«Il faut partir, non pas fuir, mais se ressourcer,
pour mieux revenir.»BLSNLa bande à Ridley malgré le double problème qu'ils avaient sur le dos, continuaient de mener cette petite vie de saints débauchés.
Philippe et Caroline de retour en ville, cela n'augurait rien de bon. Prudence et méfiance sont devenues les maîtres mots de la bande, chacun de son côté dut faire un effort considérable pour équilibrer le jeu, car ces deux là ne sèment que la douleur sur leur passage.Vinrent les vacances de Pâques, après des examens top niveau, ces quelques jours de congé, les bienvenus étaient.
Ridley désespérait car Élizabeth n'avait pas donné signe de vie, depuis un bout de temps, il essaya de l'appeler, mais à chaque fois il tombait sur sa boîte vocale, et péniblement il dut laisser un message.Un nouveau jour se leva, sur la ville, le mois de mai avec son sourire si chaud s'amena, les vacances s' annonçaient à l'horizon des élèves qui ne cessèrent d'appliquer la formule du "pase pa pase vakans".
La bande à Ridley savaient l'importance des examens de fin d'année, étant élevés ensemble ils se sont promis de se soutenir et de garder la barre de l'excellence toujours bien haut. Ayant toujours conscience du danger ‘‘Philine’’ (Philippe Caroline), ils ne perdirent en rien leur motivation d'aller de l' avant.Plus qu'une semaine avant de dire au revoir au mois de Marie (mois de mai). Cette semaine ils la consacrèrent à la préparation des examens . François passa le mot pour que tous se réunirent chez Allan ce lundi là, à l'ordre du jour : réunion-débat autour de l'affaire ‘‘Philine’’(Philippe-Caroline) et après séance de travail.
Un à un, ils arrivèrent et la réunion put commencer. Les parents d'Allan n'était pas à la maison ce jour là. Ils se mirent à l'aise au salon. François en chef de troupe prit place dans le fauteuil du papa d'Allan et présida la rencontre.
-Nous savons tous ce qui s'est passé lors de la dernière visite de Philippe, commença-t-il, il se tut un instant et osa un regard vers Allan et Yvan qui étaient assis côte à côte. Il reprit, pour couronner le tout Caroline vient se mêler à la partie.
-Qu'avons-nous fait au BonDieu! S'exclama Yvan en jetant un regard moqueur à Ridley.
Le regard perdu dans le vide, Ridley était projeté dans ses souvenirs deux années avant.Le printemps s'était annoncé par ce doux soleil caribéen, la fleur ‘dizè’ accueillait lascive cette volupté des rayons de l'astre jaune. Jeune fougueux encore inexpérimenté, Ridley se laissait aller à une amourette, une petite histoire sans lendemain. Étant jeune et frivole, tout ce qui l'intéressait s'était d'entrer dans le palais Sans Soucis. La fille un peu rétissante au début, se laissait faire petit à petit. De la bise ils passaient au petit baiser sur la bouche. Les mains s'insinuaient, dans les endroits intimes. En pieuse petite protestante elle laissait entendre qu'elle se réservait pour le mariage. Ridley ne pouvait attendre, son agenda devait se remplir du nom de cette nouvelle proie. Avec un peu d'insistance, et quelques paroles mielleuses, ils passèrent de longs moments dans la chambre, tantôt chez lui, tantôt chez elle, profitant de l'absence des parents. Toujours elle refusait d'aller plus loin la peur la tenait au ventre, elle avait peur de perdre ce moyen de pression, de perdre son bien si précieux‹ sa virginité ›. Elle avait aussi peur de perdre l'estime de son aînée de trois ans, Caroline.
Le printemps souriait, les rayons du soleil étaient ses dents, les fleurs qui s'ouvraient à son sourire, répandaient dans l'air un doux parfum, sensuel, sauvage, invitant à la volupté. Ce fameux mardi de la semaine Sainte, tout allait être dit. Ridley depuis la veille avait prévu de passer une partie de la journée avec Léa, ses parents étant absents, et sa soeur qui allait en cour, elle avait prit la liberté de l'inviter à la maison.
