Richʼ & Edʼ | a R E D D I E story [PAUSE]

t e n - mommy 🎈

« — Maman ? Eddie était effrayé, et le mot est faible.

— Oui Eddichou ? Miss K. leva légèrement la tête vers son fils qui se tenait dans l'embrasure de la porte.

— Est-ce que... Je peux dormir chez Richie ce soir, s'il te plaît !

— Chez les Tozier ? C'est hors de question, Eddie ! Tu n'imagines même pas tout les microbes et toutes les maladies que tu pourrais attraper chez ces.. cette famille d'alcoolique sans aucun sens d'hygiène !

— Oui, maman. Il s'y attendait...

— D'ailleurs tu vas arrêter de voir ce Richie !

— Mais maman ! Je ne peux pas c'est mon... mon ami ! Mon meilleur ami ! Là il était prêts à pleurer, il ravalait les petites perles mouillées qui ne voulaient que s'écouler sur ses joues.

— Tu n'as pas besoin d'ami, Eddichou. Tu as ta mère. Maintenant va dormir, il est tard.

— Oui, maman. »

Ed' était impuissant face à sa mère, il l'a toujours été. La seule fois où il s'était rebellé contre elle, c'était le jour où Pennywise avait capturé Beverly.
Le jeune Kaspbrak a couru vers sa chambre, il savait qu'elle allait dire non mais pourtant ça lui faisait quand même du mal.
Il ferait tout pour voir son copain, tout.

D'ailleurs voilà Richie, à la fenêtre de son Eddie Bear adoré. Il toqua une fois, puis à répétition pour faire son gamin chiant. Plusieurs secondes après, on lui ouvra et en très peu de temps il remarqua les yeux trempés de son petit protégé et n'hésita pas à le prendre dans ses bras.

« — Elle a dit non, c'est ça ?

— Oui. Il renifla bruyamment.

— C'est rien, je vais rester alors.

— Quoi ? Mais si elle te voit ?

— Elle n'a pas vu qu'on dormait ensemble la première fois, alors pourquoi elle nous verrai ce soir ? Il ébouriffa les cheveux d'Eddie en souriant. »

Ed' se mit à penser au fameux jour où son amoureux s'était prit un poing en pleine gueule pour lui. Ensuite le moment où ils avaient dormi ensemble, et le « Je t'aime ».

« — Pourquoi tu rougis, Eddie spaghettis ?

— Je rougis pas Richie ! Et m'appelles pas comme ça.

— Arrête, tu adores ce surnom !

— Je t'adore toi, Tozier. »