Une moto qui ne démarre pas ce n'est pas pratique, autant vous dire que ma visite ce n'est pas aujourd'hui que je vais la faire!
À ce moment là j'ai deux solutions qui s'offrent à moi, soit j'appelle mon père pour qu'il me ramène à la maison et qu'il me trouve un garagiste et le connaissant il ne dira pas non, malgré tout le travail qu'il doit avoir à faire ou alors je me débrouille toute seule, trouve un garagiste sur internet, l'appelle, ensuite je rentre chez moi à pied.
Mon père fait déjà beaucoup pour moi, alors je vais me débrouiller toute seule! En premier il faut que je trouve un garagiste alors l'option téléphone est la meilleur.
Une heure plus tard et 100€ en moins sur ma carte de crédit ,oui car le garagiste fait payer le déplacement de la moto jusqu'à son garage, ce qui est normal normal mais quand même , me voilà donc sur le trottoir en train de retrouver mon chemin pour l'appartement.
***
Me voilà chez moi, il est 18h30, donc logiquement j'ai des devoirs à faire à cette heure-ci mais comme c'est la rentrée, les professeurs ne nous en ont pas donnés. Donc je vais aller me laver pour me détendre. En enlevant mon chemisier je vois ces cicatrices sur mon poignet droit... Je mets souvent un bandana autour mais là je suis en chemise alors ça ne se voit pas... J'ai tenté de me tuer, je ne dis pas le terme « suicider » , je trouve ça trop dramatique et il suscite la pitié alors... De la pitié, voilà ce à quoi j'ai eu le droit après la mort de ma mère, que ça soit de la part de ma famille, de mes professeurs, de mes amis, de mon père... Même le boulanger du quartier en avait pour moi, ils étaient tous là à ce demander ce qui se passait dans ma tête mais je dois avouer que ce qui se passait, c'était une colère. Une colère contre les médecins, contre les autres, contre mon père! Il n'avait rien fait! À l'époque je pensais que me faire ça me calmerais, à chaque fois que la colère montait je traçait un petit trait sur ma jambe, ou mon bras, mais un jour, je n'ai pas su arrêter d'enfoncer cette lame dans mon bras et le sang a coulé beaucoup plus fort que prévu. La suite est simple j'ai perdu connaissance et me suis réveillée à l'hôpital entourée de mon père et de médecins qui disaient que j'avais tenté de me suicider.
Suite à ça, mon père est resté à la maison avec moi, pour me surveiller et me parler si j'en ressentais le besoin. Le temps a passé et avec l'aide de psy, d'amis et de parole j'ai commencé à aller mieux même si certains jours me paraissent durs, longs et l'envie de partir me revient je pense à mon père et à tout ce qu'il a fait pour moi et je ne laisse pas tomber...
Tout ça pour dire que je me suis lavée quoi. Mais il vous fallait cette partie de ma vie pour comprendre mon comportement, ma colère, mes peurs de perdre ce à quoi je tiens.
20H30, Papa rentre, il me sourit et me demande comment c'est passée ma journée, je lui raconte tout et il me gronde parce que j'aurai dû le prévenir mais je lui montre que je suis responsable alors il comprend et part se coucher tôt, il en a besoin. Quant à moi, eh bien ma soirée est longue donc je décide d'aller marcher, oui je vais marcher seule dans les rues de New-York, je suis bizzare mais si on vie toujours avec la peur on ne fait rien alors GO !
Chapitre un peu plus cours, désolé mais une amie ma gentiment proposé de corrigé mes fautes donc je lui ai envoyé, malheureusement je ne pourrai pas le faire pour tout les chapitres donc voila, Merci beaucoup d'avoir lue ce chapitre et a dans pas longtemps!
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Tout recommencer
JugendliteraturJ'ai toujours était heureuse et comblée, jusque l'âge de mes 10ans. Au décès de ma mère je pense que plus rien n'a été, alors moi Ellen Van Trouper, 17ans, qui déménage à New York avec mon père et les emmerdes qui vont avec... Mais je les ai renco...