Chapitre 16

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Pdv de Sara

Je commence à comprendre exactement ce qu'elle veut me dire à propos de devenir folle dingue de quelqu'un. Je sais aussi je lutte contre ce sentiment avec Max. Pour d'autres raisons. Ce n'est pas une relation patron-stagiaire ou une quelconque joute de pouvoir. C'est juste que je ne veux appartenir à personne,je veux n'être qu'à moi pour un moment. Et même si ce truc avec Max est dément et totalement différent de ce que j'ai ressenti par le passé, je suis différente, j'aime ça. Beaucoup.

- Je l'aime beaucoup. Mais je ne pense pas qu'il soit fais du bois dont on fait un petit ami. En fait, je sais que ce n'est pas le cas. Et, dans l'immédiat, je n'ai rien d'une future petite amie non plus.

- Ok, donc vous pouvez peut-être vous revoir de temps en temps comme un plan cul.

Je glousse, en prenant mon visage dans mes mains.

-Franchement. De quoi j'aurais l'air?

Elle me regarde comme si elle allait me gifler.

-De toi, Sara.

Quand je reviens, George est en train de lire un magazine dans mon bureau, les pieds sur la table.

-Tu te tues à a tâche?

Je le taquine en m'asseyant sur un coin du bureau.

-C'est ma pause déjeuner! Et tu as reçu un colis, chérie.

-Tu l'as trouvé dans le bureau du tri?

Il secoue la tête et prend une enveloppe sur c'est genoux. Il me le tend.

-Reçu de la main. Par un coursier en vélo très mignon, d'ailleurs. J'ai dû signer et promettre de ne pas l'ouvrir.

Je lui arrache des mains et lui fait un signe de tête vers la porte. Je pense très fort. "Fou le camps".

-Tu ne vas pas me dire ce que c'est?

-Je n'ai pas des rayons X à la place des yeux et tu ne risques pas de rester ici pendant que je l'ouvre. Allez, dehors!

Avec un grognement de protestation, il retire ses pieds de mon bureau et sort en fermant la porte derrière lui.

Je fixe le paquet pendant quelques minutes. Je sens que l'objet est rectangulaire, sous l'enveloppe rembourrée. Un cadre? Mon cur saute un battement.

Je l'ouvre, un cadre enveloppé et une note.

Princesse, ouvre ça avec discrétion. C'est ma préférée. Ton Anglais.

J'avale ma salive, je suis sur le point de libérer quelque chose que je ne pourrai plus contenir. Je lève les yeux pour m'assurer que la porte est bien fermée.

Je défais l'emballage, mes mains tremblent. C'est bien un cadre, en bois, tout simple, avec une seule photo, mon ventre et la courbure de ma taille. On distingue la table noire, et, dans le bas de la photo, les phalange de Max, comme s'il épinglait mes hanches. Un faisceau de lumière pâle éclaire ma peau, souvenir de la porte ouverte juste à côté, et de la personne qui déambulait dans la pièce derrière le paravent.

Il a dû prendre cette photo juste après s'être enfoncé en moi

Je ferme les yeux et je me rappelle les sensation de mon orgasme. J'était comme un câble mis à nu, branché dans le mur. Vu sa puissance, j'aurais pu illuminer la pièce entière, mais toute l'électricité m'a parcourue à la place. Max a caressé mn clitoris de ses doigts, jusqu'au bord de la douleur. Je voulais refermer les jambes tant c'était intense, mais il a grogné et m'a maintenue ouverte par le poids de c'est hanches.

Je replace le cadre dans l'enveloppe et je le cache dans mon sac. J'approche du point de fusion, l'excitation me consume. Je ne peux même pas allumer la climatisation ou ouvrir une fenêtre, à cette hauteur.

Je sens le poids de cette découverte m'écraser. Je mesure combien j'avais envie que ce soit une photo de nous! A quel point j'avas envie d'être regardée! Il l'a compris, peut-être encore mieux que moi.

Je trébuche jusqu'à mon bureau, je m'assois en essayant de faire le bilan de la situation. Mais juste en face de moi se trouve le New York Post d'aujourd'hui, ouvert à la rubrique Page Six.

Un titre me frappe au milieu de la page, La bombe sexuelle Max Stella arrive seul.

Le playboy millionnaire du capital-risque crée la sensation samedi soir au MoMa. Non, il ne s'est pas intéressé aux peinture ni même aux sculpture, et il n'était certainement pas en train de récolter des fond (soyons honnêtes, cet homme est pus efficace pour réunir des milliers de dollars qu'une machine de Las Vegas). Samedi soir, au gala de charité annuel pour la Fondation Alex Lemonade, Max Stella est arrivé... Seul. Quand on lui a demandé qui était l'heureuse élue, il a simplement répondu, "J'espère qu'elle est déjà a l'intérieur." Malheureusement pour nous, les photographes se sont refuser l'accès à l'évènement. On t'aura la prochaine fois, MAD MAX.

Je fixe la page du journal. Je suis certaine que George la ouvert à cette page exprès, il doit bien rire dans son coin.

Mes mains se mettent à trembler, je replie le journal et le range dans un tiroir. Pourquoi n'ai-je pas réalisé qu'un photographe aurait pu être là-bas? Qu'il n'y en ait eu aucun tient du miracle. Et même si Max le savait certainement, moi pas, et je n'ai même pas pensé à y prêter attention.

Merde, je murmure. J'ai un éclair de lucidité, ce qu'il y a entre nous doit se terminer absolument. Ou je dois retrouver le contrôle. Etre rassurée après coup, ça ne ressemble à rien. J'ai déjà évité de justesse trois boulettes cette semaine.

J'appuie sur la barre d'espace pour réveiller mon pc et je cherche sur Google l'adresse de "Stella&Summer".

Je ne peux pas m'empêcher de sourire, " Bien sûr" Trente, Rockfeller Center.

-Je vais is aller...

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Voilà pour le chapitre 16 j'espère qu'il vus auras plus, n'oubliez pas de commentait ou de votez sa fait toujours un peu plaisir . Voilà bonne lecture .

beautiful strangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant