Nous sommes à la mi-octobre, et nous préparons les faire part selon nos contacts Facebook qui ont bien voulu se prêter au jeu en acceptant l'invitation pour l'évènement créé. Nous avons une bonne vingtaine d'invitations à envoyer. Nous restons dans le classique, elles sont envoyées par voie postale. Grégory s'occupe du découpage des feuilles en carton, et moi, du contenue et de l'envoi. Ça se passe plutôt bien, nous rigolons de temps en temps de ma maladresse devenue légendaire. Nous prenons notre temps afin de bien s'appliquer. Après un petit dîner léger et le rangement du matériel, c'est installation devant la télévision pour regarder les actualités du jour, tisanes en mains.
Grégory : Tu envoies tout demain avant d'aller au boulot ?
Moi : Ouais, comme ça on sera tranquille !
Il me sourit. Je le regarde boire sa tisane. Trop mignon ce gars-là ! J'approche de nouveau ma tasse à mes lèvres, mais sentant encore la chaleur brûlante de ma tisane, je la repose sur la table basse. Je me redresse et Grégory en profite pour mettre un bras derrière mes épaules. Ma tête contre la sienne et nous regardons la fin des actualités. Il zappe les chaînes mais ne trouve rien de bien intéressant. Je le regarde de nouveau, et ne peux m'empêcher de l'admirer. Nos regards se croisent, et il me sourit. Il rapproche nos visages.
Grégory : Ça va ton cœur ?
Moi : Il va mieux ouais, depuis nos vacances dans le sud !
Son visage prend une expression douce, il est rassuré et convaincue. Ses lèvres contre les miennes, ouvrent nos bouches et il recherche ma langue. Mon cœur s'emballe de suite, et je place une main sur sa nuque. Il m'appuie contre le canapé en rendant ce baiser encore plus passionné. Je ne peux pas résister à l'envie et au désir de pouvoir goûter à ses lèvres et sentir sa peau. Je glisse mes mains sous son haut et monte jusqu'à son torse. Je le veux. Et d'après la bosse que je sens sous son jean, il me veut aussi. Pendant que je fais des va et viens avec mes mains entre son torse et ses tablettes de chocolat, il place ses mains sous mes jambes et m'allonge sur le canapé. J'en profite pour lui enlever son t-shirt. Comme je préfère être au-dessous de mon beau brun, il inverse nos positions afin que je le domine. J'admire la vue sur son buste. Il me sourit, et m'enlève mon pyjama une pièce de grande valeur sentimentale pour moi, puisque ma mère m'a mise au monde avec. Chose qu'il sait, il pose donc doucement le vêtement par terre. À son tour de m'admirer du regard, surtout ma poitrine à découvert. Il en profite pour m'embrasser un peu partout sur le corps, et s'amuse avec mes seins. Je me laisse aller, et ferme les yeux pour mieux savourer ce moment. Il ne reste plus que les sous-vêtements à enlever. Nous prenons bien notre temps pour savourer les caresses et baisers de l'autre. Nos corps sont entièrement parcourus de baisers, ils sont si légers... comme l'effleurement d'ailes de papillon. Nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois. Une main sur mon mamelon, l'autre sur ma cuisse. Une main sur sa nuque, l'autre à l'arrière de sa tête. Il remonte sa caresse vers ma hanche et m'enlève entièrement la culotte. Je fais de même avec son boxer. Nous sommes tous les deux chauds et prêts. À peine est-il à l'entrée de mon intimité, je reprends vite mes esprits.
Moi : Grégory ! La capote ! Je n'la sens pas !
Il me chuchote dans l'oreille :
Grégory : J'en ai plus. J'irais en chercher demain...
Il replace ses lèvres contre les miennes, et rentre entièrement en moi. Il commence à bouger au-dessus de moi, au rythme habituel. Ni trop lentement, ni trop vite. J'ai l'impression de me noyer dans un océan de bonheur tellement c'est bon. Je sens ce désir primaire de me posséder, malgré qu'il n'ait rien sur lui. Toutefois, c'est différent de le faire sans capote. Je peux le sentir... totalement. Pas de barrière, comme s'il me marquait à nouveau. « Tu es MA femme ! Je pose mon odeur sur toi... Tu es à moi ! ». Jamais, je n'ai ressenti ça. C'est si agréable... si bon de sentir le contact de la peau de l'autre. Je n'en prends que davantage de plaisir. Nous échangeons nos positions afin que je me retrouve sous lui. L'euphorie me laisse aller au bonheur de son amour fou. Plusieurs minutes passent avant que je ne sente venir le moment suprême. Mes mains glissent sur son dos et viennent se poser sur ses omoplates. Limite, je pourrais enfoncer mes ongles dans sa chair tellement c'est intense. Il comprend, et bouge légèrement plus vite. Plus que quelques secondes... il m'embrasse lorsque la jouissance s'empare de moi. C'est à son tour, quelques secondes plus tard de jouir. Grégory savoure cet instant. Petit moment pour reprendre nos esprits, mon fiancé attrape les mouchoirs pour éviter de tâcher le canapé et se retire. Nous faisons ce que nous devons et je vais aux toilettes. J'ai encore du mal à y croire. C'était tellement incroyable... et si exquis. Je me demande pourquoi on l'a pas fait plus tôt ? Après avoir fait ma petite affaire, je rejoins mon amant. Nous nous rhabillons et nous nous rasseyons sur le canapé. Je m'installe contre lui, et il me sert dans ses bras. Je l'entends me chuchoter d'un air charmeur.
Grégory : Alors, tu préfères avec ou sans ?
Je souris.
Moi : À ton avis ? Sans ! Évidement !
Je l'entends sourire contre mon oreille. Il lève ses bras de sorte de toucher ma poitrine.
Grégory : Je dois avouer que je me suis plus lâché là.
Moi : Ah ? C'est peut-être pour ça qu'on a plus vite jouit...
Il me mord l'oreille. Je tourne la tête dans sa direction.
Moi : Pourquoi tu t'es lâché plus que d'habitude ?
Grégory : Je sais pas... je me sentais plus libre pour bouger en toi. Avec la capote je fais toujours gaffe que je ne la déchire pas, et comme là, j'avais rien !
Je souris et l'embrasse tendrement, une main derrière sa tête.
Le lendemain matin, je sors ma pilule de la boîte et entends mon téléphone sonner. Je l'attrape et décroche de suite. C'est la copine de mon frère, Isabelle.
Isabelle : Salut Sandrine c'est Isabelle, ça va ?
Moi : Bien et toi ?
Isabelle : Ouais. Écoute, ton frère il...
Je l'écoute d'abord attentivement, mais mes pensées s'égarent. Je range ma boîte de pilules et bois un verre d'eau. Je regarde l'heure. Mince ! Il faut que j'y aille. Je pose mon verre sur le lavabo, vais à l'entrée mettre ma sacoche, sans oublier mes clés, le portable toujours à l'oreille.
Moi : Excuse-moi Isabelle, faut que j'y aille. Salut !
Isabelle : Ah ok, salut ! Travaille bien !
Moi : Merci.
Je raccroche, range mon téléphone dans ma sacoche et file poster les cartons d'invitation pour notre mariage.
VOUS LISEZ
[Lemon] Will you marry me ?
RomanceCela fait cinq ans que Sandrine et Grégory sortent enfin ensemble, et deux ans qu'ils vivent ensemble dans cette grande maison dans un quartier calme de Strasbourg. Entre eux, c'est l'amour fou, rien, ni personne ne peut les séparés. À part le trav...