Chapitre 12

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Point de vue du père d'Ellen:

Vendredi matin: Je me réveille assez tôt se matin. Ellen doit partir au lycée dans environs deux heures.

Ma pauvre Ellen, elle doit tellement s'inquiéter, elle est fragile, c'est mon petit cœur, savoir qu'elle est malheureuse me fait tellement mal. Je décide de me lever pour partir au boulot.

Arrivée là bas je commence à remplir la paperasse que j'ai à faire comme tout les jours. Je me sens très fatigué. Je commence même à avoir la tête qui tourne. Je commence à tousser et à avoir envie de vomir. Je cours aussi vite qu'il met possible jusqu'au toilette du boulot et y vomis tout ce que je peux. Malheureusement je vois que je vomis un peu de sang. Je décide donc de prévenir mon patron que je part à l'hôpital. Il comprend totalement et appel même une ambulance par sécurité.

Arrivé à l'hôpital on me fait passer une batterie d'examen dont un Scanner. Entre temps je reçois un message d'Ellen disant que ses amis l'on invités passé un soirée avec elle. Je lui dis qu'il n'y a pas de soucis. Ça me rassure de savoir qu'elle a des amis, je ne veux pas qu'elle s'inquiète trop pour moi. Elle en a déjà eu assez avec sa mère.

L'oncologue arrive pour m'annoncer les résultas de mon scanner:

"Bonjour monsieur Van Trouper.

- Bonjour. Je suis très fatigué, ma voix est très faible.

- Je n'ai pas de bonne nouvelle, j'en sui navré..il s'assit sur le bord de mon lit.
- Dites moi..

- Votre tumeur a grossie. Votre fois a l'air très endommagé et je ne suis pas sur que..je ne lui laisse pas le temps de continuer et l'interrompt.

- Combien de temps?

- À moins de trouver un donneur compatible dans les temps et que cela fonctionne, je dirais deux mois voir trois..

- Comment ça se fait? Ça n'était pas aussi fort la dernière fois que j'ai passé des examens.

- Les tumeurs sont malheureusement imprévisible monsieur, je suis désolé, nous n'avions pas prévue une aussi grosse dégradation.. Opéré serait encore plus dangereux, nous risquons d'endommager d'autre organe et la chimio..à ce stade serait inutile et serait d'une souffrance inutile.

- Que dois-je faire maintenant?

- Vous, vous allez vous reposez et nous, nous allons chercher un donneur d'urgence. Mais vous devriez en parler à votre fille..

- Je sais mais elle n'est pas prête..

- Personne n'est jamais prêt à cela monsieur, mais si elle ne le sait pas, elle sera détruite..

- Docteur, ma fille à perdu sa mère il y a 7 ans, notre famille ne nous parle plus, elle n'a plus personne excepter moi. Je ne peux pas lui enlever le peux de bonheur qu'il lui reste.

- Je comprend...Si vous avez besoins d'aide pour quoi que se soit..

- Ne dite rien à ma fille et donnez moi des anti-douleurs. C'est tout ce que je vous demandes.

- Pour les anti-douleurs je m'en occupe et on va vous prescrire un biper en cas de donneur trouvé.

- Bien.

- Je suis vraiment navrez pour vous monsieur..

- Vous savez ce n'est pas pour moi que je suis le plus mal, c'est pour ma fille, elle va se retrouver seul.." Le docteur me regarda avec compassion et pitié et se leva, il me serra la main et partie me laissant avec une infirmière pour qu'elle m'explique tout les médicaments, comment ça va se passer en cas de problème, et l'explication du biper.

Durant toute l'explication j'étais comme ailleurs, je ne pensais qu'a Ellen. L'infirmière le remarqua, elle avait l'air de comprendre ma situation et me demanda de lui parler de ma fille. Ce que je fis avec joie, cela me calma un peu. Ensuite elle m'expliqua que tout les renseignements était dans les papiers que l'on allait me fournir à ma sortie de l'établissement qui aurait lieu en fin de soirée. Ils voulaient me garder en observation mais je leur ai dis que ma fille m'attendait et que je ne pouvais pas encore la laisser tomber. Ils comprirent facilement mon choix mais me dirent qu'au moindre soucis je devais revenir. Je parti rejoindre mon appartement. Durant mon trajet en Taxie je cherchais une excuse pour Ellen, elle allait vite comprendre que j'étais allé à l'hôpital et j'avais le devoir de la rassurer.

Mon petit cœur, que va t-il t'arrivait lors de ma mort? Car oui je savais pertinemment que j'allais mourir, me trouver un donneur compatible en moins de deux mois allait être compliqué, je ne suis loin d'être prioritaire sur la liste. Je préféré ne pas me faire de faux espoirs.

Quand elle rentra, elle vint me faire un câlin. Elle sait quoi faire pour me remonter le moral ma fille. Elle remarqua vite le pansement sur mon bras dû à la perfusion que l'on m'avait faite. Je lui répondis que j'avais passé des examens et que j'allais commencer une chimiothérapie. Pourquoi lui ai-je menti? Pour la préserver. Lui mentir est horrible de ma part mais elle a encore besoins de temps. Je le ferai le moment venue. Rien que lui dire que j'allais commencer un nouveau traitement l'inquiétait, je le voyais dans ses yeux.

En attendant je vais prévoir les papiers nécessaire pour ma mort, pour après ma mort, pour l'argent, l'appartement, pour Ellen. Je vais tout faire pour qu'elle n'est pas de soucis et qu'elle ne manque de rien après ma mort. Et pour mon travail je vais leur expliquer la situation. J'ai beaucoup économisé durant ma vie. Je vais pouvoir laisser quelque chose à Ellen, même si j'espère que mon argent ne sera pas le seul souvenir de moi qu'il lui reste. Cette penser me fis sourire. Je n'ai pas perdu tout espoir de trouver un donneur mais..Voyons les choses tel qu'elles sont. Il restait deux mois à ma femme. Il m'en reste environs trois, autant anticiper la chose. Au moins ça ne me tombe pas dessus comme cela. Et je compte bien utiliser le temps qu'il me reste pour faire mon rôle de père!

Tout recommencerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant