PARTIE 3: Le début de la fin

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Chapitre 30

Le mois de juillet s'était écoulé tranquillement et la semaine camping, qui était organisée sur la première semaine d'août, arriva. Mon père m'avait emmené au collège le samedi en fin d'après-midi car nous avions fait la fête avec quelques familles, dont celle de ma meilleure amie, le vendredi et nous nous étions levés à 13h.

Donc le dimanche, j'avais vérifié que toutes mes affaires étaient prêtes, et je passai l'après-midi avec mes amis, en nous promenant un peu dans les bois. Nous avions parlé de ce que nous voulions faire à la rentrée et nous nous sommes rendus compte, Erik et moi, que nous allions dans le même lycée, ce qui nous réjouissait.

Puis le dimanche fit place au lundi. Ce qui avait été bien, c'était que nous avions pas eu besoin de nous lever plus tôt que d'habitude. Et à 8h, nous étions tous prêts, nous avions tous déjeunés, chaussures de randonnées aux pieds, une bouteille d'eau chacun, et chacun sa portion de nourriture pour la journée. On nous avait expliqué que chaque matin, un 4×4 viendrait nous donner nos réserves de nourriture pour chaque jour, pour pas qu'on ait à porter des kilos de nourriture.

Alors toute la journée nous avions marché, nous arrêtant pour faire une pause de 5 minutes quand quelqu'un fatiguait avant de repartir. Il y a eu très peu de plaintes.

Nous étions encadré par nos profs de sport, d'Attaque et Défense et d'Aide en Métamorphose. Ils étaient extrêmement tendus, malgré les sourires qu'ils affichaient. Une question me démangeait, et je fini par la poser:

_Vous avez déjà perdu un élève?

Les trois professeurs ce regardèrent, étonnés par cette question qui me paraissait légitime.

_Bien sûr que non! S'indigna Mme Assot.

_Je demandais juste pour savoir.

_Et bien sachez, tous autant que vous êtes les enfants, que vous êtes en sûreté avec nous, déclara Mme Chape.

Et nous continuâmes notre marche. Quand 19h sonna, les professeurs nous demandèrent si nous voulions nous stopper ou si nous voulions continuer un peu pour atteindre un endroit qu'ils disaient parfait pour camper et magnifique, surtout de nuit.

La majorité des élèves acceptèrent d'atteindre ce coin qui semblait si parfait.

Arrivés à destination, je me stoppai net. Je crus alluciner. Je me pinçai pour vérifier que c'était réel.

Nous avions atteint la rivière où j'avais vu mon arrière-grand-mère en rêve. C'était la même rivière, près de la même grotte.

_C'est pas possible... Avais-je murmuré. C'est réel.

Je m'approchai de l'eau et regardai dans l'eau.

_Marine! Rapproche toi du groupe! M'ordonna Monsieur Pilet.

Je m'approchai donc, sans rien dire.

Les professeurs firent l'appel des élèves. Nous étions tous présents.

_Bon, commença Mme Chape, vous allez vous repartir en trois groupes. Il y aura un groupe qui s'occupera de monter les tentes, que certains d'entre vous ont apportés, avec M. Pilet avant de venir le troisième groupe. Le second s'occupe d'aller chercher du bois avec Mme Assot et le troisième groupe, qui sera avec moi, s'occupera de préparer trois feux de camp.

Nous fîmes donc trois groupes: je me trouvai, avec Zoé et Jade dans le deuxième et Erik et Ethan dans le premier.

Ce ne fut pas long de prendre du bois et de le ramener. Ainsi, notre groupe termina en premier sa tâche et nous commençames à manger.

Les garçons, qui avaient finis par faire du feu, nous rejoignirent. Nous mangions un sandwich, un paquet de chips et une pomme chacun.

Erik me prit la main et pour la première fois, il l'amena à ses lèvres pour embrasser son dos.

_Qu'est ce qui t'arrive? Lui demandais-je doucement et en souriant.

_Rien. Enfin pas vraiment rien mais laisse, se brouilla-t-il dans ses explications tout en restant calme.

Nous restâmes comme ça jusqu'à ce que je termine avant les autres de manger. Je me tournai vers la rivière.

_Je peux vous laisser deux minutes? Faut que j'aille voir un truc.

Mes amis hochèrent de la tête et je m'éloignai d'eux pour rejoindre la rivière. Je m'assise au bord, avant d'enlever mes chaussures et mes chaussettes pour tremper mes jambes dedans.

J'espérais qu'à tout moment, ma grand-mère apparaisse, son sourire bienfaisant aux lèvres. Mais elle n'apparue pas, ce qui me déçu.

_J'espère que nous nous retrouverons, que ce soit ici ou ailleurs.

Mon regard resta fixé sur l'eau. Je réfléchis à tout: ma vie, mes rêves, aux gens... A mon père. Mon pressentiment avait accru au cour de la journée. Quelqu'un fini par le rejoindre.

_Qu'est ce qu'il y a Marine?

C'était Monsieur Pilet.

_Je ne sais pas, soufflais-je. Je suis nostalgique.

_C'est le lieu qui fait ça, fit-il avec un légers gloussement.

_Comment ça?

_Tu ne connais pas le récit de cette rivière?

Je bougeai la tête de gauche à droite.

_C'est l'histoire d'une femme qui était amoureuse d'un homme, sauf que le père de la jeune femme refusait qu'elle aime cet homme qui était humain alors que lui et sa fille étaient métamorphes. Mais les tourtereaux se fichaient du père et continuèrent de s'aimer, mais à l'abri des regards, dans la grotte là. Mais un soir où ils étaient ensemble, le père vint tuer le Normal qui dormait paisiblement et qui aimait et était aimé de la jeune fille assoupie à côté de lui. Celle-ci était tout pour l'homme qui osa ôter la vie à un homme innocent. La fille s'éveilla juste avant que son père prenne la fuite, laissant à côté d'elle le corps inerte de son amant et qui, elle découvrira plus tard, lui avait permis d'avoir le fruit de leur amour: un enfant.

Elle se mit à hurler tout son chagrin, ce qui fit revenir son père sur le lieu de son crime, car il pensa que sa fille tenterait de rejoindre le jeune homme. Elle le maudissa de toute sortes, elle lui hurla dessus. Alors, pour préserver son enfant, elle se transforma: elle était une sirène et était donc immortelle, même si elle mourait, elle resterait présente sur terre mais d'une autre manière. Sa transformation lui permit de vivre dans la rivière qui s'écoule ici. La rivière lui permit de se sauver de son père qui n'avait qu'on animal terrestre. Celui-ci fut tellement désespéré de ne plus retrouver sa fille, pensant qu'elle s'était enfuie loin de lui, se suicida avec un poison. Sauf que sa fille n'avait fait qu'attendre au fond du lac. Elle finit par découvrir le corps de son père au bord de l'eau. Elle reprit la maison familiale, y fit naître son enfant et l'y éleva avant de fondé ce qui est aujourd'hui notre collège.

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Ceci est le premier chapitre de la troisième et dernières parti de ce tome. Je ne sais pas exactement combien il me resterai de chapitres à écrire, mais normalement moins de dix (je dis bien normalement mais me connaissant, je risque d'en faire plus😅😂) Alors, votre avis? N'hésitez pas à faire des commentaires, je répond à tout le monde et je vais pas vous bouffer 😂 bon, je vous laisse😉


Alium tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant