Chapitre 20

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PDV de MAX

Mon téléphone vibre de l'autre côté de la pièce. Je jette un coup d'il pour vérifier que tout est en place et je reprend l'ascenseur pour redescendre dans l'entrée.

Le bruit de la porte la fait sursauter dans le taxi. La voir dans une position d'attente, peu sûrs d'elle, me fait bander terriblement.

Doucement, mec. Laisse-là entrer avant de là défoncer me dis-je dans ma tête.

-Salut, dis-je en me penchant pour l'embrasser sur la joue. Tu es splendide.

Son odeur m'est déjà familière, une senteur d'été et d'agrumes. je ressors de l'immeuble pour régler le chauffeur en me tournant vers elle alors que la voiture s'éloigne.

-C'est assez présomptueux de ta part.

Elle relève les sourcil. Ses cheveux sont brillants légèrement ondulés ce soir, sa mèche tient avec une petite barrette argentée. J'imagine à quoi ils ressembleront tout à l'heure quand sa petite barrette collet-monté aura disparu. Ses cheveux seront emmêlés, en désordre,, quand je l'aurai baisée.

-Surtout quand on sait que je l'ai déjà payé. Ajoute t'elle.

Je regarde dans la direction du taxi avant de secouer la tête avec le sourire.

-Le manque de confiance n'a jamais été mon fort.

-Parce que tu n'as aucun complexe, peut-être?

-Non, C'est pour ça que je te plais.

-Plaire, c'est un bien grand mot, dit-elle en grimaçant.

-Touché, petite diablesse.

Je souris en ouvrant la porte et en lui faisant signe d'entrer.

Nous restons silencieux en montant dans l'ascenseur, pendant quelque secondes que dure notre trajet, l'atmosphère s'alourdit entre nous, nous sommes concentrés sur la suite.

Les portes s'ouvrent directement sur l'entrepôt mais, au lieu d'entrer, Sara se tourne pour me faire face.

-Avant qu'on entre, dit-elle en désignant la pièce de la tête, j'ai besoin que tu me dise qu'il n'y a pas de chaînes ou de matériel à l'intérieur.

Je me met à rire, en réalisant à que point ce lieu à tout pour l'effrayer, combien elle à dû me faire confiance pour venir jusqu'ici. Je me promets de faire en sorte de ne pas la décevoir.

-Il n'y a pas de chaîne ni de fouets, je le jure.

Je me penche pour embrasser son oreille.

-Peut-être quelques claques sur les fesses mais on verra bien comment ça se passe, hein?

Je tapote le bas de son dos avant de marcher derrière elle.

-Waouh, dit-elle.

Ses joues rougissent instantanément au moment ou elle passe le seuil de la porte. Tellement de contradictions.

Je la regarde avancer dans la pièce, tournant et virant. Elle porte une robe portefeuille bordeaux, ses jambes interminables culminent ses deux hauts talons noirs.

-Waouh, répète-t-elle.

-Ravi que ça te plaise.

Elle glisse un doigt le long d'un large miroir d'argent et plante ses yeux dans le reflet des miens.

-Je sens que tu as pensé à un thème, là.

-Si par thème tu entends te regarder prendre ton pied, alors oui.

Je m'assois dans 'embrassure d'une large fenêtre en étirant mes jambes devant moi.

-J'adore te regarder jouir. Mais plus encore, j'adore la manière dont tu jouis d'être regardée.

Ses yeux s'agrandissent, comme si je l'avais choquée.

Je me tais. Est-ce que je l'ai mal comprise?

Pour moi, il est clair qu'elle est plutôt exhibitionniste et plus que fascinée par le désir d'être vue.

-Tu sais, j'adore regarder des photos de toi nue. Je sais que tu aimes être baisée en public. Est-ce que j'ai mal compris ce que nous faisions ici?

-C'est juste que de l'entendre dire tout haut qui me surprend.

Elle s'éloigne et marche dans la pièce, en se regardant dans tout les miroirs.

-J'imagine que j'ai toujours pensé que les gens que les gens aimaient ce genre de choses, mais pas moi. Ca semble ridicule, n'est-ce pas?

-Ce n'est pas parce que tu as vécu jusque-là était différent que c'est ce que tu aimais.

-Je ne sas pas si je comprend totalement ce que j'aime, lance-t-elle en se tournant vers moi.

En fait, je ne suis pas sûre d'avoir suffisamment d'expérience dans la vie pour le savoir réellement.

-Eh bien, ici tu es dans un entrepôt avec une méridienne de velours rouge au milieu de la pièce et des miroirs tout autour. Je suis heureux de t'aider à te faire une idée.

Elle rit en s'approchant de moi.

-Cet immeuble ne t'appartient pas.

-Tu as encore fait des recherches, à ce que je vois.

Elles pose son sac contre le mur et s'assoit sur la méridienne en croisant les jambes.

-Je voulais en apprendre d'avantage en dehors de ce que l'on peut lire dans les colonnes des tabloïd. Et m'assurer que tu ne comptais pas rejouais Massacre à la tronçonneuse.

Je secoue la tête en riant, surpris d'être aussi soulagé qu'elle ne soit pas venue à l'aveugle.

-Il appartient à un de mes clients.

-Un clients fétichiste des miroirs?

-Je ne sais pas ce que tu as pu trouver dans tes recherches, mais j'ai deux associés, avec chacun son domaine d'expertise. Will Summer en biotechnologie et James Marshall en nouvelles technologies. Je me concentre sur l'art, les galeries et....

-Les antiquaires ?

-Oui.

-Ce qui explique ce que nous faisons là.

-Tu en sais assez ?

- Pour l'instant, oui.

-Satisfaite ?

-Hum, non, pas encore.

Je traverse la pièce et je m'agenouille devant elle.

-Est-ce que tout ça te convient?

-Que tu me prennes dans un entrepôt plein de miroirs ? (Elles replace une mèche de cheveux derrière son oreille et hausse les épaules dans un geste étonnamment innocent.) Etrangement, oui.

Ma main se pose sur son cou.

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Voilà pour le chapitre 20, je suis désoler de le couper au moment ou sa devient intéressant on va dire , mais le prochain chapitre sera très chaud, voilà pour ce chapitre dite moi ce que vous en pensais en commentaire et n'oubliez pas de votez sa fa toujours plaisir.

beautiful strangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant