물 (Moul)

Chapitre 3 (part. 3)

皆さん、こんにちは (minna-san, konnichiwa)!! :D

Je vous poste un petit truc juste histoire de vous faire patienter un peu car je vais être pas mal occupée dans les jours qui viennent et je n'aurai absolument pas le temps d'écrire la suite. Ainsi, je poste maintenant tant que je peux. XD Il n'y se passe pas grand chose dans cette partie, je vous l'avoue mais le meilleurs reste à venir toujours dans la suite de ce chapitre 3: l'attente en vaut la chandelle, je pense...^^;

皆さん、いってらっしゃい (minna-san, itterasshai)! (笑) XD

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Il était aux alentours de 17h00 quand j'arrivai enfin à la plage de la Baie des Citrons où se déroulait la fête d'anniversaire de mon cher petit Namjoon. Je lui avais promis que maintenant, je ferai des efforts en société pour m'intégrer sans oublier d'être moi-même, bien entendu. C'est pourquoi, même en dépit de son interdiction, j'étais tout de même venue pour lui montrer que je pouvais accepter les autres et faire des concessions afin d'arrondir les angles : c'était mon cadeau pour lui ce soir. Je m'étais obligée pour l'occasion, de ne pas porter de noir et de maquillage. J'étais habillée de gris et de blanc, avais des tongs aux pieds au lieu de mes godillots habituels aux allures gothiques, j'avais enlevé mon vernis noir et maquillage noir, avais attaché mes cheveux en chignon et surtout, le plus grand des efforts, j'avais apporté un petit sac à main en tissu coloré avec dedans, mon maillot de bain alors que vous le savez : je suis allergique à la mer ! Ainsi, j'étais là, fagotée comme n'importe quelle ado de mon âge, pleine de bonnes résolutions et d'appréhension, en train de chercher le centre de l'attention de toute cette joyeuse party : Nam.

J'avais beau vagabonder sur le sable comme une âme en peine entre les différents invités, tapant l'incruste afin de trouver mon ami mais, pas moyen de mettre la main dessus. Je faisais tout pour garder un air décontracté sur le visage tandis que j'étais déjà en train de m'énerver du fait de ne pas réussir à le trouver et cela, sans même prendre en compte que partout où je mettais les pieds, les gens autour me dévisageaient avec une expression très peu avenante : merci l'accueil ! Je ne pensais pas qu'autant de monde savaient qui j'étais. Visiblement, je suis bien tristement célèbre. Ils devaient tous, à coup sûr, me percevoir comme étant la « gothique » de l'île. Etant donné l'image véhiculée par les films américains ainsi que celle que je leur avais donné de moi jusqu'à présent, les deux combinées ensemble dans l'esprit des autochtones, ne devaient pas jouer en ma faveur. Et cela se voyait...

Quoiqu'il en soit, je continuai de marcher entre les invités, toujours dans l'espoir de trouver la vedette de la soirée. Cependant, ce que je redoutais tant, bien évidemment, finit par arriver : la personne du lycée qui devait me détester le plus croisa mon chemin et me reconnut instantanément. Elle était comme à l'accoutumée entourée de ses deux courges qui lui servait d'amies et qui ne m'appréciaient guère plus. Je vous avoue que moi aussi, je ne les portais pas vraiment dans mon cœur...

« Que fais-tu ici, Moraut ? »

Bingo ! Je savais qu'elles ne m'auraient pas laissé passer sans essayer encore de faire tout leur cinéma habituel. « Rappelle-toi que tu as promis de faire des efforts... Rappelle-toi que tu as promis de faire des efforts... Rappelle-toi que tu as promis de faire des efforts... » répétai-je en boucle dans ma tête afin de ne pas envenimer la situation. Si ça se trouve, si je suis aimable et normale avec elles, le courant pourrait bien passer entre nous et elles cesseront peut-être de me diaboliser, qui sait...Essayons !

« Salut, Amaïs. Mariam, Vairea, saluai-je, dans un mouvement de tête, essayant de paraître la plus agréable possible, la soirée se passe bien pour vous ?