Chapitre 9

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Pdv de Sara

L'ambiance du restaurant est feutrée, il est presque vide, mais il émane une odeur fantastique. Je n'arrive pas à me souvenir de mon dernier repas, en dehors des barres Granola. Je me met a saliver et, pour un bref moment, j'oublie que je suis censée me tenir sur mes gardes.
J'ai déménagé pour repartir a zéro. Ce qui signifie, faire de ma carrière une priorité, me retrouver, et ne pas retomber dans une relation bordélique. Ceci implique cela. Je vais déjeuner ici, mais seulement après avoir dit à Max qu'il n'a pas intérêt à débarquer à nouveau sur mon lieu de travail. Et qu'avoir glisser sa main sous ma robe était un accident. Un total dérapage. Involontaire. "Sara ?".
Mon nom prend une sonorité douce et érotique dans sa bouche, avec cet accent... Je me tourne vers sa voix. Il est assis sur une banquette dans le coin, en train de parcourir un grand menu. Il le baisse, très surpris, mais il me sourit tout de suite. J'ai envie de la gifler pour tout le stress qu'il me cause. Les trait de son visage sont encore plus identifiable dans la pénombre du restaurant. Il a l'air encore plus dangereux.
Je marche jusqu'à sa table en ignorant ostensiblement le fait qu'il se pousse pour me faire de la place. Ses cheveux sont coupés court, un peu plus longs sur le haut du crâne. Ils lui tombent devant les yeux quand il hoche la tête. J'ai envie de tendre la main pour voir s'il sont aussi doux qu'il le paraissent sous cette éclairage. Et merde
-Je ne compte pas m'asseoir avec toi, dis-je en haussant les épaule. Je veux juste mettre quelques truc au clair '
Il pose les mains sur la table.
-Absolument.
Je prend une longue inspiration.
-J'ai passé un très bon moment en boîte samedi soir, si j'en crois mes soivenir un peu flous.
-Pareillement.
Je lève la main pour le faire taire.
-Mais j'ai emménagé ici parce que je veux un nouveaux départ. J'avais envie de faire quelque chose de fou, je l'ai fait, mais ce n'est pas moi. J'aime mon travail et mes collègues. Je ne peux pas te laisser entrer comme ça dans mon bureau pour flirter avec moi. Je ne peux plus agir comme ça.
Je me penche en avant et je baisse la voix.
-Et je narrive pas à croire que tu aies gardé la vidéo. Dis-je pour finir.
Il a la présence d'esprit d'avoir les contrit.
-Je suis désolé. Je voulais l'effacer.
Il s'appuie sur ces coude est dit.
-Mais je n'arrive pas a cesser de la regarder. Elle me fait plus d'effet qu'un shooter de putain de whisky. Elle me calme. Plus que le porno le plus dégueulasse.
Je sens une légère vibration entre mon ventre et mon entre jambe.
-Et je suis sûr que tu aimes entendre ça. Je suis aussi sûr que la princesse extravagante que j'ai rencontré au club occupe beaucoup plus de place chez Sara Dillon que tu veux bien l'admettre.
-Pas du tout (je secoue la tête) Et je ne peux pas faire ça.
-Ça c'est juste un repas. Assieds toi.
Je ne bouge pas
- Allez... (il soupire calmement) Tu me laisses te baisser samedi, tu met ma main sous tes vêtements il y'a cinq minutes, et maintenant tu refuses de déjeuner avec moi. Est-ce une manie chez toi d'avoir en permanance cet esprit de contradiction ?
-Max.
-Sara.
J'hésite lomgtemps avant de me glisser sur la banquette à côté de lui. Je sens la chaleur de sa grande et solide carcesse m'iradier.
-Tu es très en beauté.
Je regarde la petite robe noire toute simple que je porte. L'ourlet dévoile mes jambes juste au-dessus des genoux. Il passe un doigt de mon épaules à mon poignet, et ma peau nue se couvre de chair de poule.
-Je ne viendrai plus jamais dans ton bureau comme ça, continue t-il si doucement que je dois me pencher vers lui pour l'entendre. Mais j'ai vraiment envie de te revoir.
Je secoue la tête en fixant ses longs doigts sur ma peau.
-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Le serveur s'arrête à notre tables, les doigts de Max restent sur ma main. Je suis incapable de décider ce que je vais manger. Il choisit tout les plats.
-J'espère que tu aimes les crevette.
-Oui.
Sa main sur la mienne, sa jambe collée à ma cuisse, est-ce que je souhaite ? Je ne veux pas être constamment distraite par ce genre de situation. Mais je n'arrive pas à sortir de son orbite.
-Désolé, je suis un peu distraite.
Son autre main parcourt mon corp et passe sous la table. Je sens la pression de ses doigt sur ma cuisse.
-Distraite a cause de moi ? Ou par le travail?
-En ce moment, toi. Mais ça devrait être a cause du travail.
- Tu as tout le temps pour ça. Je parie que c'est ton assistant qui t'a convaincue de faire une pause pour déjeuner.
-Tu m'espionne ?
Je me redresse pour le regarder.
-Pas besoin. Il a l'air du genre très occupé et tu as l'air de ne pas avoir souvent le temps de déjeuner.
Ses doigts remontent l'ourlet de ma robe, haut, toujours plus haut, jusqu'a ma hanche.
-J'ai le droit ?
Son accent transforme la fin de sa phrase en un murmure.
