Sur les traces de mes ennemis - Tome 2 [Terminé]

Chapitre 13 : Des retrouvailles émouvants

Je ne peux pas l'aveugler une nouvelle fois avec ce brouillard ni même la contourner. Je n'ai malheureusement pas le choix, je dois lui décocher une flèche dans le bras gauche comme ça, elle ne pourra plus utiliser son pistolet. Je vais donc en profiter pour passer discrètement derrière elle, je prépare deux flèches et les tire à sa droite pour la distraire. J'arme une dernière flèche en visant son épaule, je tire et la transperce. Elle s'écroule au sol, en hurlant, j'en profite pour passer dans son dos et traverser le pont.

«—Je vais te faire la peau, hurlé-t-elle.

Mais, une fois de l'autre côté, j'aurai gagné. J'arrive devant la première examinatrice qui me demande les numéros.

—Les voici, madame, dis-je en les donnant mon numéro et celui de ma cible.

—Tu as bien les bons numéros, félicitation, tu es qualifiée pour l'épreuve finale. Que quelqu'un vienne la soigner !

Mon adversaire arrive du pont en hurlant que je n'arrivai pas vivante à cette épreuve, elle pointe son revolver de sa main droite, pourtant blessée, et l'examinatrice se mets devant moi et lui dit :

—Tu as perdu, arrête-toi là, ça vaudrait mieux pour toi.

—Jamais ! Si elle meurt, il ne resta plus que moi, j'aurai donc gagner.

Elle s'apprête à tirer quand un vieil homme arrive et attrape la balle sans effort avec deux doigts, il la regarde et lui dit :

—Ce n'est pas bien d'agresser ainsi un des examinateurs, désolé, mais ton examen s'arrête ici-même.

Je m'évanouis, épuisée, et entends l'examinatrice crier "dépêchez-vous, elle est à bout de force". Peu après, je perds connaissance tout en me demandant si ça va aller pour la suite.

Je me réveille en voyant un plafond qui est inconnu à mes yeux. Je sens un objet tirer mon bras, je possède une perfusion à moitié vide, puis, je vois Ine endormie à côté de moi, un médecin vient me voir et me dit.

—Bonjour, comment vous sentez-vous ?

—Je me sens bien, merci, je suis juste un peu fatiguée. Excusez-moi, mais combien de temps ai-je dormi s'il vous plaît ?

—Vous avez dormi pendant 8 heures d'affilée mademoiselle. De ce que j'ai compris, la dernière épreuve ne commencera que demain dans la matinée.

Je soupire, soulagée.

—En tout cas, vous êtes hors de danger. Vous allez voir mal à la jambe droite encore quelques jours, mais sinon tout va bien, je vous retire la perfusion et vous pourrez y aller.

—Merci beaucoup.

Il finit, puis partit en me souhaitant bonne chance pour la suite, je secoue doucement Ine qui se réveille avant de me sauter dans les bras, elle me dit, les larmes plein les yeux.

—J'ai eu si peur que tu ne te réveilles pas...

Je la prends dans mes bras et lui dis que je vais mieux, mais elle ne s'arrête pas de pleurer pour autant.

—Désolée de t'avoir inquiété, ça va aller maintenant... Il est tard, ça te dirait qu'on aille dormir dans une vraie chambre ?

Je me lève, mais j'ai encore un peu de mal à poser ma jambe droite, mais ça ne me fait presque plus mal, nous allons dans la chambre de la dernière fois. Ine n'arrête pas de pleurer et de me tenir tout le chemin. Une fois arrivée, je me mets en sous-vêtements pour mieux dormir puis me glisse sous la couverture, Ine fait de même. Elle s'accroche à moi comme si j'allais subitementdisparaître.

—Ne t'en fais pas, je ne vais pas partir dans la nuit.

—Oui, mais j'ai tellement eu peur que tu meurs et me laisse seul à nouveau, je ne veux plus revivre ça...

—Je te promets que je ne te quitterai pas, tu ne seras plus jamais seule.

Sur ces mots, Ine s'endort comme un bébé, tout en restant collé à moi. Je trouve ça un peu mignon, puis, m'endort à mon tour en me disant que demain nous allons passé la dernière épreuve.