Chapitre 8

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Je me réveilla difficilement, je ne savais pas ou j'étais mais quelque chose de moelleux me soutenait, je devais être dans un lit je pense.

"Salut toi...

- mmmh

- Bouge pas trop vite, tu es tombée dans les pommes.

- Ou..ou suis-je?

- Ben t'es tombée dans les pommes et on t'a emmené dans ma chambre, Mike est partie prévenir ton père chez toi pour pas qu'il s'inquiète.

- Oh non il ne faut pas le lui dire, il va se faire du soucie et il ne faut pas le stresser à cause de moi et...

- Et calmos, t'inquiète, Mike va lui dire que tu dors chez nous vue que t'avais pas le moral, on fait une petite soirée film.

- Merci..

- Ça va aller?

- Oui...

- Et en vérité?

- Tu peux pas comprendre. Je regarda le plafond, il y avait un poster de moto dessus.

- Mike m'a expliqué, je...je m'excuse pour mon comportement..

- Tu ne pouvais pas savoir...

- Même je n'aurai pas dû, j'ai été con.

- En effet. Je tourna la tête pour le regarder et vis un petit sourire en coin sur son visage.

- Et ta mère, elle va comment, je sais que les mères veulent faire penser qu'elle vont bien alors que dans le fond elles sont détruites et..

- Ma mère est décédée d'un cancer du pancréas quand j'avais dix ans, il était trop tard et les médecins n'ont rien pu faire, au début ils pensaient qu'elle avait une grippe et mon père travaillait beaucoup.

- Je...

- Quand ils l'ont découvert, il ne lui restait que deux mois à vivre. Je fis une pose pour le regarder dans les yeux. Au bout d'un mois, elle est partie.

- C'est pas possible. Il se sentait mal, je le voyais, le sentais, mais qu'est ce que je pouvais lui dire?

- La non plus tu ne pouvais pas savoir.

- Je suis vraiment le pire.

- Ne dis pas ça. Tu es une bonne personne dans le fond.

- Comment tu peux savoir ça?

- Si tu étais un vrai connard, tu ne m'aurais pas aidé lors de mon malaise et tu ne serais pas la à surveiller comment je vais, à essayer de me réconforter.

Il ne dit rien de plus alors je le remercia une dernière fois.

« De-rien". Parler de la mort de ma mère n'était pas simple, ça me faisais remonter de vieux souvenir. J'avais perdu ma mère et maintenant j'étais en train de paniquer pour mon père... je recommença à pleurer involontairement.

Nicolas du le voir puisqu'il me décala du lit et s'installa à coter de moi et il me prit dans ses bras. Sans savoir pourquoi ou même comment, je mis réfugie, je me sentais en sécurité et je pue pleurer en tranquillité. Sans me sentir jugé.

Je sentie sa main me réconforter en me frottant le dos chaleureusement. Même si on a eu un départ tumultueux, je n'avais pas envie de penser au Nicolas que j'avais vue le soir de notre rencontre.

Points de vue de Nicolas;

Je ne sais pas pourquoi je suis aussi gentil et attentionné, peut-être parce qu'elle n'est pas la fille que je pensais quelle était, quelle ne vis pas un moment facile et que surtout je peux comprendre ce qu'elle vie.

Mon père me manque tellement, je n'ai pas eu l'adolescence que j'aurai du avoir. J'ai pété les plombs et tout cassé dans ma chambre le jour de son décès. Il fallait que je casse des trucs alors j'ai tout pété, je n'étais pas anéantie sur le moment, j'étais en colère, j'avais une rage immense. Depuis ce jours, je reste en reclus, loin des gens, je ne parle qu'à ma mère et Mike, personne d'autre ne m'intéresse.

Quand je sors en ville je reste seul. Je ne veux plus m'attacher parce que quand on perd ce que l'on a de plus cher, on souffre et je ne veux plus souffrir.

Même à ma famille je ne leur parle pas. Mes cousins, mes grands parents, mes tentes, mes oncles ont essayés de m'aider mais je l'ai ignoré.

Chaque année aux périodes de noël ma mère va voir ma famille pendant que moi je reste chez moi. Chaque année elle espère que je vienne mais je ne veux pas. Par peur de souffrir en retour. Je fais l'école à la maison pour être tranquille et comme j'ai de bon résultats, ça ne dérange personne.

Mike est la seul personne que je ne peux laisser tomber. Il est arriver dans ma vie quand mon père est partie. Il a comme prit sa place dans mon cœur. Enfin d'une manière bien différente.

Cette fille comprend ce que j'ai vécue mais elle ne baisse pas les bras. Elle a continuée d'aller en cour malgré la mort de sa mère. Elle est allée en cour alors qu'elle a appris ce matin que son père était malade. Elle n'a pas tout plaqué et pété les plombs comme moi je l'ai fait. Elle est forte comparé à moi.

Moi je suis faible...

Je sent qu'elle bouge, elle ne veut peut être plus être dans mes bras, d'ailleurs qu'est ce que j'ai fais la?Je m'assoie sur mon lit et elle m'imite.

"Merci.

- Ouais, de rien".

Elle me fis un petit sourire. D'un coup j'ai une idée.

"Tu veux aller voir ta moto? Son visage reprend quelque couleur.

- Je veux bien oui".

Je ne sais pas pourquoi mais je lui prend la main et la lève, je la retire directement, je vis son regard gênée et autant dire que moi aussi je le suis. Je sors et elle me suis. Ma maison se situe au dessus du garage. C'était plus pratique pour mon père pour travailler.

"Elle est la".

La moto avait un problème de bougie, je lui ai changé et elle est réparée, je n'avais juste pas eu le temps de l'appeler pour la prévenir. Les techniciens qui travaillent pour ma mère avait fait tout le travail mais je m'étais dit que ça aurai été marrant de lui faire une blague. Je n'en ai pas eu le temps.

"Elle est réparée, tu veux aller faire un tour?

- Euh non, ce n'est pas une bonne idée que je conduise en ce moment.Je suis bien trop fatiguée et ailleurs.

- Je peux conduire si tu veux. Elle me regarda avec incompréhension. Je sais conduire tu sais.

- Euh d'accords alors..."

Je pris deux casques et lui en passa un. On monta sur la moto et on partie faire un tour. Elle avait dormi toute l'aprem donc comme ça aller bientôt être la soirée on pourra être tranquille sur les routes.

Tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant