Chapitre trois.

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Je suis prête pour ce soir. J'ai mis une robe noire et des baskets blanches. En général, je la mets avec une veste en daim de couleur marron, mais je cherche la veste bordeaux de Jacob pour ce soir. Elle n'est plus dans ma chambre. Je ne me suis pas plus maquillée. Je suis restée comme j'étais coiffée et maquillée de la journée.

En descendant au salon, je remarque que Sean, Gabriel et Nelson sont déjà là. Mes yeux se posent sur Jacob. Il porte son jean noir que j'adore avec un haut blanc qui laisse apercevoir ses muscles. Sa tenue est agrémentée de la fameuse veste bordeaux que je cherchais.

- Je l'ai cherché pendant dix minutes, râlé-je. Salut, les garçons.

- Tu as encore pris des seins toi, non ? me demande Nelson en me faisant la bise.

- J'ai dit quoi les gars ? Pas touche. C'est la règle.

- On regarde juste, se défend Sean.

- Vous êtes irrécupérables, souris-je en secouant la tête.

Je m'apprête à m'asseoir quand la sonnette retentit. Étant la seule debout, je vais ouvrir la porte. Je me retrouve nez à nez avec Camille, Matt, Parker et Alexie. Je force un sourire avec les filles. Ils entrent dans le salon. Camille court vers Jacob pour le prendre longuement dans ses bras.

Elle a beau être la meilleure amie de mon frère, je ne l'aime pas. Je la déteste. Peut-être tout autant qu'Alexie. Camille joue de ses charmes sur tous les garçons présents dans cette pièce et plus particulièrement sur Jacob. Il est vrai qu'elle a plus d'atouts que moi. Tout d'abord son accent français, ses longs cheveux bruns, ses petits yeux verts, sa taille digne d'un mannequin et son style vestimentaire. Elle s'habille à la mode parisienne, comme une femme. Je ne compte plus le nombre de fois où elle s'est faite draguer sur son accent puis s'en vanter en disant qu'elle venait de Paris pour faire ses études ici. C'est sur mon frère qu'elle jette son dévolu alors qu'il y a des tas de garçons tous plus beaux les uns que les autres juste autour d'elle. Je ne l'aimerais jamais.

Je me jette sur le fauteuil en soupirant. Elle m'a énervé. Je prends mon téléphone pour traîner un peu sur les réseaux sociaux. Je n'arrive pas à me détendre. Je soupire encore plus fort avant de ranger mon téléphone. La soirée commence bien. J'aurais peut-être dû rester dans ma chambre pour regarder une série. Je frotte mes mains sur mes bras pour me réchauffer. Je suis une grande frileuse. J'ai toujours besoin d'être habillée chaudement même à la maison.

- On peut commander les pizzas ? demande Camille à Jacob.

Je roule des yeux. Jacob acquiesce. Il pose les yeux sur moi. En me voyant frotter mes bras, il s'approche et vient derrière moi. Il retire sa veste et la pose sur mes épaules. Je me précipite de mettre mes bras dedans et je la resserre contre moi. J'adore sentir son odeur sur moi. Je préférerais être dans ses bras, mais je peux me contenter de sa veste.

- Pourquoi tu n'as pas mis de veste ? Tu sais très bien que tu es frileuse.

- Je cherchais la tienne, mais c'est toi qui l'avais.

- Il suffisait de me le demander, mon cœur.

J'affiche un petit sourire en coin. J'aime tellement lorsqu'il me donne des petits surnoms. Je suis la seule à qui il en donne. Même Camille n'y a pas le droit. Il n'y a que moi. Il m'embrasse la joue.

Je me lève pour aller commander les pizzas après leur avoir demandé ce qu'ils voulaient. Alexie a demandé à avoir une petite pizza car « ce n'est pas bon pour le régime ». Sait-elle qu'une pizza, petite ou grande, n'est quand même pas bonne pour le régime ? Elle ferait mieux de manger une salade plutôt qu'une pizza. Cette fille est déjà mince comme un clou.

Nous ne devions pas [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant