Ainsi va la vie, sous ce soleil haïtien.
Ainsi existe le monde, on ne peut avoir tout ce que l'on veut, mais il y des fois où la vie, même si elle est chiante nous permet de dire « elle n'est pas belle la vie ».
C'est au moment qu'on s'attend le moins que nos prières, si on en a faites s'exaucent.Warly avait perdu tout espoir de se rapprocher de Beka, mais la Providence a pris le temps qu'il lui fallait pour adhérer à sa demande.
Un petit chant familier vint à son oreille, l'astre milliardaire pénétra la fenêtre, ce jaune sur du blanc fut d'une harmonie à nul autre pareille. Un verre posé sur la table de nuit réfléchit quelques rayons du soleil, et les yeux de Warly s'eberluerent devant ce spectacle. L'odeur du café fumant vint chatouiller son nez, sans même l'avoir à ses lèvres, il apprécia le nectar des loas, car nul ailleurs on ne saurait trouver si bon café, qu'en Haïti.
La fleur du printemps éclot, et s'ouvrit au soleil, telle une femme s'ouvrirait à un homme, pour chanter un hymne au printemps, un hymne à la vie.Warly se leva de son lit tout disposé à passer une bonne journée, ceci tout en restant positif. Il passa à la douche prit un bain, après quoi il s'habilla, d'un jean bleu et d'une maillot blanc, les couleurs de l'Immaculée-Conception, protectrice d'Haïti, couleurs aussi de l'orchestre de toutes les générations Tropicana d'Haïti, et descendit prendre son petit déjeuner que Marguerite la femme qui travaille chez lui depuis sa naissance a préparé de bon coeur.
A peine arriva-t-il à la porte de la cuisine, qu'il se sentit déjà rassasier, il salua Marguerite et passa à la salle à manger, il ne trouva personne sur la table, il retourna en cuisine et demanda à Marguerite où sont ses parents et sa soeur.
Elle lui répondit
-Ah mon petit, de bonne heure ils ont pris la voiture pur aller à Port-au-Prince, ils disent revenir dans deux semaines.
Sur le visage de Warly se dessina un petit sourire, poursuivit d'un ouf de soulagement car il n'aura pas pendant un moment ses parents sur le dos.
Il regarda sa montre et vit qu'il était déjà neuf heures et demie, alors il prit place et se fit servir.Lorsqu'il finit de tout manger, il alla au salon un livre en main, il n'était assis que depuis cinq minutes quand quelqu'un frappa à la porte. Comme, il était tout prêt, il ne prit pas la peine d'appeler Marguerite comme ces personnes zuzus qui même pour se servir un verre appellent la bonne, il se leva pour ouvrir. Il resta un instant interloqué, la bouche ouverte.
-Si tu gardes la bouche, ainsi ouverte, le railla Beka.
-C'est dire, mademoiselle votre présence dans mon humble demeure, me laisse sans voix, répondit sur un ton qui se voulait charmeur et élégant.
-Il me fallait voir Jephté pour planifier une activité, et après je me suis dit pourquoi ne pas rendre une petite visite à mon ami Warly, qui a oublié notre rencontre pour planifier la visite à l'orphelinat.
-Mon Dieu! s'exclama-t-il, j'ai complètement oublié heureusement que je t'ai sous la main.Beka le regarda d'un oeil interrogateur, il eut vite compris qu'il lui fallait l'inviter à entrer, chose qu'elle accepta volontier.
-Tu veux boire quelque chose? demanda-il.
-Un peu d'eau.
Avant d'aller chercher, il remarqua que les yeux de Beka s'attardaient un peu sur le livre qu'il tenait. Il finit par lui demander
-Tu as déjà lu Georges Anglade?
Elle fit un non de la tête, puis il reprit, tu devrais car il écrit bien, je trouve que le secret du dynamisme littéraire haïtien, dit-il en désignant le livre, interpelle nombres de gens.En partant, il laissa le livre sur la table basse, Beka le prit, l'ouvrit et tomba sur une cette partie qui parle de la lodyans et le rire haïtien. Vu que Warly n'arrivait pas encore, elle commença à lire.
Warly lui apporta l'eau, et ils échangèrent un regard qui en disait long...
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Le secret du dynamisme littéraire haïtien est un discours présenté en 2008 à Bogota pour l'ouverture d'un bureau du PEN à Port-au-Prince.
Selon Anglade, le rire haïtien est comme un marqueur.Merci pour votre lecture rdv pour le prochain chapitre.
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Du sexe avec ma best friend
Romance-Élisabeth Baden, il ne t'est jamais arrivée d'aimer quelqu'un à un point tel que tu sens que ta vie ne t'appartient plus tellement elle en a pris le contrôle ? Elle fit celle qui ne comprenait rien. Il continua, c'est ce qui m'arrive avec toi, je n...