infinity. (TERMINÉE)

Chapitre 59.

"-Et ta journée, ça s'est bien passé ?

-Mmh, je suis épuisé, on a fait un tournoi, c'était cool, on a gagné de justesse mais on a réussit. Et la tienne, le boulot ? 

-ça va. Remplir des gobelet c'est pas un super truc mais bon, c'est déjà ça en attendant.

-Mmh. J'aurais bien voulus travailler aussi mais..

-Nan Louis, on en a déjà parlé. Avec le foot et tout c'est pas possible. Faut que tu te repose.

-Je peux trouver un truc à mis temps.

-Non. Pour le moment ça va.

-Mais Harry... T'as déjà payé l'appartement... Tu paye tout ici, j'sais pas ça va finir par me gêner..

-Bon, ok, comme tu veux, si tu veux te trouver un truc vas-y. J'voudrais pas que tu te sente mal ici non plus."

Et ça m'a fait réagir. Bien sûr qu'il devrait se trouver un job. Il a raison. Si je pars moi, il va faire comment les courses, je ne serais plus là pour payer quoi que ce soit, ni frais médicaux, ni courses, ni bouffe, ni sortis, rien, rien du tout...

"-On regarde un film ?"

Et ça recommence. Cette routine infernale, je déteste ça, la routine.. J'ai l'impression que ça fait soixante ans qu'on est ensemble alors que ça en fait à peine un. C'est quand même grave.

"-Oui, oui, comme d'habitude."

Je lui ai souris, il m'a embrassé, à posé ses jambes sur mes genoux pendant que je lui massait doucement les chevilles et le film s'est mit automatiquement en route. 

"-Je t'aime."

Je lui ai souris, parce que même si c'est une routine, de se le dire, j'aime entendre ça. J'aime savoir que lui aussi il m'aime. 

"-Je t'aime aussi Lou'."

J'aurais voulus lui dire que moi aussi je l'aimais, mais bien plus que tout, bien plus que se qu'il peut penser, bien plus qu'il ne peu l'imaginer, je l'aime comme pas permis, il est la personne la plus importante pour moi.

C'est drôle, y a quelques mois de ça, jamais j'aurais dis ça, j'aurais dis qu'il était important mais que je ne savais pas se que la vie nous réserverait, qu'on était sûr de rien, que le destin était incertain, qu'on était encore jeunes pour ces trucs là. On l'est encore, jeune. Mais le problème c'est que maintenant, on est différent. On a changé. On est plus les même. J'ai l'impression de le perdre chaque jours un peu plus, j'ai l'impression qu'il m'échappe, j'ai l'impression qu'on nous sépare, que je ne sais quel dieu à décidé qu'on devait pas être ensemble alors il nous brise silencieusement, tout ça sans rien dire. Et ça me tue, ça me tue littéralement.

Et je me perd, j'ai la désagréable impression de redevenir un enfant, un enfant qui a perdu sa maman dans les rayons d'un magasin quelconque. Je ne me reconnais plus, je ne nous reconnais plus. Je crois qu'on a tout fait à l'envers. Tout. On est allé beaucoup trop vite. Vraiment. Je regrette. Je regrette que ça doit se finir ainsi, que ça ne dure pas aussi longtemps que j'aurais pus imaginez mais je peux plus, je deviens fou, j'étouffe, je suis tellement mal, j'ai besoin d'être bien, j'ai besoin qu'il soit bien aussi, on s'aime bien plus que tout, tout les deux, mais ça va plus, y a un sérieux problème, j'ai pas envie de le nié et de finir ma vie comme ça, il parait que ça arrive à certains, j'ai pas envie, je veux pas, je veux partir, je veux qu'on aille mieux, je veux être ailleurs, je veux m'éloigner...

Le Brésil. Voilà où j'irais. Au Brésil.

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Chapitre 58 ! 

Bon, court, je sais, et les prochains chapitres seront peut être aussi court, mais dans quelques chapitres les chapitres redeviendront "normaux" ne vous inquiétez pas.