Chapitre 19 : Enlever et donner ✔

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Nda : Il s'agit d'un chapitre avec du sexe explicite et réservé à des lecteurs avertis qui consentent à ne pas se plaindre d'une quelconque partie. Ceux qui n'aiment pas ça, ne lisez pas et passez à la prochaine partie car dans celle-ci il ne se passe rien de trop important.

De base les scènes lemons de cette fanfiction devaient être regroupées dans un recueil, présentement annulé. Je préfère mettre les scènes ici, quitte à les atténuer un peu. J'espère que la lecture vous plaira !

***

-Où étais-tu ? me questionne Ivar lorsque je rentre.

-Je devais m'occuper d'une sale corvée.

-Quelle est donc cette corvée qui t'a ensanglanté ?

Je jette un oeil au sang encore chaud qui tâche ma peau et un gloussement m'échappe.

-Disons que j'ai donné à Sigurd ce qu'il mérite.

Ivar éclate de rire. Il me fait signe de venir au lit et quand j'y parviens, il m'ébouriffe les cheveux comme pour me féliciter. Ensuite il appuie un doigt sous mon menton et me parle d'une voix langoureuse et légèrement enrouée. Je ne perds pas ses yeux qui reflètent une heureuse fierté.

-Tu deviens une vraie Viking. L'as-tu tué ?

-Non je te laisse cet honneur même si pour toi je pourrais enlever et donner la vie.

-Viking mais tout de même conciliante... Qu'est que je t'aime !

Ces mots me font l'effet d'un hydromel frais et me revigore. Je me penche pour l'embrasser mais de la fermeté de son doigt Ivar m'en empêche.

-Pas tant que tu seras couverte du sang de mon frère, objecte-t-il avec malice.

-T'es chiant ! craché-je boudeusement.

Après avoir rempli la cuve, je prends mon bain et me lave du sang de Sigurd, rendant l'eau légèrement rose. Cela me rappelle le bain que j'ai pris avec Ivar, il y a quelques jours. J'étais comme une louve affamée de lui. Je lui dévorais la bouche avec tellement de fougue que cela m'étonne de ne pas l'avoir mordu par inadvertance.

Margrethe affirme qu'il est incapable d'avoir des rapports sexuels et même Ivar s'est mis à penser ainsi. Pourtant, je suis certaine de l'avoir senti sous moi et quand nos hanches dansaient ensembles, quel plaisir cela m'a donné. J'avais chaud à cause du délicieux flambeau dans mon bas ventre. Instinctivement ma main retrouve cet endroit spécial où naît le désir. Et les halètements d'Ivar, et ses gémissements quelles mélodies !

Mes doigts descendent sur cet endroit que les jeunes filles préservent tant. On parlait rarement de sexe en Espagne, le sujet étant tabou. Les seules choses que mes maternelles m'ont apprises c'est qu'il ne faut pas que je me donne. Ici, dans les moeurs vikings, le sexe est traité à sa juste valeur, comme quelque chose de normal et naturel. Pas rare d'entendre des gémissements dans une grange ou d'apercevoir des couples copuler à l'air libre. Pendant mes premiers jours à Kattegat cela m'avait outré mais maintenant je rougis à peine. J'en sais peu sur ce sujet mais cela ne m'empêche pas de connaître la base par instinct. Mes doigts tatent cette zone si spéciale que le bassin d'Ivar avait heurté. Mon corps n'a pas oublié la sensation et je l'en remercie.

-Genisis... qu'est-ce que tu... fais ?

La voix d'Ivar me parvient en écho et j'ouvre les yeux sur lui. Sa beauté me surprend comme si je ne l'avais jamais remarqué. Ces cheveux bruns douillets qui filent si facilement sous mes doigts lorsque je lui masse le cuir chevelu, cette mâchoire dur impossible à briser qui entoure ces lèvres charnues qui crachent tellement de saleté, et ces yeux... Ces yeux par les Dieux, aussi bleus que la mer déchaînée qui claquent la coque des drakkars. Involontairement mes doigts pressent plus fort la zone, m'arrachant un halètement.

La Valkyrie du DésosséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant