Chapitre11

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On arriva devant mon immeuble. Il se souvenait de l'adresse que je lui avais donné auparavant. Il arrêta le moteur et on descendit de la moto tout les deux.

"Merci. Me dit-il.

Pourquoi tu me remercie alors que on s'est disputé?

- Tu me fais comprendre qu'il n'y a pas que ma petite personne qui compte. Et puis je me suis excusé et tu m'as pardonnée donc..

- Je n'ai pas dis que je te pardonnais, lui dis-je avec un petit sourire taquin.

- Et bien j'espère que tu le feras et qu'on deviendra amis un de ses jours.

- Je l'espère aussi". On se regarda dans le blanc des yeux sans ne rien dire. Je penses que mes émotions en se moment son perdu. Entre la peur, la tristesse, la joie. Plus rien n'est dans l'ordre.

"Bonne nuit Nico.

- Bonne nuit Ellen". Il me fis un bisous sur la joue, mis son casque et parti. Je crois que ça ma fait bien de parler avec lui. Il me comprend mieux que personne. Et ça fait du bien.

Je remonta à l'appartement et vis mon père assis sur le canapé. Il avait l'air tellement fatigué.

En arrivant j'avais besoins de lui faire un câlin, l'amour que je porte pour mon père est immense. Je ne me vois pas sans lui. Je part directement lui faire un câlin qui à ce que je remarque lui fait du bien. Je remarque que sur son bras il a un pansement. J'ai une idée ce que cela veut dire mais je préfère poser la question.

"Papa?

- Oui, mon cœur?

-C'est quoi sur ton bras?

- Oh, je me suis coupé tout à l'heure en préparent à manger, tu me connais, je suis vraiment nul en cuisine. Je le regarda perplexe, je savais qu'il mentait et ça m'énervais.

- Oui c'est d'ailleurs pour ça que tu attends toujours que je rentre pour que je fasse à manger et ça depuis maintenant cinq ans.

- Et bien je voulais te faire plaisir c'est tout . Me dit-il en souriant.

- Papa comme tu le dis si bien je te connais, et je sais très bien quand tu ment. Alors je repose ma question, c'est quoi? Je sais que je parais dur avec lui mais si je venais à ne pas tout savoir de la situation médical de mon père et qu'il lui arrivait un truc je le prendrais mal.

- Je suis allé à l'hôpital se matin parce que je me sentais mal. Ils m'ont mis sous perfusion et j'ai passé un scanner. Me dit-il le regard plein de peine et de douleur. Je savais qu'il ne me disait pas tout, je le sentais.

- La suite...s'il te plaît.

- Je vais commencer la chimio-thérapie. Les médicaments ne suffisent plus.. Une larme coula involontairement, je n'avais pas réussi à la retenir.

- Je vois..

- Cela ne veut rien dire de mauvais en particulier tu sais, ça veut juste dire qu'il est temps de dire au revoir cette chose qui me rend malade.

- D'accord. Je vais te laisser dormir. Tu dois être fatigué.

- Oui je vais allé me reposer mais si tu veux il y a un reste de gratin que tu avais préparée dans le frigo.

- Ne t'inquiète pas. Je suis meilleure cuisinière que toi.

- Je le sais ça! Tu tiens ça de ta mère! Un faible sourire apparue sur mon visage, j'adorais savoir que je ressemblais à ma mère sur plusieurs points.

- Bonne nuit papa.

- Bonne nuit mon cœur". Il parti. Quand à moi, je partie en cuisine pour me réchauffer mon plat. Ensuite je partie me laver et rapidement je sombra dans un sommeille profond.

Je me réveilla se matin assez tard. On était samedi. Ce matin j'avais décidé de faire mes devoirs, et ensuite de préparée un repas pour mon papa est moi. Malgré sa maladie, mon père continuait à aller au travail. Il avait prévenu son patron mais ne voulait pas que le reste de ses collègues soient au courant. Quant à notre famille et bien nous ne leur parlons plus. D'ailleurs pour la petite explication que je n'ai encore pas faite voilà:

Mon père n'a ni frère ni sœur, ses parents sont décédés dans un accident de voiture. Je ne les ai jamais connue. Du coté de ma mère et bien ses deux parents sont encore en vie et elle a une sœur. Il n'ont jamais aimés mon père car mes parents se sont rencontrés jeunes, ont voulu se marier jeunes et personne n'appréciait mon père car il était soit disant très influent avec ma mère et surtout pauvre à l'époque. Sachant que du coter de ma mère se sont des gros riche, ils ne voulaient pas que ma mère épouse n'importe qui mais elle a fait son choix en épousant mon père et elle est partie de chez elle. Choix qu'elle n'a jamais regretté. À sa mort, mon père les a prévenus et ils ne sont pas venu à son enterrement sachant que pour eux, elle avait quitté la famille le jour ou elle c'était marié avec mon père. Du coup quand mon père partait travailler à l'autre bout du monde et bien moi j'allais vivre chez des amis de la famille hyper gentil et compréhensif. Voilà la vie sans famille bien complète, mais franchement, je préfère largement avoir eu la vie que j'ai eu et l'amour de deux parents plutôt que de vivre avec la famille que mon père ma décrit.

Tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant