Chapitre 4 : Le sauveur

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Combien de temps étaient passée depuis la première fois ou cet enfoiré avait posé ces mains sur lui ? Il l'ignorait, il avait perdu toutes notions du temps. Enfermé, attaché comme une bête, rabaissé comme jamais, Izuku fixaient le plafond d'un air morne, allongé à même le sol.



Les coups pleuvaient régulièrement, la violence qu'apportait cet homme au petit garçon était toujours plus forte, la seule chose qui avait changé était peut être les menottes à ses poignets qui lui permettait d'utiliser ses mains quant il devait manger le peut de nourriture que son hôte daignait lui offrir. 




Heureusement que le petit garçon n'avait pas accès à un miroir, il se serait fait peur.




Cela faisait aujourd'hui 1 moi qu'il avait disparu.Et qu'il subissait régulièrement les coups de cet homme dont il ignorait même le nom.




Quand il était arrivé ici c'était de nuit et il n'avait pas pu se repérer, heureusement le soleil était venu à sa rescousse le lendemain matin, rentrant par quelques petits trous dans la taule qui servait de toit. Il devait être ... dans un petit entrepôt.

Près de la mer.




Il pouvait entendre si il faisait calme et silencieux, le bruit des vagues qui frappaient les rochers pas très loin. Seul la journée, le petit garçon avait le temps de s'ennuyer.



Si au début il passait son temps à prier pour que quelqu'un vienne l'aider, le désespoir et la solitude avaient fini par l'engloutir. Figé de peur à l'idée même de s'enfuir, l'enfant n'osait pas essayer et quand bien même, les menottes et la chaîne qui le retenaient l'empêcher de s'en aller. Il ne pouvait même pas utilisé d'Alter pour s'enfuir ... il se sentait misérable





Il se sentait sale, ces vêtements n'étaient plus que des loques ,la crasse recouvraient son corps amaigris de ses deux dernières semaines, l'enfer que lui faisait vivre cet enflure était néfaste pour un garçon aussi jeune. Son corps commençait à le lâcher, faible et maigre comme un squelette, Izuku luttait au quotidien pour survivre.




L'espoir avait laissé place au désespoir. 





Tout son corps n'était qu'un amas de douleurs, pas une seule partie de son corps n'avaient été épargné par ce sadique, des fois, Izuku ce demandait pourquoi il ne le tuait pas ? Puis le sadisme de cet homme lui revenait en tête. 





C'était vraiment un méchant monsieur...

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