Après ce moment, qui restera sans doute à jamais graver dans ma mémoire, je file à la cuisine chercher le désert. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens un peu gênée...
Voix masculine : Eh ben, qu'est-ce qui t'arrive ?
Des bras s'enroulèrent autour de ma taille au moment où je prends en main mon Kougelhopf fait maison. L'odeur de Grégory me remplit les narines. Je laisse échapper un soupir de bonheur et mets ma tête en arrière. Il posa la sienne dessus.
Moi : Je sais pas trop... je me sens gênée... je sais pas pourquoi...
Je l'entends sourire.
Grégory : Parce que maintenant où qu'on aille tu seras madame Schmitt ? Parce que tout le monde sera que tu n'appartiens qu'à moi et à personne d'autre ?
Sa seconde question me gêne encore plus. Dans le mille !
Moi : Deuxième option.
Je l'entends sourire une deuxième fois, et il me serre plus fort contre lui.
Grégory : Bonne réponse
Je le sens enlever sa tête de la mienne et, quelques secondes plus tard, ses lèvres sont dans mon cou. Je pose le Kougelhopf sur le plan de travail le plus proche, ferme mes yeux et mets ma main droite à l'arrière de sa tête. Je veux bien me retenir, être la Sandrine « sage » toujours correcte et tout et tout, mais là j'ai vraiment du mal. Il sait comment faire pour me rendre complètement folle et me mettre hors de moi. J'ouvre de nouveau mes yeux, et tourne mon regard vers lui. Je ne vois que ses cheveux châtains clairs.
Moi : Tu sais que normalement, vu la manière dont tu l'as dit, je devrais râler ?
Grégory : Mais comme je sais comment te faire perdre les pédales, tu ne le feras pas
Il a lu dans mes pensées, comme d'habitude. J'en souris.
Moi : Râler non, juste dire...
Grégory : Je connais déjà ton texte « je t'appartiens mais toi aussi, tu m'appartiens. Et comment tu l'as dit on dirait que je suis un objet à tes yeux ». Hors, tu le sais très bien, tu n'es pas un objet à mes yeux, mais la huitième merveille du monde...
Alors là, si je ne deviens pas aussi rouge qu'une tomate ! Je referme mes yeux en souriant, et appuis ma main à l'arrière de sa tête.
Moi : Et toi décidément, t'es trop chou.
Grégory : Mignon, je préfère.
Moi : Ah ça joue sur les mots maintenant !
Je l'entends sourire. Il s'éloigne de mon côté du cou et me murmure dans l'oreille d'une manière très...
Grégory : Je t'aime Sandrine
Nos regards se croisent enfin depuis sa venue dans la cuisine. Je le dévore du regard. Chose qu'il remarque et en sourit. Profitant qu'il soit encore légèrement baissé vers moi, parce que deux têtes de différence ce n'est pas rien, j'appuie mes lèvres contre les siennes, ainsi que ma main à l'arrière de sa tête. À la base, je voulais juste faire un baiser simple. Mais pour une raison qu'y mets totalement obscure, il devient très passionné. Sachant que je suis une grande gourmande de ses lèvres, je ne dis pas non de ce changement de baiser !
On rejoint nos invités sur notre terrasse quelques minutes plus tard. La nuit commence à tomber. D'un court regard échangé, Grégory et moi nous nous attribuons une tâche avant de pouvoir déguster le désert. Mon magnifique fiancé coupe le Kougelhopf et serre nos parents pendant que je cherche des bougies à la vanille, les allumes sans maladresse et les poses sur la table.
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[Lemon] Will you marry me ?
Roman d'amourCela fait cinq ans que Sandrine et Grégory sortent enfin ensemble, et deux ans qu'ils vivent ensemble dans cette grande maison dans un quartier calme de Strasbourg. Entre eux, c'est l'amour fou, rien, ni personne ne peut les séparés. À part le trav...