Il a plus que le droit, mon coeur palpite dans un mélange d'excitation et d'inquiétude. Encore une fois, je le laisse mettre la raison de côté et la cacher dans un recoin sombre, ou je ne pourrai la retrouver.
-Nous sommes dans un restaurant.
-J'en n'ai conscience.
Il se glisse sous la dentelle trempé de ma culotte et caresse mon clitoris avant de enfoncer dans mon vagin mouillé.
-Mon dieu, Sara. J'adorerais t'allonger sur la table et faire de toi mon déjeuner.
Ma peau s'enflamme un bref instant.
-Tu ne devrait pas dire des choses comme ça.
-pourquoi ? Nous somme seuls dans ce restaurant, si l'on exepte le vieux monsieur du coin, le serveur et le cuisinier dans le fond. Personne ne peut m'entendre.
-Ce n'est pas ce que je veux dire.
-Je ne devrais pas dire des choses comme ça a cause de l'effet que ça te fait?
J'acquesce, incapable de prononcer un mot quand il enfonce deux doigt en moi.
-On n'a environ dix minutes avant d'être servis. Tu pense pouvoir jouir dans ce laps de temps ?
Ce n'est pas comme s'il avais déjà deux doigt en moi. Mais pour une raison ou une autre, il a dit ça. Je réalise où nous sommes. C'est un drame, savoir ce que je devrais faire dans un restaurant aussi calme, siroter mon thé, savourer mon déjeuner, et le désir de faire quelque chose qui ne ressemble pas. Laisser cette homme me prendre avec ces doigts alors que n'importe qui peut à n'importe quel moment débouler et nous surprendre.
C'est encore une fois, le même fantasme fou que dans la boîte, la possibilité d'être vue avec ce bel homme étrange, la possibilité de faire un break avec la réalité.
Il commence à caresser mon clitoris en gardant ses doigt enfoncé très profondément, sans les mouvoir. Son bras a à peine bougé sur la table. Dessous, là où, la nappe frôle nos jambes, une explosion se prépare. Je fixe son bras, sa chemise qui dépasse de sa veste, je sens qu'il me regarde, qu'il a conscience de chaque respiration, de chaque gémissement, qu'il me voit me mordre les lèvres pour éviter de gémir. Ses caresses ferme et sûre font monter une douleur sourde entre mes jambes et je m'empale sur ces doigts, j'en veux plus, et plus fort. Au fond, un plat vient de s'écraser par terre. Max gémit doucement mon prenom.
Le garçon émerge de la cuisine et se dirige vers nous.
-Regarde toi, dit Max en se penchant pour m'embrasser dans le cou, juste sous l'oreille.
Sa respiration est chaude sur ma peau et je suis déchirée entre deux désir contradictoires, me concentrer sur ces doigts ou m'inquiéter du serveur qui se dirige vers notre table. La combinaison de ses caresses et de la peur d'être surprise me rend folle. Comme s'il le devinait, Max murmure.
-Personne ici ne sais que tu es sur le point de jouir entre mes doigts.
Je m'attend à ce qu'il s'interrompe, qu'il pose sa main sur la table... Max immobilise son pouce ou moment où le serveur s'arrête à notre table et remplit son verre d'eau. Les glaçon s'entrechoquent contre le verre, une goutte de condensation glisse du rebord à la nappe, s'élargit en coulant. Comme si le verre se confondait avec moi. De la table, on peut croire que Max a seulement posé sa main sur ma jambe. Il passe un doigt sur mon clitoris, encore une fois. Je gémis de plaisir.
-Vos plats arrivent dans une petite minute, annonce le serveur avec un sourire insipide.
Max presse sur mon clitoris, je mord l'interieur de ma joue pour m'empêcher de crier tout haut. Il sourit au serveur.
-Merci.
Celui-ci tourne les talons et s'éloigne. Max me regarde, son espièglerie à peine masquée, un soulagement intense mêlé à une touche de déception. Je suis en fusion.
-Tu y es, murmure t-il en tournant sa main contre moi. Il fait entrer un troisième doigts. Il m'amène à la limite délicieuse de la douleur et je me sens totalement indécente, comme si je faisais quelque chose d'irrémédiablement obscène. Il me regarde le désirer.
-Oh putain Sara, tu y es !
Mes ongles s'enfoncent dans le coussin de cuir sous mes fesses et il commence à bouger ses doigts, au risque d'être découvert. Ma tête retombe en arrière contre la banquette. Mon gémissement, à peine audible, est inversement proportionnelle à l'orgasme totalement renversant qui prend possession de mon corps.
-Oh mon dieu ! Je soupire
Il prolonge le plaisir en enfonçant ses doigts encore plus loin. Je colle mon visage contre son épaule pour étouffer mon cri. Il ralentit, s'immobilise avant d'embrasser ma tempe. Il rerire lentement ses doigts et, avant de les essuyer sur sa serviette, il les passe sur sa bouche.
Il se lèche les levres en me regardant.
-Ta langue est sucrée, mais ta chatte a encore meilleur goût. (il se penche et m'enbrasse profondément.) Je veux senrir ma queue en toi la prochaine fois.
Oui, s'il te plaît.
Mon dieu, qui est cette femme qui a pris possession de mon cerveau ? Parceque j'en n'ai envie, moi aussi. Même après un orgasme, je veux monter sur ses genoux et le prendre tout entier en moi.
Avant que ce genre de pensée ne me pertube davantage, mon téléphone vibre dans mon sac. C'est Bennett.

"Revenu de mon RDV. On se retrouve a 14h"

Il est 13h 45.
-Je dois y aller.
-Je crois qu'on est en train d'instaurer une routine, Sara. Tu jouis, tu t'en vas.
Je souris en lui faisant un clin d'œil. Le serveur arrive avec nos plats. Je laisse un billet de 20dollars sur la table en lui demande de mettre le mien dans un tuperware.
-Je peux avoir ton numéro ? Demande Max en enfournant mon billet dans mon sac.
-Jamais.
Je me mets à rire. Je ne sais pas comment ça a dérapé. OK, c'est un mensonge, je le sais parfaitement. Il a commencé à chuchoter avec son accent sexy et puis il m'a fait l'amour avec les doigts, mais ce n'est pas pour sa que je vais m'engager dans une histoire avec Max. D'une part, c'est un joueur et je n'ai aucune envie d'emprunter à nouveau ce chemin. D'autre part, mon job. Ça doit être ma priorité.
-Ben me le donneras a un moment ou un autre, tu sais. On se connaît bien.
-Bennett ne te le donneras jamais sans ma permission. Il y'a vraiment peu de gens qui ont envie de tabasser mon ex plus que moi, et Bennett en fait partie.
J'embrasse Max sur la joue, en appreciant le contact de sa barbe mal raser et je mz lève.
-Merci pour le hors-d'oeuvre. Efface la vidéo.
-J'y penserai quand tu auras accepté de me revoir.
Ses yeux brillent d'amusement.
Je sors du restaurant et retrouve la Cinquième Avenue, en répriment un sourire.

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