J'ouvris finalement les yeux, depuis que je m'étais réveillée je les avais gardé fermés, mais j'ai daigné à les ouvrir parce que je me sentais observée alors que je déteste que l'on me regarde lorsque je dors.
Ma tête reposait contre le torse de Zayn, mon bras sur lui. Je la relevais vers la sienne, et je vis sans surprise que s'était lui qui me fixait. Je mis ma tête dans son cou pour lui faire des petits bisous du bout des lèvres.
-Bébou... J'aime pas quand on me regarde quand je dors...
-Je sais, mais moi j'aime bien te regarder.
-Oui mais pas moi. Tu fais ça juste pour m'embêter, j'en suis sure.
Je m'enleva de sur lui et croisa mes bras sur ma poitrine en retroussant ma babine inférieure.
-Mais mon coeur, boude-moi pas...
Je sentis un de ses bras passer en-dessous de moi et l'autre au-dessus pour me bloquer contre lui, son torse contre mon dos.
-Je sais comment m'y prendre pour t'embêter vraiment alors arrête.
Je restais de marbre à ce qu'il me disait. Il posa sa tête contre la mienne, et me dit dans l'oreille :
-Très bien, tu l'auras voulu.
Ses bras étaient croisés sur mon ventre et ses mains posées sur mes hanches. Aussitôt qu'il ait dit ça, je pouvais déjà sentir ses doigts s'agiter à travers le tissu de mon t-shirt. Ma réaction ne tarda pas, je décroisa mes bras pour repousser ceux de Zayn de toutes mes forces en hurlant de rire, mais il était bien sûr beaucoup plus fort que moi.
-Zaaaaaaaaaayn !!! Nooooooon !!! A-a-arrête ça tout de suite !!!
Je gigotais dans tous les sens pour essayer d'échapper à son emprise, mais il n'était pas décidé à se laisser faire et resserait ses bras autour de moi. Les larmes de rire étaient déjà placées au coin de mes yeux. À cet instant même, je le déteste. Il sait très bien que je ne supporte pas les chatouilles. Non, je ne pourrais jamais le détester, même si il était en train de m'affliger la pire des tortures au monde.
-Je t'ai demandé d'arrêter de bouder juste avant et tu ne l'as pas fait, alors pourquoi je devrais arrêter moi ? me dit-il, un grand sourire d'amusement aux lèvres.
Il passa ses mains sous mon haut et continua sa douce torture, alors que je pleurais de rire en le suppliant toujours d'arrêter.
- S'il-te-plaaaaît Zayn, je t'en supplie arrêêêêêêête !!!
Je me tortillais toujours dans tous les sens au cas où il aurait un moment de faiblesse qui me permetttrait de m'enfuir de ses bras mais je me fatiguais plus qu'autre chose.
-Le mot magique alors.
- S'il-te-plaît !!! Je te l'ai déjà dit !!!
-Ce n'est pas le mot magique que j'attendais...
Il accentua ses chatouilles sur mes flancs.
- S'IL-TE-PLAÎT ZAYN !!! STOP !!! JE T'AIME !!! JE T'AIME !!! STOP !!!
-Ah bah voilà quand tu veux...
Il reposa à plat ses mains sur ma peau et me laissa enfin respirer correctement. Je suis essouflée comme si je venais de courir un marathon, et Zayn avait toujours ce sourire idiot sur les lèvres. Il m'embrassa dans la nuque, juste derrière l'oreille (mon point faible), ce qui m'arracha des frisoons tout le long du corps. Et il le remarqua puisqu'il avait toujours ses mains sur mon ventre, ça le fit rire.
-Vas-y, rigole...
-Roooh bébé... Je t'aime tu sais ?
Je me retourna vers lui et passa mes bras derrière sa tête, lui n'avait pas bougé ses bras qui ils étaient au bas de mon dos.
-Je t'aime aussi tu sais ?
-Oui, je l'ai très bien compris il y a deux minutes.
-Tu cherches la bagarre Malik, rigolai-je. En plus, tu m'as torturée pour que je te le dise alors que ça servait, je te le dis tout le temps.
Il rigola et m'embrassa langoureusement.
Harry passa devant notre "lit" et ne put s'empêcher de faire une réflexion.
-Il y a des chambres d'hôtel ou même des toilettes pour ce genre de choses.-Ferme-là toi, et retourne voir Julie plutôt, lui dis-je en me décolant de Zayn en souriant.
Julie, qui était en fait dissimulée derrière un mur du jet tout près d'Harry, s'avança pour monter sa présence.
-J'aurai dû penser que tu n'étais pas très loin, rigolai-je.
-Et alors, ça te pose un problème Lane ? me dit-elle sur le ton de la provocation.
-Aucun Curtis, tant que ton futur copain ne vienne pas nous déranger dans nos papouilles à mon copain et moi, il n'y a aucun problème, répliquai-je sur le même ton.
Je la vis rougir légèrement avec le sourire aux lèvres, et elle leva exagérément la tête en l'air avant de s'emparer du bras de Harry et de continuer son chemin jusqu'à leurs places initiales. Je pus aussi voir le sourire niais de ce dernier au contact de la brune.
-Bébé, faut que j'aille parler à notre petit Nialler, tu me permets ? dis-je à Zayn.
-Bah oui, vas-y.
-Bah laisse-moi passer, imbécile.
Que je vous explique la situation : au tout début, j'étais du côté couloir du jet mais ça, c'était avant notre petite gue-guerre de tout à l'heure. Du coup, maintenant je suis du côté fenêtres à cause d'avoir gigoter comme un asticot. Et le problème, c'est que Zayn est allongé, les bras croisés derrière la tête, un de ses genoux relevé vers le plafond, en me regardant avec un petit sourire en coin. En gros, il me bloquait le passage, et volontairement en plus.
-Je sais pas..., me dit-il pour me narguer.
Je posa mes mains sur son torse et le secoua dans tois les sens, le plus fort que je pouvais.
-Alleeeeeeeeeez !!! Bouge !
Je ne sais pas comment il a pu être si rapide, mais en même pas deux secondes il se trouvait sur moi, mes poignets bloqués dans ses mains au-dessus de ma tête et son visage très près du mien.
-Je veux mon bisou avant...
Il me fit plein de petits bisous-papillons dans le creux de mon cou. Ses lèvres contre ma peau me faisaient tourner la tête, et sa barbe de trois jours me piquait agréablement. Il releva son visage face au mien après avoir parsemé mon cou de bisous.
-Tu es vraiment diabolique, Zayn, lui souriai-je. Mais j'aime ça.
-Diaboliquement irrésistible, tu veux dire ? Je rigola en frottant mon nez contre le sien. Je sais. Et moi je t'aime tout court, souffla-t-il.
Il m'embrassa par lui-même et se laissa tomber sur le côté, là où il ne me gênera pas pour passer. Je lui souris, et partis rejoindre le blond sur son siège.
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Un mal pour un bien... ∞
FanfictionPrologue Une jeune fille, souriante le jour mais en larmes la nuit, laissant son entourage dans l'ignorance totale, se demandant toujours "Pourquoi cette vie...? Pourquoi tout ces ennuis...? Tout simplement... Pourquoi ?" Lame toujours à porter de m...