Un mal pour un bien... ∞

Chapitre 10 : "Bah vas-y, gêne toi pas connard."

Bizarrement, le contact de ses lèvres sur les miennes me procura des frissons le long de mon échine. Zayn allait prolonger le baiser, mais je l'en empêcha en me retirant de devant lui, pas que ça me déplaisait, mais je ne pouvais pas le laisser faire devant les autres. Je le vis les yeux luisants, me regarder d'un regard remplit de mystère. Il se reprit après quelques secondes de blocage et se rassit comme avant.

-Et bah... Ça s'est ce qu'on appelle du baiser !, dit Harry.

-Ooh mais ferme la un peu toi ! dis-je les joues empourprées. Zayn, tu dois questionner quelqu'un.

Ce dernier semblait perdu par ce qu'il venait de se passer, et il n'était pas le seul...

-Ah oui, hum... Bah Harry. Action ou vérité ?

-Vérité allez.

-J'ai pas d'idées... Hum... As-tu déjà eu une double vie ?

-Ah non jamais. Contrairement à ce que peuvent dire les médias je suis quelqu'un de très fidèle, mais je pense que vous le savez déjà ça les gars. Bon, Ariana à toi. Va chez les voisins d'en face et demande leur en mode allumeuse... du sucre.

-Ohlala... Okay. Mais après je vais me reposer un peu, je suis crevée depuis mon réveil à l'hôpital, et j'ai un de ces mal de tête..., dis-je en me passant la main sur le front.

-Oui, il faut bien te reposer hein, me dit Louis, une pointe d'inquiétude dans la voix.

-Oui Lou' t'inquiètes pas.

Je me leva pour sortir de la maison et traversa la route afin de me rendre de l'autre côté de la rue. Je replaça quelques mèches de mes cheveux et frappa à la porte. Le temps que l'on vienne m'ouvrir, j'observais de loin les garçons cachés dans leur jardin pour me regarder faire mon action et pris un grand sourire sur les lèvres avant de refaire face à la porte en bois des voisins. La porte s'ouvrit sur un homme dans la quarantaine d'années et quand il me vit, un sourire dragueur apparut sur son visage. Il me relooka des pieds à la tête avant de poster ses yeux dans les miens.

"Bah vas-y, gêne toi pas connard. Encore un gars marié dont la femme est surement cocue." pensai-je.

-Bonjour, que me vaut l'honneur de votre visite jolie demoiselle ?

Wow... Bon, vite. Plus vite je lui demanderai de quoi j'ai besoin, plus vite ça sera passé. Je pris un air d'aguicheuse, bombais la poitrine et posais mon épaule contre le mur.

-Hey... Je suis votre voisine d'en face, je suis en train de cuisiner mais malheureusement je n'ai plus assez de sucre pour faire mes beignets... Vous pourriez pas me dépanner par hasard ?, dis-je en papillonant des cils et jouant avec une mèche de mes cheveux.

Oh. My. God. Je dois vraiment ressembler à une bitch.

-Oh, hum... Bien évidemment que je pourrais, attendez-moi ici, je reviens dans un instant.

Il me laissa seule sur le seuil de sa porte et j'attendais son retour. Je me retourna encore une fois vers les gars et Harry me fit un signe de la main pour me dire que je m'en sortais bien. Je lui répondis d'un clin d'oeil et quand l'homme revint, je me remis droite face à lui.

-Tenez, voilà le sucre. Revenez quand vous voulez.

Il me fit un clin d'oeil, je le remercia et fis demi-tour pour rentrer.

Au moment où je traversais la route, un bruit de moteur me fit tourner la tête. Je pouvais aperçevoir un gros 4×4 me foncer dessus et qui semblait accélérer lorsqu'il s'approchait encore plus. J'étais paralysée au beau milieu de la route, mais je pouvais quand même entendre les gars crier.

-Louis : ARIANA BOOOOUGE !!!!

-Harry : DÉPÊCHE-TOI IL VA TE RENVERSER !!!

Seulement quelques mètres me séparaient du véhicule désormais, et je ne pouvais toujours pas réagir, mes muscles étaient bloqués et m'empêchaient de bouger. En voyant la proximité entre la carrosserie du 4×4 et moi, je fermais les yeux en attendant l'impact. Je sentis un poids me sauter dessus ce qui me fit tomber loin derrière moi, et ce geste m'avait éviter de me faire percuter à temps.

Je releva la tête vers mon sauveur (parce que oui, on pouvait dire que cette personne venait de me sauver la vie), et pus voir Zayn qui me regardait avec des yeux inquiets. Nous étions tous les deux essouflés par le brusque mouvement qu'on venait d'effectuer. Nos visages étaient proches l'un de l'autre.

-Merci, lui dis-je dans un souffle.

-Ça va ? me demanda-t-il, toujours inquiet.

-Oui... oui... Enfin, je crois...

Il se releva et épousseta ses vêtements avant de m'aider à me relever à mon tour.

-Viens. Mais tu es sûre que ça va ?

-Oui...

Il m'entraina vers les autres garçons qui couraient vers nous, son bras autour de mes épaules. Louis vint tout de suite près de moi.

-OH MON DIEU ARIANA EST-CE QUE ÇA VA ?!!

-Oui Louis ça va ne t'inquiètes pas.

-TU ES SURE ?!

-Oui ça va je t'ai dit ! Arrête d'être toujours après moi ! m'énervai-je.

Je venais de vexer Louis, rien qu'à voir sa tête.

-Ariana, Louis cherche juste à te protéger et à s'assurer que tu ailles bien, me dit Niall en prenant la défense de Louis.

Je regardais Louis, qui avait baissé la tête, et immédiatement, je regrettais de lui voir crié dessus.

-Comprend le, tu es sa petite soeur..., rajouta Liam.

Je regarda Liam et compris qu'il avait raison. Je pris alors Louis dans mes bras, et il enroula les siens autour de moi, après que Zayn m'ait lâché puisqu'il avait gardé son bras autour de mes épaules jusqu'à là. Mais il restait toujours près de moi.

-Je suis désolée Louis. Je n'avais pas compris ton intention tout de suite. Je sais que tu es inquiet, et j'avoue m'être trop emportée alors je te demande pardon... Tu sais, je ne suis pas encore habituée au fait qu'un gars m'accorde autant d'importance alors... Ça me fait tout bizar...

-Oui, je comprends. T'inquiète pas, tu es pardonnée, je n'aurais peut être pas dû insister non plus...

PDV Externe

Ariana et Louis brisèrent leur étreinte et Liam proposa de rentrer au chaud. Le paquet de sucre avait été déchiré par le frottement contre le béton pendant la chute et les petits grains s'étaient étalés un peu de partout.

En fin de compte, plus de peur que de mal... Mais pour combien de temps cette «chance» va t-elle durer...? On ne le savait pas, mais Ariana savait que ça n'allait pas durer, parce qu'elle savait que le conducteur avait voulu la percuter volontairement, et puis parce qu'elle l'avait reconnu... Lui...