infinity. (TERMINÉE)

Chapitre 76.

"-Tu nous à privé d'une vie... Et bien, je ne vais pas parler pour Charlotte, Liam et Niall papa, je vais parler juste pour moi, mais tu m'a privé d'une famille. Tu m'a privés de cousins, cousines, frères, sœurs, tu m'a privé d'une vie que j'aurais dû avoir normalement mais avec ton égoïsme tu n'a pensé qu'à toi comme toujours. Je m'appelle Louis. Louis Styles parce que tu aimais très fort Louis Tomlinson. C'est un garçon génial que j'aurais dû connaitre comme un deuxième père mais pourtant ça n'en est pas un. Parce que je l'ai rencontré il y a une semaine et que, j'ai trente putains d'années. Trente ans c'est l'âge à laquelle j'ai tout découvert, ou j'ai comprit que tu avais foiré ta vie et la notre, celle de maman, celle de Charotte, celle de Niall et de Liam. Et je te hais. Et je t'aime, parce que t'es mon père et est ce que tu te rend compte que je suis en train de te dire tout ça à un enterrement ? Ton enterrement ? Certains diront que le suicide est un acte de faiblesse, d'autres au contraire diront que c'est du courage. Je sais pas trop si t'es faible ou si t'es courageux, d'avoir, en quelques sortes évité toute ta putain de vie tout ce qui aurait causé ton bonheur ? Tu avais une famille... Une vrai. J'en ai jamais eu de vrai moi, et je vous en veux pas, à toi ou à maman, vous avez fait comme vous pouvez et mes frères et sœur et moi on a jamais rien manqué de quoique ce soit, on avait ce qu'on voulait, des vêtements, on mangeais à notre faim, on riais, on a fait des études, on est allé dans un très bon collège, très bon lycée et pour finir on est même allé à Harvard Charlotte et moi et puis on était heureux, on a grandit dans une bonne ambiance, je ne vais pas le nier, on avait tout. Tout sauf une famille et moi, peut être que j'aurais préféré avoir une famille et mourir de faim... J'en sais rien, je n'ai jamais été dans cette catégorie là alors je ne peux pas trop m'avancer et dire que j'en suis sûr et certain mais je crois que oui. Je crois qu'une famille était ce que j'avais besoin pour de vrai. Je vais pas m'éterniser encore et encore, je vais laisser ma place, sache que malgré tout ça, je t'aime. Tu restera mon père, mon papa..."

"-Bonjour papa, où que tu sois, je sais que tu m'écoute. Alors je ne vais pas être si longue que Louis, si lui ne sais pas comment te situer moi je te trouve lâche. Lâche, t'as pas osé retourner vers Louis, celui que tu voulais toute ta vie, t'as préféré resté malheureux pour en plus, finalement te tuer. Tu laisse des petits enfants derrière toi, ma fille ne te connaîtra pas, elle aura quoi comme souvenir ? Une tombe avec des fleurs fanées ? Des vieilles photos ? Des trucs qu'on lui racontera et un pauvre doudou que tu lui a offert à sa naissance qui va sûrement finir complètement déchiqueté dans quelques mois ? Je ne dis pas ça dans un but méchant mais je te trouve vraiment lâche. Je t'aime."

"-Salut Harry. Je sais pas si je dois être triste parce que t'es mort, si je dois être touché par ce que tes enfants disent ou si je dois croire au déstin d'avoir réuni nos enfants ensemble, ils vont se marier et faire leur vies ensemble et c'est quoi ? Un miracle ? J'arrive pas à croire tout ça. Comment la vie évolue. Tu nous as laissé il y a quarante ans environ maintenant, on ne t'a jamais revu depuis, on a eu quelques nouvelles il y a de cela trente ans et puis silence radio. Plus rien. Jusqu'à qu'un petit gars débarque chez moi et demande ma fille, ma petite Luna en mariage. Je sais pas si je dois prendre bien ça ou pas. Tu sais au final on ne se connait plus et pourtant je te jure Harry, je te le promet que tes enfants et je dirais même ta famille, que ce soit tes enfants, ta femme, tes petits enfants, seront toujours les bienvenu chez moi. Je les accueuillerais toujours, comme s'ils étaient chez eux. Je les traiterait comme mes propres enfants tu peux être sûr que je les protégerais. Je pense que tu l'aurais voulu. C'est ce que tu m'a dis dans ta lettre n'est ce pas ? Au revoir Harry. Tu nous manque tous. 

"-Pour commencé j'ai pas encore lu ta lettre. J'y arrive pas Harry. Je sais pas si je serais capable de l'ouvrir un jour tu sais. J'espère que tu ne m'en veux pas, c'est juste, tu sais, très dur. Je t'aime Harry. Tu le sait hein ? D'où tu es tu sais que je t'ai toujours aimé. J'ai... J'ai beaucoup de mal avec ta mort, pourtant c'est pas la première fois que je t'imagine mort. Je m'est déjà dis oui c'est términé, il est partit, c'est comme s'il était mort et enterré et pourtant... Quand je vois ta tombe là, juste devant moi et que j'ai cette certitude que tu ne revienne plus jamais, je te jure, j'ai mal. J'aurais dû... Te chercher, j'aurais pu revenir dans ta vie au lieu d'attendre que tu le fasse alors que je savais que ça viendrait pas. J'était pourtant persuadé que je te reverrait, je le savait, tu te rappelle ? Je t'avais dis, au téléphone qu'on se reverrait, que c'était sûr... J'ai loupé un truc, j'ai foiré, on se reverra plus à part quand je vais crever, ce qui est pas maintenant, heureusement pour moi. ou malheureusement, j'en sais rien, ça dépend dans quel sens je le voit. De toutes façons tout a toujours foiré dès le début entre nous hein ? C'est comme ça qu'elle devait se finir aussi, c'est la vie."

Les gens défilaient, les enfants, Louise, Liam, July, Lucy, Paulo, quelques amis du Brésil, tout un petit monde qu'Harry avait rassemblé ici au Brésil, dans cette grande église pour ce jour de deuil. 

Il y avait comme cette tension qui régnait dans l'espace, comme s'il était là, comme s'il regardait tout le monde défiler, lui parler, l'insulter, l'aimer, lui dire des choses gentil... Comme s'il était là, debout au fond de la salle à assister à son propre enterrement.