l'ouvrir.

Drago arriva et on s'assit sur une petite table dans un coin de la bibliothèque. J'ouvrais le livre à la page correspondante et laissais à Blaise les soins de le lire.

-"vinculis aeternis ou les liens éternels, raconte que ceux dont la potion entre en contact avec la peau reçoivent le présent d'un avenir commun, lié à l'autre personne ayant été en contact avec la poudre. Ils ressentirons toutes les merveilles que l'autre individu ressent, sauront tout sur lui, même ses secrets les plus profonds. Ils ne feront qu'un."

-...

-...Il nous est arrivé... ça ?

-On dirait Dray mais, ce qui est bizarre c'est que votre cas n'est pas totalement identique au livre aucun des deux ne lit les pensées de l'autre n'est-ce-pas ? Et puis vous ne ressentez que lorsque l'un de vous souffre c'est vraiment ça ce qu'ils appellent "toutes les merveilles que l'autre individu ressent" ?

Blaise avait fortement envie de rire moi je n'arrivais pas à dire un mot et Drago il ... avait de la haine dans son regard. Autant qu'il aurait put tuer quelqu'un. Il se leva et se dirigea vers la sortie. Bouche grande ouverte, je tournais le visage vers Blaise puis la porte en espérant qu'il comprenne. Ouf. Il poursuivait Drago dans le couloir. Je mis quelques secondes de plus à me remettre et à les rejoindre, le gros livre dans les bras.

-Dray tu vas où la ?

-Chez les Serpentard. Tuer Parkinson.

-Calme toi d'abord on l'interroge.

Attendez "d'abord" ? je ne comprenais pas tout à fait Blaise à cet instant mais je le laissais faire.

J'attendais sur un banc que les deux Serpentard reviennent. Ce n'est pas deux mais trois longues capes qui apparurent devant moi. Drago tenait fermement Pansy par le bras, il la jeta violemment sur le banc à côté de moi.

-Explique nous ce que tu as fais maintenant!

-Drago je...

-PARLE!

Le ton plus qu'autoritaire la jeune fille prit peur et se mit vite à parler.

-La potion là est de la magie noire. Cette potion se fabrique sous forme de poudre qui peut être déposée sur le corps ou bien diluée et avalée. Vous avez lu dans le livre ses effets malheureusement je l'ai un peu raté... quoi qu'il en soit, la page est arrachée et disparue depuis des années. L'époque où le défunt professeur rogue était élève ainsi que les parents de Potter, Rogue avait trouvé ce livre et avait essayé la potion. Malheureusement il était tombé et l'avait renversé sur un chat et une chouette. La potion était merveilleusement réussie, malgré cela il avait été énervé de ne pas la partager avec Lily et de l'offrir bêtement à un... chat que de rage il avait arraché la page et l'avait jeté dans la salle sur demande. Je l'ai trouvé en passant à côté, elle s'est ouverte sur ça et un carnet qui détaillais cette histoire et j'ai voulu... j'ai essayé. Mais j'ai fait la même erreur que Rogue, j'ai trébuché. Je vous ai mis tous les deux dans cette histoire, désolée Granger.

Après le récit de Pansy, Drago s'est calmé, mais, toujours en furie, il nous attrapa toutes les deux par le bras et dit à Blaise de nous suivre avec le livre.

En moins de deux nous étions devant le bureau de la directrice.

-Messieurs Malefoy et Zabini, miss Granger et Parkinson que me vaut cette visite disont... surprise ?

-On a retrouvé le livre! En entier madame!

-Ne criez pas ainsi monsieur Zabini un peu de tenue passez moi donc cela.

Mc Gonagall ouvrit le livre à la page maintenant réparée. Elle figeait un regard interrogatif sur le gros livre.

-Avez-vous vérifié que c'est ce qui était arrivé à vos amis ?

-Dis le Parkinson.

Drago avait dis cela d'une voix étonnement calme, alors qu'il était en furie en venant ici.

-Madame j'ai renversé la potion sur eux... elle est ratée mais quelques effets se sont produits...

-Ils ressentent les douleurs l'un de l'autre et je pense que si l'un venait à mourir, l'autre mourrait aussi.

Je levais les yeux vers Zabini. Que venait-il de dire?

-Merci. Monsieur Zabini, mademoiselle Parkinson, vous pouvez disposer. Revenez plus tard mademoiselle Parkinson nous discuteront de votre sanction.

Une fois les deux Serpentard partis, elle nous incita à nous asseoir Malefoy et moi. Ni une ni deux, Malefoy prit la parole sans permission.

-Avez-vous un contre sort? Ou de quoi inverser les effets de la potion ?

-Monsieur Malefoy nous parlons là de magie noire. Il n'existe rien pour contrer cela.

-C'est impossible! Il y a forcément quelque chose faites quelque chose!

-Monsieur Malefoy je vous prierais de bien vouloir vous calmer.

Alors qu'il allait se lever et surement détruire tout le bureau de la directrice, je lui pris la main sans réfléchir.

-Écoute la je t'en prie.

Il détendit ses muscles et tourna le visage vers Mc Gonagall.

-Les enfants je suis navrée que la bêtise de votre camarade vous pousse ainsi à être... liés. Malheureusement, la seule chose que je peux vous dire, c'est de veiller l'un sur l'autre et de ne pas vous quitter. Vous vous retrouveriez à l'infirmerie de toute façon. Vous allez devoir vivre et cohabiter ensemble.

J'étais un peu sous le choc, mais j'entendais ce qu'elle disait. Vivre avec Malefoy. C'était ça mon avenir?

Nous nous levions quand elle interpella Malefoy. Ils me firent signe de partir je n'ai donc pas entendu la suite de leur conversation.

Drago est sorti quelques secondes après moi. Elle n'avait pas du lui dire grand chose. Zabini et Parkinson attendaient devant le bureau.

-Alors ?

-Alors à cause de cette gourde je dois rester avec la cruche de Gryffondor qui dort dans les couloirs!

-Dray je...

-M'appelle pas comme ca! Toi et moi on est plus amis.