Chapitre 25

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Nous nous faisions face, avec une certaine distance entre nous. Nous tournions en rond, en position de combat, le regard fixé à l'autre.

_Garde le contrôle, me conseilla Erik, tu sais comment ça fait quand tu ne te contrôle pas.

Je hochai la tête et Anais sembla un peu surprise.

Et c'est elle qui attaqua la première.

Elle tenta de me mettre une droite que j'esquivai assez facilement en me baissant mais comme si elle avait prévu mon esquive, elle me donna un coup de pied dans l'épaule, ce qui me mit couchée et me cogna la tête. Elle en profita pour s'asseoir sur moi et commença à abattre ses poings sur mon visage et mes côtes.

_Tu abandonnes? Demanda-t-elle.

Je lui crachai le sang, qui coulait dans ma bouche, au visage, ce qui la déconcentra et me permis de prendre les choses en mains.

Je la poussais avec mes bras et quand elle fut au niveau de mes pieds, ceux-ci se dirigèrent directement sur les épaules de mon agresseur.

"Reste toi, reste concentrée, ne laisse pas la colère monter" me répétais-je en boucle dans ma tête.

Anais était au sol mais se relevait. Alors je lui mis un grand coup de pied sous le menton, ce qui la coucha au sol.

C'est alors qu'elle se transforma. La colère était clairement visible dans ses yeux. Elle grognait férocement.

Elle me sauta dessus, de façon à être, encore une fois, au dessus de moi. Elle voulu me mordre mais je lui saisit la gueule entre mes mains. Elle se débatait comme un diable. Avec mes jambes, je l'envoyai voler derrière moi, tout en maintenant sa gueule.

A mon tour, je m'assise sur elle, et d'une main je lui tenais ses mâchoires ensembles et de l'autre je lui fit une pichenette au nez puisqu'on m'a dit qu'on faisait ça aux chiens quand ils font une bêtise. Donc oui je la provoquai.

Avec ma main libre, je finis par lui saisir le cou et serrer autour de la gorge. C'est mon père qui m'avait appris cette technique pour que je sache me défendre.

Je serrai de plus en plus. Elle commença à couiner. Elle faisait moins la maligne. Elle arrêta vite de se débattre, me regarda d'un air suppliant. Je la lâchai, comprenant sa capitulation et elle perdit connaissance.

Je me relevai, et me tournai vers les personnes présentent. Le plus jeune présent avait à peine 10 ans et le plus vieux en avait 17 ans. Ils me regardait tous, avec un air une expression impressionnée avant de se mettre à genoux.

_Wow, nan, nan restez debout! Bégayai-je surprise et interloquée par ce geste qui, pour moi, correspond à celui que faisait les esclaves dans l'antiquité.

Ils me regardaient et le petit me demanda:

_Mais, tu es devenue la chef, on doit être soumis et tu dois nous faire goûter ton sang et nous on doit être à genoux.

Sa voix était aiguë et rempli d'inquiétude.

Sans un bruit, je m'approchai de lui.

_Tu fais quoi? Me demande Erik.

Je le regardai et souris légèrement. Je n'ai pas l'habitude de faire ce que j'allais faire, mais voir un gosse aussi apeuré me faisait mal au coeur.

Alors quand je me trouvai devant lui, je m'agenouillai et lui saisir les épaules.

_Non, lui dis-je d'une voix calme. Non, ce n'est pas ça qu'il faut faire. Ça, c'est de la barbarie et de l'esclavage.

Il releva la tête, une expression d'incompréhension.

_Mais...

_Il n'y a pas de mais, le coupais-je doucement. Allé, vas dormir, il est tard et tu dois être en pleine forme demain.

Il sourit et me prit dans ses bras. Je lui rendit l'étreinte et il s'en alla dans son dortoir.

_C'est une tradition de faire don du goût du sang du dominant aux autres, s'offusqua le plus âgé.

Je regardai celui qui avait parler.

_C'est faux, intervint Ethan, mon oncle est bien au dessus de l'échelle dans sa meute mais il ne leur fait pas subir ça.

L'autre commença à grogner et se leva.

_T'es qui toi déjà? Demanda-t-il.

_Stop. Ordonnais-je d'une voix autoritaire.

Le métamorphe loup se tourna vers moi et baissa la tête.

Je venais vraiment de donner un ordre? Je sais pas pourquoi, mais je sentais mon côté canin être content d'être plus "fort" que ce garçon.

Celui-ci était grand, plus grand encore que Erik, il était blond, les yeux vert et la peau très clair.

_Tu t'appelle comment? Le Questionnais-je.

_Arthur, dit-il. J'étais le prédécesseur de Anais.

_Tu sais quoi? Puisque c'est moi maintenant qui "décide", je dis que cette "tradition" est ridicule et à oublier. Comme de traiter les autres comme des moins que rien.

Il écarquilla les yeux mais ne dit rien. Nous nous fixions mais il finit par détourner les yeux. Il savait que ça ne servait à rien de me défier. J'avais battu celle qui l'avait battu après tout et j'étais plus forte. Et moi je savais qu'en battant Anais, j'avais gagné du respect et des alliés dans ma lutte. Il le fallait de toute manière. Sinon, j'étais mal barrée pour me battre contre Daniel.

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Voilà un chapitre que je publie à l'avance. Très à l'avance. Le lendemain de la publication du précédent. Je sais que je ne l'ai jamais fait. Mais j'espère que ça vous plait!😅😊 en plus, j'ai pleins d'idées en se moment😏 mais je ne vous dit rien (n'est ce pas estebane994 qui adore les suspens et me corriger certaines fautes d'orthographe😂😉) Je ne m'attarde pas plus et je vous dit à bientôt 😊

Alium tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant