Partie 9

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Il monta les escaliers, s'arrêta devant le portrait de La Grosse Dame, donna le mot de passe et entra dans la salle commune.

Dean Thomas le dévisageai accompagné de Seamus Finnigan.

Harry n'y prêta pas attention et s'installa dans un fauteuil avec Ron et Hermione.

Ron : Tu aurais dû rester tout-à-l'heure, il c'est passer un truc INCROYABLE ! Même Merlin n'aurais jamais cru sa possible.

Harry : Que s'est-il passé ?

Ron : Malfoy a été largué en beauté par Parkinson, elle n'avait pas encore lu le journal d'aujourd'hui. Mais quand elle l'a lu elle a versé son jus de citrouille sur la tête de Malfoy. C'était hilarant dommage que tu n'étais pas là pour voir ça et que je n'avais pas d'appareil photos !

Harry : Oui c'est dommage, j'aurais pu rigoler avec toi en voyant ça.

Hermione regarda Harry d'un air perplexe, ça n'avait pas l'air de l'amuser autant que ça aurai dû.

Elle ne fit cependant aucune remarque.

Ron : C'est quoi cette histoire de ce matin ?

Harry : Qu'elle histoire ?

Ron : Fais pas l'innocent.

Hermione : Ron, on en a parlé, je t'avais dit de ne poser aucune question.

Ron : J'ai bien el droit de savoir non ?

Hermione : Je suis sûre que Harry nous diras tout plus tard, n'est-ce pas Harry ?

Harry : Oui, je vous expliquerais quand il y aura quelque chose à expliquer.

Harry ne leurs laissa pas le temps de répondre et s'en alla dans le dortoir.

Il se sentait épié dans la salle commune, et il n'aimait pas ça.

Comment pouvais-t-il être juger de la sorte ?

Il s'installa dons à nouveau à son ordinateur et relança Poudlife, il ne cassa rien dans le château cette fois.

A par errer il ne faisait rien d'autre, il ne déconnecta que vers 23h30 pour prendre sa douche avant d'aller au lit.

Il ferma ses tentures, lança un sort d'insonorisation et pris sa lampe de chevet pour ne pas déranger les autres avec la lumière.

Harry voulu relire l'article du journal mais il se rappela l'avoir donné à Malfoy en cours de métamorphose.

Harry prit donc sa cape, enfila ses basket et descendis les escaliers tout en mettant sa cape sur sa tête.

Une fois sorti du dortoir, il se dirigea vers l'armure où il avait rendez-vous avec Malfoy.

Lui qui avais décidé de ne pas y aller, se mordit la langue tout en y allant.

Il attendit Malfoy et à peine fut-il arrivé qu'il lui arracha le journal des mains.

Draco : Quand on est poli on n'arrache rien des mains des gens Potter.

Harry : Je veux juste ça, maintenant je m'en vais.

Draco : On n'a pas encore parlé.

Harry : On n'a rien à ne se dire non plus.

Draco : Tu es moins froid sur Poudlife j'ai l'impression.

Harry : Ce n'est qu'une impression.

Draco : Accio Journal !

Harry : Hey ! Rends-le moi !

Draco: Tu l'auras quand on aura parlé de ça.

Harry : On doit parler de la façon dont tu t'es fait larguer aussi ?

Draco : Ce n'est pas nécessaire.

Harry : Parler de cet article n'est pas non plus nécessaire.

Draco : Peut-être pour toi.

Harry : C'est le plus important pour moi, ce que toi tu veux je m'en fiche.

Harry voulu reprendre le journal des mains de Draco mais celui-ci le rangea dans sa cape.

Draco : Je t'ai dit que tu l'aurais quand on aura parlé de ça.

Harry : Et je t'ai dit qu'il n'y a rien à dire.

Draco : C'est bon Potter, tout le monde sorcier sais que tu es gay.

Harry : C'est bizarre car moi je ne le savais pas avant maintenant.

Draco : T'es-tu au moins posé la question ?

Harry : Pourquoi devrais-je le faire ?

Draco se rapprocha de Harry qui recula machinalement jusqu'à ce qu'un mur l'arrête.

Harry fouille sa poche à la recherche de sa baguette avant de se souvenir l'avoir laissée sur son lit en enfilant ses baskets.

Malfoy profita de cette distraction pour se coller contre Harry qui était coincé entre le mur et le blond qui plaqua es mains de chaque coter de sa tête.

Draco : Tu ne peux plus t'enfuir.

Harry : Tu ne peux pas me forcer à faire ce que je ne veux pas.

Draco : Je ne te force à rien Potter.

Draco mordilla l'oreille gauche de l'élu qui devint aussi rouge qu'une tomate.

Malfoy descendait une main sur le bas ventre du brun que Harry attrapa sans l'empêcher de continuer sa descente vers son entre-jambes qu'il attrapa à pleine main.

Harry laissa échapper un gémissement presque inaudible inconsciemment.

Draco : Et après tu oses dire ne pas être gay.

Harry : Je ne le suis pas !

Draco qui n'était toujours pas convaincu des propos de celui-ci, lui releva une jambe afin de pouvoir se coller un peu plus.

Il ondula légèrement les hanches contre le brun qui ne résista pas longtemps avant de s'accrocher aux épaules du blond, oubliant par la même occasion de qui il s'agissait.

Plus le blond bougeait, plus Harry avait du mal à se tenir debout, Draco, sentant le poids de Harry décida de le coller un peu plus au mur, afin d'avoir plus facile.

Hermione : Draco, Harry ? Vous vous disputez encore ?!

Hermione qui ne voyait pas grand-chose de là où elle était se rapprocha des deux ennemis.

Harry qui ne put plus s'empêcher de jouir, se laissa aller avant de glisser contre le mur jusqu'au sol.

Malheureusement pour lui, ses derniers gémissements n'échappèrent pas à Hermione.

Hermione : Reste ici Draco !

Draco : Je n'avais pas l'intention de partir.

Hermione : Je veux des explications claires cette fois !

Harry, reprenant ses esprits ne répondit rien.

Draco : C'est assez clair je pense, je l'ai allumé.

Hermione : Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi.

Draco : Je t'en prie Granger, tout le monde sais que je me comporte comme une chienne.

Hermione : Mais pourquoi tu fais ça à Harry ?! Je pensais que tu le détestais.

Draco : pour quoi d'autre que l'humilier ?

Harry ne manqua pas une seconde de l'échange entre les préfets et se senti bête d'avoir pris du plaisir dans les bras de cette infâme fouine.

Le brun voulu s'en aller mais ses jambes décidèrent de le trahir en le laissant sur le carrelage froid du couloir, il resta donc à contrecœur adossé au mur et mit sa cape sur sa tête afin d'éviter qu'Hermione ne le questionne dès qu'elle en aurait fini avec Draco.

Il se sentait tellement fatigué, qu'il s'endormit jusqu'à ce qu'il se réveille dans un lit chaud et confortable.

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