Chapitre 1

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Tu mets la robe argentée ou je te tue ! Me crie Julia du coin-cuisine, comme je l'appelle. Un espace cerainement pas assez grand pour le considérer comme une cuisine à part entière.
Je suis passée d'une maison vistorienne, pleine d'échos et de recoins, dans la banlieue de Chicago, à un appartement adorable de l'East Village. De la taille de mon salon. J'exagère à peine. Ça a l'air encore plus petit depuis que j'ai déballé mes cartons et tout installé, avec mes deux meilleures amies au millieu. Le salon-salle à manger-coin-cuisine est encadré par d'immenses baie vitrées mais ça fait plus aquarium que palace. Julia est en ville pour le week-end et la fête de ce soir, et elle m'a déjà demandé dix fois pourquoi j'ai choisi un appartement si petit.
À vrai dire, je l'ai choisi parce qu'il est différent de tout ce que j'ai connu jusque-là. C'est aussi la première chose qu'on trouve quand on arrive a New York sur le coup de tête.
Devant le mirroir de la chambre, je tire sur l'ourlet de la mini-robe à sequins. Mes jambes, qu'on voit dans leur intégralité, sont pâle à faire peur. Et je vais montrer ça ce soir ? Je me gifle intérieurement, mon premier réflexe a été de me demander si Andy trouverait ça trop voyant. En fait, je réalise que j'adore l'idée. Je dois absolument me débarrasser de ces vieux automatisme qui me renvoient à Andy. Au plus vite.
- Donne moi une seule bonne raison de ne pas porter ça ce soir !
Chloé entre dans la chambre, sa robe d'un bleu profond flotte autour d'elle comme une aura. Elle est éblouissante, comme d'habitude.
- Je n'en vois aucune. On va boire et danser, montrer ses jambes c'est la base.
- Mes jambes jusqu'en haut des cuisse ? J'en suis encore au stade << fille fraîchement célibataire et coincé >>
- Il y aura plein de fille là-bas qui se baladeront les fesses a l'air. Tu n'auras rien d'une extraterrestres avec une robe même ultra courte, si c'est ce qui t'inquiète. D'ailleur, il est trop tarp pour changer d'avis, la limousine est en bas conclut t'elle, en jetant un coup d'œil par la fenêtre.
- C'est toi qui devrait montrer tes fesses, après trois semaine en France à bronzer nue au soleil, un coktail à la main !
Chloé me sourit avec un clin d'œil er serre mon bras.
- On n'y vas, ma belle, j'ai passé c'est dernières semaines avec mon BB, je suis plus qu'impatiente que j'aimais a l'idée de passer une soirée entre filles !
Nous nous installons dans la voiture qui nous attend et Julia débouche le champagne. Après une gorgé de bulles pétillante, j'ai l'impression que le monde s'évapore. Rien n'existe plus à part trois jeunes amies dans une limousine qui dévale les rues à vive allure pour célèbrer un nouveau départ.
Et, ce soir, on ne fête pas seulement mon arrivée, Chloé Mills va se marier, Julia est là en week-end et la nouvelle Sara célibataire doit vivre un peu
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La boîte de nuit est sombre, assourdissante de musique et pleine à craquer de corp en train de se tortiller sur le dance-floor, dans les couloirs, contre le bar. Une DJ mixte sur une petite scène, des flyers placardé à l'entrée promettent qu'elle est la toute nouvelle et très sexy Dj Chelsea.
Julia et Chloé semblent être dans leur élément. J'ai passé la plus grande partie de mon enfance et de ma vie d'adulte dans des évènements mondains calmes et formels. Je réalise que je suis en train de me débarrasser de mon existence sans vagues passée à Chicago, pour vivre le rêve new-yorkais.
C'est parfait.
Je me fraye un chemin jusqu'au bar, les joues rouges, les cheveux humides et les jambes, douloureuse à force de rester debout. (Un lointain soivenir, où donc ai-je passé ces dernières années ? Certainement pas en boîte de nuit !)
Je crie <<S'il vous plaît ! >> en espérant attirer l'attention du barman. Sans avoir aucune idée de ce qu'ils contenaient, j'ai déjà commandé un Slippery Nipple, un Orgasm et en Sex And The Beach. À cette heure-ci, la boîte est si bondée, la musique si forte, qu'il ne me voit même pas, OK, il ne sait pas ou donner de la tête mais, quand même, faire des shooters aussi lentement, c'est agaçant. En plus, j'ai une amie tout juste fiancée en train de mettre le feu au dance-floor et une autre en manque d'alcool.
Je m'égosille en frappant me bar<<Hé-Ho>>
- Il fait exprès de t'ignorer, hein ?
Je regarde par-dessus mon épaule ( et plus haut encore) l'homme collé contre moi, au bar. Il a la taille d'un sequoia, ou presque ! Il designeble barman d'un signe de tête pour être sur de se faire comprendre.
- Il ne faut jamais crier sur un barman, princesse. Surtout s'il sait ce que tu vas prendre, Pete déteste faire des coktail de fille.
Bien sur. C'est bien ma chance de rencontrer un mec sublime alors que je viens de jurer que tout ça, c'est fini pour moi. Un type avec un charmant accent so british. Le destin se fout de ma gueule.
- Et comment sait tu ce que je vais commander ?
Mon rictus s'elargit. Lui aussi me sourit, il a tout de même l'air moins ivre que moi. Sans tout les shooters que j'ai ingurgité, j'aurais à peine fait attention à lui. Une Sara sobre aurait repondu par des monosyllabe et un hochement de tête gêné. Ça aurait été tout.
- Je vais peut-être commander une pinte de Guinness. Qui sait ?
- Impossible ! Je t'ai vu commander des petits verres violets toute la soirée.
Il ma observé toute la soirée ? Je n'arrive pas a la savoir si je trouve ça fantastique ou angoissant. Je pivote sur mes talons, il suit mes mouvements. Il a un visage carré à la machoiche marquée, des pomettes saillante et des yeux lumineux. Une fosette se creuse sur sa joue gauche quand il sourit. Ce mec mesure bien plus d'un mètre quatre-vingt-dix, explorer son torse pourrait me prendre des année.
Le barman se retourne et jette un coup d'œil au type à côté de moi. Mon bel Anglais hausse à peine la voix. Grave et profonde, elle porte sans effort.
- Trois doigt de Maccalen's, Pete, et quelque chose pour mademoiselle. Tu l'as fait attendre !
Il tourne vers moi, avec un sourire qui a pour effet d'infuser une chaleur suspecte dans le ventre
- Combien de doigt pour vous ?
Ses mots résonnent dans mon cerveau, et soudain, de l'adrénaline coule dans mes veines
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
Innocence. Il se concocte une expression d'un angélisme diabolique. Et ça fonctionne. Même si, aucun doute, on ne peut déceler chez ce type le moindre brin d'innocence.
- Est-ce que tu vient de m'offrir trois doigt ?
Il se met à rire, pose sa main imense sur le bar entre nous. Ses doigt sont du genre à pouvoir faire disparaître un ballon de basket
- Deux devraient suffire pour commencer, princesse.
Je le fixe avec intensité. Es yeux sont joueurs, il se tient près mais pas trop, suffisamment pour que je comprenne qu'il a choisi ce côté du bar pour me parler.
- C'est un sous-entendu ?

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Voici le premier chapitre, il est un peu long donc si vous voulez que je les raccourcise pour faire plus de chapitre dit le moi en commentaire, bisous bisous 😘

beautiful strangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant