Chapitre 23

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PDV Sara

Il y a vraiment de gratte-ciel emblématiques à New-York. Tous semblent familiers, ou connus pour leur histoire. Mais peu sont aussi immédiatement reconnaissables que la New York Library  avec ses statues de lions et ses escaliers imposant. Je l'ai vu quatre fois depuis la première nuit où nous avons baiser, et même s'il s'agit d'un rendez-vous fixé à l'avance, ma respiration se brise toujours quand j'aperçois mon bel Anglais. Il est beaucoup plus grand que la plupart des gens qui l'entourent, et alors qu'il parcourt la foule du regard, je prend quelques secondes pour l'observer.

Costume noir, chemise gris foncé, pas de cravate. Ses cheveux ont poussé ces dernière semaines. Ils sont plus longs dessus, j'aime quand il sont légèrement emmêlés comme ça, j'imagine les lui tirer quand il aura la tête entre mes jambes.

Sa stature est imposante, je vois les gens marcher autour de lui. J'ai envie de te voir nu à la lumière du jour. J'ai envie de voir des photos de toi et moi en pleine lumière.

Max m'aperçoit à ce moment-là et me surprend en train de le reluquer. Un sourire se dessine sur son visage. Il m'appelle d'un signe de l'index.

Quand je m'approche, il me taquine.

-Tu étais en train de me mater!

Je ris en détournant le regard.

- Pas du tout.

-Pour quelqu'un qui aime être regardée dans les moments les plus intimes, tu es affreusement timide quand on te prend sur le fait.

Mon sourire s'affaiblit. Quelque chose est douloureux sous mes côtes. Je me mets à parler sans réfléchir.

-Je suis contente de te voir.

Enfin en terrain connu, il retrouve un sourire brillant.

-Prête à jouer?

J'acquiesce, étrangement nerveuse malgré la chaleur qui se répand dans mon corps. Nous avons eu un public d'une centaine de miroirs la semaine dernière mais, à part çà, nous étions entièrement seuls. Ici, même à 18h30 un vendredi, la bibliothèque est bondée.

-Ça a l'air intéressant,je murmure en me tournant pour rentrer.

Il pose deux doigts sur le bas de mon dos.

-Crois-moi, dit-il dans mon oreille. Tout droit, c'est ton allée.

Une fois à l'intérieur, il passe devant moi et marche comme si nous étions deux inconnus qui déambulent à l'intérieur de la bibliothèque dans la même direction. Je remarque que des gens le regardent, certains le pointent du doigt et hochent la tête. Il n'y a qu'à Manhattan qu'un playboy investisseur est immédiatement reconnu.

Je continue à le suivre, plus intéressée par la coupe de sa veste sur ses larges épaules que par notre destination. 

En ralentissant, Max demande.

-Qu'est-ce que tu connais de la bibliothèque publique de New-York? De cette aile précisément? 

Je parcours mes souvenir à la recherche d'un détail, cinéma ou série télévisées.

A part la première scène de Ghostbuster? Pas grand chose?

Max rit.

-Cette bibliothèque est différentes des autres parce qu'elle repose sur des investissement privés. Des dons faits par des gens, comme moi... (Il me fait un clin d'œil ...) qui s'intéressent à certaines collection et donnent généreusement, parfois très généreusement, et qui bénéficient de faveur en retour. Discrètement, bien sûr.

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