infinity. (TERMINÉE)

Chapitre 70.

La maladie m'a gagnée, d'abord lentement puis d'un coup. Un cancer des poumons. Je m'en suis sortit, une fois. Deux fois. La première fois c'est arrivé il y a trois ans. Une longue année à me battre, je ne veux pas partir sans avoir connu ou apprit la nouvelle d'un petit enfant. Je veux un petit fils ou petite fille. Alors je me suis battu. De toutes mes forces, corps et âme dans cette bataille. Mes enfants me soutenaient, ma femme Louise aussi et quelques amis que nous avions ici aussi. Puis un jour, c'est arrivé. Je n'étais plus malade, le cancer avait eu pitié de moi sûrement et il avait disparue. 

Puis quelques mois plus tard, quand je ne m'y attendait pas, quand je profitait de ma vie pour être heureux, il a réapparue. Il est resté moins longtemps, on l'a découvert assez tôt et les médecins me les ont enlevés immédiatement. Et me voilà, j'ai cinquante neuf ans, je m'appelle Harry Styles, je suis alcoolique, depuis quelques temps maintenant et malgré tout, j'aime mes enfants plus que tout. 
Je crois que je peux le dire maintenant, je n'y arrivais pas avant, il y a quelques temps mais c'est finit, je ne doit plus éviter la chose, je doit le dire vraiment, je suis alcoolique. Et bien, tout ça a commencé juste avant mon premier cancer, j'avais cinquante cinq ans environ, je ne sais pas, je pense que, le fait que voilà, deux de mes enfants s'en aillent à l'université, le manque d'êtres chers perdue par ma faute à moi, je ne blâme personne d'autre que moi, et puis la routine peut être, cette routine qui m'angoisse, qui me dérange, qui me tue à petit feu, j'en ai eu marre, ce n'est pas une raison valable, aucune raison n'est bonne pour tomber dans l'alcool. Mais c'est arrivé. J'avais arrêté. C'est même pas que j'avais arrêté, c'est juste que c'est simplement par périodes. Parfois je bois encore et encore, puis parfois, je ne bois pas une goutte d'alcool pendant quoi, des semaines, voir des mois ? C'est pas constamment, c'est pas tout le temps, je bois par périodes. Et en ce moment, je suis dans cette période où l'alcool est dans mon sang en permanence. Je ne suis pas heureux de ça, je me trouve même pitoyable si vous voulez tout savoir. Complètement pitoyable mais eh, j'arrive pas à arrêter et je ne le veux pas. Pitoyable est un mot qui me convient bien, c'est ce que j'ai été toute ma vie, je ne vais pas me leurrer.

Et puis... Aussi, me voilà alcoolique et malade. Encore. Et cette fois je crois que c'est vraiment la fin. Les médecins ne l'ont pas découvert assez tôt, ils m'ont dit que c'était possible de guérir, que je réagissait en plus très bien aux traitement, qu'à chaque fois j'y arrivais mais je suis épuisé. Complètement épuisé et ma fille m'a annoncé qu'elle était enfin enceinte. Son bébé arrivera dans quelques semaines maintenant. Elle à vingt neuf ans et elle va enfin être maman. Louis, min fils par contre, je crois que ce n'est pas prêt d'arriver. Il voyage beaucoup, il essaie de se faire connaitre dans son domaine, il y arrive à merveille. Il fait le tour du monde, je crois qu'il le fait avec sa copine. Trois ans maintenant qu'ils sont ensemble. Ensemble réellement je crois. Je ne l'ai jamais rencontré, Charlotte refuse de m'en parler, elle me dit qu'elle préfère que Louis m'en parle de lui même et qu'elle même ne connait pas grand chose sur elle. Que c'est une fille charmante, là n'est pas le problème mais que ce n'est pas à elle de lui en parler et que si Louis refuse de me le dire pour l'instant c'est qu'il n'est pas prêt. Il vit sa vie librement, il a le droit c'est sûr mais je pense qu'il pourrait me parler d'elle rien qu'un peu ou me la présenté même une demi journée. Mais ça n'arrive pas alors j'attend. J'attends quelque chose qui peut être, n'arrivera pas. Peut être que je ne la rencontrerait jamais. ça me rend vraiment triste, terriblement. Mais que voulez vous. 

Je vais avoir un petit fils, ou une petite fille déjà, Charlotte refuse de me dire quel est le sexe du bébé. Elle pense que ça me maintiendra en vie, que je me battrait pour savoir. Mais c'est faux, si je dois vivre jusqu'à là bas alors j'en suis heureux mais si mon heure arrive je ne vais pas me battre avec elle, j'en ai marre de ce combat depuis des années, c'est terminé pour moi. Alors je ne lui dit pas, je lui sourit simplement avec un faux sourire et je pleure le soir, attendant que mon heure arrive. Je veux partir. Je veux que la douleur s'arrête malgré le fait que je veuille voir mes petits enfants. Je suis plus que aurifié à l'idée de ne jamais les voir. 

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Petit chapitre vous expliquant bien tout, je suis désolée il est pas super, je suis pas super inspiré mais il faut que je finisse cette fiction ! 
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