Chapitre 11

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Le dimanche matin fut très calme car, en nous réveillant, nous étions encore emmêlés et nous étions dans une sorte de bulle tranquille que nous ne voulions pas briser en bougeant ou en parlant. Quand nous nous levâmes ce fut quand l'horloge indiqua 12h. Une fois que nous finîmes de nous préparer, nous ne cessions pas d'être en contact en ce touchant la main par exemple. Le week-end était passé trop vite et notre premier examens de notre vie, le brevet, approchait à grands pas.

Le ménage de la maison fut vite accomplie et nous avions réussi à s'amuser un peu. Par exemple, quand nous fîmes les draps de mon lit, mes pieds ce sont coincé dans le drap sale et je suis tombé dessus. Hé bien Erik, à la place de m'aider à me relever, m'enroula dedans et me chatouilla. Pour me libérer de son emprise l'idée du siècle me vint, me rappelant que nous étions pas comme les autres personnes: je me transformai en loup dans le rouleau qu'était mon drap. Je sorti mais il m'attrapa. Et comme les chats et le chiens je me retrouvai à frapper le sol d'une pâte arrière pendant qu'il me chatouillait. Rapidement je repris mon apparence humaine pour vérifier que le sol n'était pas rayé par mes griffes. Il y avait quelques marques mais rien de trop voyant.

Tout ça pour dire que toutes les deux minutes nous faisions les idiots.

Après le ménage, nous discutâmes de tout, nous regardâmes des vidéos sur internet ou la télé jusqu'au moment où je reçu un message de mon père:

"J'arrive dans 20 minutes."

Erik c'était penché pour voir le message.

_Déjà, soupira-t-il.

_Ouais...

_C'est passé vite.

_Trop vite...

_Mais c'était bien, on s'est bien amusé.

_Oui merci d'avoir été là.

_C'est normal.

_Mais demain on sera encore ensemble ou c'était que pour le week-end?

_Quelle question, que pour le week-end évidemment!

Je lui frappai le bras de mon poing.

_Saloperie, grognais-je.

_Je plaisante. Pourquoi tu me poses la question?

_Parce que après les vacances de Pâques on ne s'est plus parlé comme si il ne s'était rien passé.

_J'ai fait le con mais promis que si je te vois dans la cour je viens te faire un bisou.

_Pff, ça va faire scandale.

_C'est marrant les scandales et de voir les têtes des autres.

_On dirait une scène dans le livre Révélation.

_Tu me compare à Edward Cullen? Parce que je suis mieux que lui.

_Bien sûr que non, il est vachement plus beau que toi dans le livre. Mais c'est plus un égo que tu as c'est du narcissisme!

_Comment peux tu dire qu'un personnage de livre est plus beau qu'une vrai personne?

_C'est simple, dedans ils expliquent que les vampires ont un physique qui doit plaire à leurs victimes donc ils sont beaux aux yeux de tout le monde. Tu comprends?

_Pas vraiment.

_Tu connais Aphrodite dans la mythologie grecque?

_Oui la déesse de l'amour et de la beauté.

_Elle n'a pas vraiment d'apparence physique propre à elle car nous avons tous une définition différente de la beauté parfaite donc son apparence varie aux yeux de chacun. Tu comprends mieux?

_Mouais.

_Alors j'abandonne.

_Donc tu veux dire que je suis laid?

_J'ai pas dis ça et je pense que je ne sortirai pas avec toi si je ne te trouvais pas beau. Bon, vas t'en avant que mon père arrive.

_Tu me chasse de chez toi maintenant?

_Erik, soupirai-je exaspérée. Sauves toi.

Lui rigola.

_J'ai compris, si il me voit, il va nous faire un cour sur la sexualité.

_Oui et ça sera aussi gênant pour toi que pour moi.

Une fois qu'on se retrouvait devant la porte d'entrée, on s'embrassa doucement puis il sortit, prit sa moto et disparu pour se rendre chez lui. Quelques minutes plus tard, mon père entra dans la maison.

Quand il me vit assise sur le canapé en train de lire, il sourit et me demanda comment avait été mon week end. Je lui répondai qu'il fut très calme et tranquille. La seule chose que j'ai révélé de vrai sur le week end fut l'appel pour la fameuse semaine camping.

_Je trouve que c'est une excellente idée,avait - il dit, ça, se sont de vrais vacances.

Puis on parla d'autres choses banales, de comment s'était passé son week end boulot... Depuis le début de mon année de 3ème il fut absent lors des deux derniers jours de la semaine mais avant il resta toujours avec moi.

Une fois qu'on vit qu'il était l'heure pour moi d'aller dormir, je lui fit un bisou sur la joue pour lui signifier que j'allais me coucher puis je me dirigeai vers ma chambre. Tout ce que j'avais pu préparer dans mon sac fut une pochette avec un paquet de feuilles et une autre pochette qui attendrait les photocopies que mes amies m'ont proposés et que j'avais accepté avec gratitude. Mes cahiers n'étaient pas sortis glorieux de l'attaque de Félicia qui avait arraché des pages et des pages.

Tout ceci me fit stressé d'avantage fasse au premier examens de ma vie. Heureusement qu'il me restait quelques semaines. Mais d'autres choses me tracassaient. Notamment mes choix. Avaient - ils été judicieux de cacher la vérité au directeur et au reste du collège Forestier? Que voulai-je en réalité? Cacher ma nature, mon existence et celle des autres métamorphes, aux Normaux? Comment savoir ce que je devais faire? A qui puis - je faire confiance? Tant de questions qui n'attendent que des réponses que j'espérai trouver pendant mon sommeil. Mais ce ne fut pas le cas.

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Salut, alors, contents que je sorte ce dernier chapitre sur le week end cliché d'un couple cliché? Dites le moi, je suis bien curieuse de savoir le fond de vos pensées 😊 Je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas publié mais me revoilà! Bon, je vous dis à bientôt pour un prochain chapitre.


Alium tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant