Pour toujours et à jamais

23. Grangy

Pdv de Hermione.

Je me réveillais entourée par deux bras musclés. Je me souvenais de l'incident de la nuit. Je me retournais et rougissais. Je n'avais jamais vu le corps de Drago et merlin qu'il était musclé. J'essayais de sortir de ses bras mais on aurait dit qu'ils étaient en brique. Impossible de le faire bouger ne serait-ce que d'un centimètre.

-Drago. Drago.

-Uhmm...

-Drago réveille toi ou je te gifle.

-Il est trop tôt j'ai sommeil...!

-Oui mais pas moi. Laisse moi sortir.

-Aller reste ton corps il est tout chaud c'est agréable.

Il ne savait sûrement pas du tout ce qu'il disait et il me ramena à lui me forçant à rester. Je regardais son visage et lui caressais les cheveux. J'étais tombée amoureuse de mon ancien ennemi. Mais dans quel monde vivons-nous ? Notre relation était trop ambiguë, il fallait la mettre au clair.

___.___

C'était le matin du réveillon et, comme je partais chez les Weasley le soir, j'avais décidé d'offrir mes cadeaux pour les Malefoy maintenant. J'avais offert une parure à Narcissa composée d'un collier de perle fines et de boucles. J'avais eu plus de mal à trouver le cadeau de Drago mais j'étais sure qu'il allait lui faire plaisir.

-Et moi j'ai pas de cadeau ?

Un fou rire nous prit avec Narcissa.

-Si attends donc.

Quelque chose gratta la porte du salon. Je me levais pour ouvrir. Une petite boule de poil blanche entra, un magnifique chat plus blanc que neige se dirigea vers Drago et lui ronronna dans les jambes.

-C'est...

-Ton chat.

Je lui adressais un sourire amical. Il avait l'air si heureux.

-Quel beau chat. Merci Hermione, il va le rendre heureux c'est la seule chose dont il avait besoin.

Je me dirigeais vers Malefoy et son chat qu'il tenait dans les bras.

-Je vais l'appeler Grangy. Comme ça je me rappellerais qu'il vient de toi.

Nous avons ensuite pris un fabuleux festin avec plus de nourriture qu'on ne peux en compter. Les Zabini et les Nott nous avaient rejoints et nous avions passé une très agréable soirée. Vers minuit, je m'éclipsais pour me rendre chez les Weasley. En arrivant un homme m'attendait adossé contre la table. Je pris peur car dans la pénombre je ne le voyais pas. Après un lumos, je me rendis compte que ce n'était que Harry.

-Tu m'as fais peur gros bêta!

-Bonsoir à toi aussi Hermione, as-tu passé un bon réveillon ?

-Merveilleux et toi Harry ?

-Très Weasley.

-Tu m'as manqué.

-Toi aussi allez viens là.

Il me serra dans ses bras et nous montâmes nous coucher.

___.___

Noël était passé depuis quelques jours, j'avais passé de très bonnes fêtes chez les Weasley, malheureusement toute bonne chose à une fin.

J'étais de retour au manoir Malefoy dans lequel Grangy rendait la vie plus joyeuse. Il venait dormir avec moi quelques soirs sous le regard jaloux de Drago. Une fois alors que j'étais dans ma chambre, quelque chose d'inattendu s'est produit. Je sortais de la douche, juste une serviette qui était assez courte, sur moi et mon soutien-gorge en dessous quand Drago débarqua.

-Hermione tu as...

Ébahit. il ne bougeait pas d'une semelle.

-Drago! Que fais-tu ici ?

-Je je...

Il secoua la tête et se dirigea vers moi pour m'embrasser. Il y avait de la douceur dans son baiser mais beaucoup d'envie. Moi aussi j'en avais envie. Je l'attendais depuis tellement longtemps. Je passais mes mains sur sa nuque et dans ses cheveux. Il attrapa mes cuisses et me souleva pour que je les enroulent autour de lui. C'était bon de sentir son corps, je n'avais plus envie de le lâcher. Il me déposa sur le lit, avant de s'agenouiller au dessus de moi.

-Tu es prête ?

-Oui.

-Tu en as vraiment envie ?

-Oui.

Et il plongea sa tête dans mon cou, me couvrant de baiser. Il retira ma serviette d'un coup, et continua ses baisers le long de mon corps. Je commençais à lui retirer sa chemise lorsque il s'attaqua à mon soutien gorge. Voyant qu'il n'y arriverait pas, je rigolais et l'aidais. Il retira son pantalon et l'on a passé la plus merveilleuse des nuits. Après notre moment intime, je m'étais tournée dos face à son torse et je m'endormais, bercée par les baisers qu'il déposait sur mon dos.