Alium tome 2

Chapitre 12

  La nuit du dimanche à lundi fut dépourvu de rêve donc pas de réponse à mes questions.

Et le lundi matin fut assez drôle. Plusieurs événements se déroulèrent sous mes yeux à mon arrivée. Déjà, des personnes me regardèrent comme si ils ne m'avaient jamais vu. Ce devait être à cause de la bagarre. Puis, j'aperçu Félicia et un homme qui devait être son père. C'était un homme assez baraqué alors qu'il semblait avoir 35,40 ans. Un visage fermé et dur faisait fasse à la cour de récréation qui s'offrait sous ses yeux stricts et sévères. Mais malgré cette apparence intimidante, le directeur se mit devant eux, leur barrant le passage et échangea quelques mots avec eux. Conclusion: ils ont fait demi tour vers le portail par lequel ils sont passés. Mais avant, Félicia eut l'air de fouiller la cour avant de fixer son regard sur moi, et mon sourire se figea. Erik apparu de je ne sais où et me pris dans ses bras. Il me murmura à l'oreille:

_Ne la regarde pas sinon tu sera engager dans un second round avec elle.

On rigola un peu face à son expression outré. Elle disparue dans sa voiture et Erik m'embrassa. Déjà que quelques uns m'avaient dévisagés, là ils étaient nombreux. Erik était connu pour son arrogance et pour son absence de respect qu'il pouvait avoir et moi, je le devenais en me battant contre la nouvelle. Quand on sépara nos lèvres on regarda autour de nous pour voir nos amis à chacun et je trouvai rapidement mes amies et quelques filles que j'appréciai avec elles: certaines étaient surprises d'autres souriaient comme si elles avaient attendu ce moment. Pour ses amis à lui, ce fut la même réaction.

_Tu ne crois pas qu'on devrait leur expliquer? Demandais-je.

_Peut être mais leur tête sont très drôles. Si on recommençait ils seraient toujours surpris?

_Aucune idée.

Donc il reposa ses lèvres sur les miennes et regardai ensuite ses amis.

_Tu as ta réponse, fis-je simplement. Je vais aller rejoindre les filles sinon elles vont venir me chercher. On se revoit après de toute façon.

_Tu te plaignais que je ne venais pas vers toi mais c'est toi qui t'en va.

_Je ne m'en vais pas et ce n'est pas la même situation. Au pire viens avec moi si tu veux.

_Nan je rigolais, vas y, je vais aller voir les gars qui doivent avoir des questions.

Et on se sépara pour allé voir nos amis respectifs.

Une fois que je me trouvais près des filles, elles se mirent à poser des questions et des reflexions du genre: "C'est moi ou vous vous êtes enbrassés? " ; "Tu sors avec lui depuis quand petite cachotière? " ou encore "Je croyais que vous vous détestez comme chat et chien". Je pris le temps de répondre à chacune et que pendant les vacances on était ensemble dans la même colonie et qu'on s'est rapproché. Quelques unes furent surprises et les autres dirent qu'elles attendait ça depuis longtemps.

Tout ça pour au final me faire penser à la bizarrerie du lundi de mon malaise.

* * *

  Jusqu'à la fin de l'année tout se passa bien: pas de problème avec les autres élèves, ni avec Erik et le brevet se déroula très bien puisque j'avais réussi à tout rattraper. Les jours passèrent vite et quelques soirs j'avais une visite d'un certain garçon qui voulait un bisou avant d'allé dormir, même si une fois, mon père failli le voir car il avait loupé son atterrissage donc j'ai fait croire que j'étais tombée.

Tout avait l'air de bien aller, comme dans les romans à l'eau de rose et à fleur de peau et ma vie me semblait bien. Le directeur nous annonça même que le collège organisait une fête pour les troisièmes qui quittaient l'établissement pour aller au lycée. La fête aurait lieu le samedi soir de la dernière semaine de cours soit, la semaine après son annonce, à 20h.

Sauf que c'était le jour où Erik et moi devions se rendre au collège Forestier et nous nous fixions pour savoir comment faire. Mais trois filles, celles avec qui je restais la plus part du temps nous interrompus et Lyne me lança:

_Tu comptes y aller j'espère? Parce que nous oui et si tu me réponds non on te kidnappe.

_Je ne sais pas..., commençais - je.

_C'est parce qu'il ne t'a pas encore invité? Fit-elle en désignant Erik.

_En fait, intervint - il, j'allais le faire tout de suite.

Je le devisageai. Il était sérieux. Comment comptait - il faire ça?

_Je ne sais pas, répétais - je, il faudrait que mon père soit d'accord et si il l'est je n'ai pas de tenue.

_Justement, j'allais y venir, répliqua Lyne, si ton père dit oui, ma mère m'a proposé de nous emmener, toutes les quatre, faire les magasins mercredi après midi et samedi, tu viendras chez moi pour qu'on se prépare ensembles, avec Camille et Marie.

_J'en parlerai avec mon père mais je doute qu'il puisse dire oui.

_Dis toi que pendant que nous parlons, ma mère appelle sans doute ton père pour demander, declara-t-elle avec une expression sournoise.

Sa mère était la CPE de notre collège donc elle possédait tous les numéros des parents d'élèves.

_Sérieusement?

_Oui sérieusement.

On continua de parler quelques minutes puis quand tout le monde fut parti, il ne restait plus que Erik et moi. Prendre le bus ou le louper n'était plus vraiment un problème étant donné que je pouvais voler.

_Alors, tu comptes me répondre? Me questionna Erik.

_Sur la fête?

_Tu vois une autre question?

_Mais on fera comment? C'est le même jour que la rentrée au Forestier je te signale.

_On pourra y aller le lendemain, il y en a plusieurs qui ne viennent pas le samedi.

_Mais mon père ne veut pas que je rate des cours.

_Pour une journée, ce n'est pas dramatique.

_Mouais...On verra bien.

Son téléphone sonna à ce moment et quand il raccrocha, il m'annonça qu'il devait rentrer. On se dit au revoir puis on reparti chacun chez soi. Soit mon père dirait oui, soit il dirait non.

_________________

Salut, voilà mon chapitre 12! Bon, il n'y a rien de très intéressant mais bon, il en faut bien des chapitres comme ça non? Enfin, je fais de mon mieux pour publier le plus de chapitre possible en moins de temps que possible si ça peut vous consoler (ou vous désoler pour ma lenteur et mes fautes d'orthographe😅). Bon, je retourne travailler. A bientôt.