Le lendemain matin, nous fûmes les dernier debout, et pour cause: quand Erik a ouvert les yeux, puisqu'il l'a fait avant moi, les autres nous regardaient et nous entouraient.
_Heu...Marine?
_Hum...Laisse moi dormir, fis-je d'une voix ensommeillée et en allongeant la fin du mot "dormir".
_Marine, réveil toi, insista Erik.
_Pff... Qu'est ce qu'il y...?
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase parce que j'avais ouvert les yeux et j'avais vu qu'on nous regardait en riant.
Immédiatement gênée, je rougissai et je collai mon visage contre le torse de Erik.
_Ho mon dieu! C'est gênant les gens!
Tout le monde ria de bon coeur avant de retourner à leur affaire. Même Erik avait explosé de rire.
_C'est le matin, c'est pas drôle!
Mais même moi je riai face à cette scène et je ne croyais même pas mes paroles.
_Nan mais qu'est ce que vous faites tous les deux?!
Nous nous sommes arrêtés de rire pour regarder nos professeurs. Eux n'avaient pas l'air de rire.
Nous nous levâmes précipitamment, en baissant la tête.
_Depuis quand nous avons permis que vous dormiez ensemble? Commença M. Pilet.
_Ça ne vous paraissait pas logique que fille et garçon dormait chacun dans son sac de couchage? Continua Mme Assot.
_Qu'est ce qui vous est passé par la tête? Ajouta Mme Chape.
Nous ne répondîmes pas.
_Vous comptez répondre?
_Marine est somnambule, fit simplement Erik.
_Comment ça? S'étonna Mme Assot.
_J'ai dormi avec elle pour la retenir de se lever parce qu'elle marche dans son sommeil.
C'était à moitié un mensonge parce que cette nuit je ne me contrôlais pas, mais j'étais parfaitement consciente.
M. Pilet souffla.
_Bon. Ça ira pour cette fois. Allez vous préparer. Vous avez 5 minutes pour vous habiller et faire vos sac. Le 4x4 est passé il y a un quart d'heure.
On s'éloigna du camp mais notre professeur nous interpella:
_Et Marine, les maillots de bain,ce n'est que pour se baigner, pas pour dormir.
_Oui monsieur, répondis-je en sentant mes joues redevenir pivoines.
Nous nous mîmes derrière des arbres, en nous tournant le dos. En tout cas moi je ne me retournai pas pour le regarder mais avec mon ouïe, j'entendis son poul accéléré et sa respiration s'arrêter quand j'enfilai mes sous vêtements.
_Dis, tu arrête de me mater?
Il recommença à respirer et d'un ton amusé, il répliqua:
_Tu sais quoi? Juste parce que je sans que tu es gênée je vais continuer. Surtout que tu as un beau cul.
_Nan mais t'as fini oui!
Après avoir enfiler mon soutien gorge et mon pantalon, je me tournai vers lui.
_Au contraire, je n'ai pas fini, dit-il en regardant ma poitrine alors que je croisai les bras. En plus, toi non plus tu ne te gène pas pour me mater à chaque fois que je suis torse nu! Comme maintenant!
Oui, il était torse nu. Et oui je le matais. 1-0 pour lui.
_D'accord mais pour ma défense, tu n'es pas gêné d'être regardé: bien au contraire, ça flatte ton égo.
Je n'attendai pas sa réponse et je commençais à retourner vers le groupe après avoir enfiler mon haut.
Sauf que monsieur décida de me rattraper et de nous cacher derrière un arbre.
_Mais qu'est ce que...?
Je fus interrompus par ses lèvres qui se collèrent sur les miennes.
Mais bizarrement, cette fois ci, je ne fermai pas les yeux et lui non plus. On s'embrassait en étant plongé dans le regard l'un de l'autre.
Quand nos langues se mirent à valser, là on ferma les yeux.
Jusqu'à ce que quelqu'un toussa derrière nous.
Là on s'écarta, tous deux gênés.
_Vous vous foutez vraiment de nous!
C'était Mme Assot qui nous regardait, les poings sur les hanches, l'air énervée.
_Le pire, c'est que vous êtes d'une discrétion légendaire! Alors puisque c'est comme ça, on va vous séparer pour la journée: Erik, tu ouvriras la marche avec Monsieur Pilet et Marine, tu la fermeras avec Mme Chape. Compris?
_Oui madame, répondîmes en choeur.
Sans plus de discutions, nous finîmes de faire nos affaires et nous fîmes ce que notre professeur avait ordonné.
* * *
Le mardi il ne se passa pas grand chose, ni la journée du mercredi. Et quand nous nous arrêtâmes au point stratégique dont m'avait parler mon professeur de sport, je fus soulagée qu'on s'arrêta, comme la plupart de la classe.
Nous avions atterri dans une clairière, grande comme un terrain de foot. Il était 18h.
_Les enfants,commencez pas à vous dispersées, nous allons faire l'appel puis, nous vous expliquerons ce que nous ferons ici et enfin, répartition des tâches, déclara madame Chape.
Alors ils firent l'appel puis, Mme Assot fit:
_Vous connaissez la légende des trois frères?
Certains répondirent que oui et d'autres non.
_Pour ceux qui la connaissent pas, la voici...
Elle leur raconta la légende que le père d'Erik m'avait raconter. Sauf qu'un détail avait été modifié, et pas l'un des moindre: d'après son récit, celui de la prof, le troisième frère n'aurait pas fait tué ses deux autres frères.
Il leur aurait ordonné de s'entretuter sur place, sans qu'aucun de leur soldats ne combatte.
Et le lieu où ils sont morts était cette clairière.
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TADA! surpris? Bon ok il n'y a rien de très surprenant. Mais ça vous a plu en tout cas? J'espère bien du moins. Et il faut que je vous dise que c'est bientôt la fin😅Bon je ne m'attarde pas plus, je vous souhaite une bonne année 2018 et à bientôt😊
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Alium tome 2
ParanormalSalut, moi c'est Marine Berria et si vous n'avez pas lu le premier tome, ça risque d'être compliqué pour comprendre la suite. Pour faire simple je suis métamorphe. J'ai été envoyé dans un collège spécial qui est ouvert pendant les vacances et qui ap...