Il était une fois : Toi et Moi

Chapitre 8

24 janvier 2011

11h

Je sors tout juste de mon entretien d'embauche et je suis trop fière de moi. J'ai le poste ! A moi les shootings photos. Je commence dans une semaine. 

13h45.

Après avoir laissé Lucas chez ma meilleure amie, me voilà dans ma voiture en direction de chez Olivier. Mon cœur bat à tout rompre tellement je stresse. Je sais que c'est mal ce que je m'apprête à faire, mais c'est plus fort que moi. J'ai cette envie d'être auprès de lui. Je dirais même que c'est plus un besoin qu'une envie. C'est comme s'il était devenu mon pilier. C'est fou de dire ça alors que finalement je le connais à peine. Mais toutes ces conversations nous ont rapproché et il est devenu quelqu'un d'important.

Je me trouve à quelques kilomètres de chez lui et je me pose beaucoup de questions. Que va t-il se passer entre lui et moi ? Allons-nous nous embrasser ? Ou bien même coucher ensemble ? Je déteste être dans l'incertitude. J'ai hâte d'arriver pour être fixée.

14h.

J'y suis. Moi et ma ponctualité ! Pas une minute de retard. Je suis à l'heure, tétanisée derrière sa porte. Je prends finalement mon courage à deux mains et frappe.

La porte ne tarde pas à s'ouvrir et Olivier est encore plus beau qu'hier. En même temps, c'est normal, car il est encore torse nu. Je suis là, sur le palier à le mater lorsqu'il m'invite à entrer. Il porte un jogging Tacchini noir et rien d'autre. Il sent bon le parfum Jean-Paul Gautier. Cette odeur très masculine me donne envie de me blottir contre lui, il est sexy sans s'en rendre compte.

— Je sais que je vais me répéter, mais tu es très belle !

— Arrête, tu vas me faire rougir.

Comme hier, j'ai passé au moins une heure devant mon dressing pour savoir ce que j'allais porter. J'ai finalement opté pour un total look noir avec une jupe asymétrique ainsi qu'un tee-shirt basique et ma paire de bottes. Pour le maquillage, j'ai poussé un peu plus en me mettant du fard à paupières gris en plus de mon crayon noir et mascara.

— Tu veux boire quelque chose ?

— Euh oui. Un Coca. Merci.

Je ne suis franchement pas à l'aise.

— Tu peux t'asseoir, tu ne payeras pas plus cher. Dit-il en rigolant.

— Quel sens de l'humour, t'as bouffé un clown ce matin ?

Il se met à éclaté de rire. J'adore ce son. Je pourrais l'écouter toute la journée.

Après nous avoir servi nos verres, il vient me rejoindre sur le canapé. Être si proche de lui fait battre mon cœur un peu plus fort. Là, à cet instant, je ne pense qu'à une chose. Quel goût peuvent bien avoir ses lèvres.

Pour me changer les idées, je décide de lancer la conversation. Sur n'importe quel sujet pourvu que j'arrête de penser à sa bouche.

— Ça c'est bien passé ton travail ce matin ?

— Je m'en fous de mon taf.

Et là, sans vraiment m'y attendre, il pose sa main sur ma joue et s'approche doucement pour y déposer ses lèvres sur les miennes.

Oh mon dieu, c'est vraiment en train d'arriver ? Mon rêve se réalise !

Ses lèvres sont humides et chaudes. J'aime son contact, je ne perds donc pas une seconde pour lui rendre son baiser. Nos lèvres ne font plus qu'une et nos langues s'enlacent. Cette sensation est si agréable que jamais je ne voudrais que ça s'arrête.