Vers dix heures, il prit le transport et se rendit chez elle. Elle habitait avec ses parents et sa soeur dans une des ‘‘cités’’ -Madeline- en périphérie de la ville sur la route nationale numéro 2. La circulation était un peu fluide donc le trajet ne dura pas beaucoup de temps, quelques 10 minutes.
Il lui fallut sept minutes pour arriver chez elle. Il connaissait bien la zone donc pas besoin qu'elle vienne à sa rencontre, nombre de fois se souvint-il avoir parcouru, dans la nuit à la lumière de la soeur Lune, avec Léa mains dans la mains ces ruelles.
Enfin il arriva devant la maison. Un mur peint en blanc, et des piliers en rouge l'entourait, un portail noir au milieu s'y dressait. Il prit son téléphone et composa le numéro de Léa, après une sonnerie une voix se fit entendre :
-Attends moi, je viens t'ouvrir.
-D'accord.
Quelques secondes après le petit portail devant lequel il se tenait s'ouvrit et se dessinait devant lui la silhouette de la jeune fille.
Elle l'invita à entrer, elle ferma derrière elle en s'assurant que personne aux alentours ne faisaient les ‘‘judas’’.
Doucement il s'approcha d'elle et langoureusement, il l'embrassa. Ce baiser était comme du feu sur leurs lèvres. Il dégageait cette volupté qui en chacun sommeillait. Mais elle ne pouvait se laisser aller aussi facilement. Elle se détacha puis le regarda droit dans les yeux et demanda:
-Était-ce ta façon de me saluer?
-Les mots me manquent près de toi. Ce baiser voulait dire autre chose..
-Quoi donc, l'interrompit Léa.
-C'était un je t'aime.
-Dans ce cas permet moi d'y répondre.
Elle haussa un peu et colla ses lèvres aux siennes. Un doux baiser, un instant où le ciel et la terre semblaient ne faire qu'un. Plus rien ne compte, personne d'autres ne figurent au tableau de leur amour. Un baiser et tout fut. C'était là l'élément déclencheur, Ridley le savait, mais Léa n'en avait pas tout à fait conscience.
Voulant profiter du zéphyr, il refusa d'entrer dans la maison, et resta sur la galerie.
-Qu'est-ce que tu veux boire?
-Un verre d'eau s'il te plait.
Léa arborait un air étonné, car elle savait que Ridley était un mordu du tafia local, chose qui ne manquait pas chez elle. Il lui fit un clin d'œil et elle s'en fut lui chercher son verre d'eau. A son retour avait sur le plateau le verre d'eau, une bouteille de tafia, et deux verres.
En la voyant venir Ridley sourit, et dit:
-Tu as une idée derrière la tête, on dirait.
-Quelle idée! S'exclama-t-elleLa bouteille se vida en un éclair, tandis que Ridley s'inquiétait pour la bouteille qu'ils venaient de vider, Léa le rassura qu'elle connaissait la recette.
-Entrons, murmura-t-elle à son oreille.
Il ne se fit pas prier, il la suivit jusqu'à sa chambre, où Ridley marqua un arrêt, prétextant qu'il ne voulait profiter de la situation, mais elle lui assura:
-Je te veux et l'alcool n'y est pour rien, si je ne voulais pas tu ne serais pas parvenu jusqu'ici...
Ridley l'interrompit en lui plaquant ses lèvres sur les siennes, adossé contre le mur de la chambre, il la caressa, d'une main baladeuse Léa chercha le verrou, d'un tour de poignet la porte s'ouvrit et ils y pénétrèrent...Revenu à lui, il resta interloqué car tous le regardèrent. Sans un mot il comprit tout de suite ce que disait ce regard.
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Du sexe avec ma best friend
Romance-Élisabeth Baden, il ne t'est jamais arrivée d'aimer quelqu'un à un point tel que tu sens que ta vie ne t'appartient plus tellement elle en a pris le contrôle ? Elle fit celle qui ne comprenait rien. Il continua, c'est ce qui m'arrive avec toi, je n...