Chapitre 25

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La jeune femme s'était peu à peu imposée, intégrée et trouvé une place au sein de la forêt. Elle aidait tout autant que les autres dans les tâches de nettoyage et engageait de temps en temps une discussion avec l'esprit mais ils restaient relativement distants l'un de l'autre, comme si quelque chose les gênait. Dès qu'ils se retrouvaient proche l'un de l'autre, ils devenaient tout à coup timides et baisait les yeux aux sols et laissaient la place à l'autre; c'était une relation très étrange qu'ils entretenaient. Les habitants c'était fait à cette gêne constante qui était présente et avaient fini par l'ignorer comme tout autre désagrément moindre qui aurait pu survenir. La monotonie était toujours présente dans les actions mais elle paraissait moins péniblement qu'auparavant maintenant qu'il y a avait quelqu'un d'autre que lui.
Les heures, les jours, les semaines passèrent sans grande peine, sans événements dignes d'être évoqués, sans encombres;  c'était devenu presque trop parfait, trop parfait pour rester intact plus longtemps. C'était effectivement le cas. En effet, cette arbuste qui avait été délaissé par l'esprit avait commencer à prendre de plus en plus de place, au pont où il fut nécessaire d'agrandir l'espace libre autour du tronc pour qu'il évite de déraciner les autres arbres. C'était un cas particulier cet arbre, un cas incompréhensible, un cas imprévisible. Contrairement au reste de la forêt, il n'était pas influencé par les sentiments de l'esprit, donc qui pouvait donc bien tirer les ficelles de ce dernier? Plusieurs hypothèse se posaient: soit l'arbre grandissait selon sa volonté, soit quelqu'un communiquait par le biais de l'arbre mais dans des messages codés incompréhensible et indéchiffrables. Cette dernière hypothèse était complètement absurde, mais l'esprit avait tou vu donc il n'aurait été en aucun cas étonné si ça avait été le cas.

L'Homme de Vent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant