Point de vue de Sandrine
Je mets mon vélo dans la cave. Grégory me rejoint. Nos regards se croisent. Ses yeux sont tout mimi. Il se rapproche de moi. Je lui souris et lui tends mes bras. Il vient placer ses bras autour de ma taille et m'embrasse tendrement. Ce baiser ne trahit aucune émotion négative. Juste que je lui ai manqué. Je mets mes bras autour de son cou et déguste ce baiser si bon. Le baiser dura un bon petit moment jusqu'à ce qu'il ce décide de l'arrêter. Je l'admire du regard. Qu'est-ce qu'il est beau... .
Grégory : Alors le boulot, ça été ?
Bien sûr, il faut que je comprenne de travers ce qu'il me demande.
Moi : Magnifiquement bon ! Comme d'habitude !
Son plus beau sourire apparut.
Grégory : Du boulot je te parle, pas du baiser !
Moi : Oups pardon ! Oui ça va, ça été !
Il m'embrasse de nouveau, mais moins longtemps. Après le baiser, il me regarde dans les yeux. Mon dieu ! Mais c'est même plus de la beauté là !
Grégory : Je suppose que tu veux un rapport détaillé de ce qu'il s'est passé avec nos parents ?
Moi : Ils se sont disputés ?
Grégory : ça a chauffé à un moment ouais, mais ça va.
Ses lèvres me manquent déjà de nouveau. Je me mets sur la pointe des pieds, m'appuie à son torse, et l'embrasse tendrement. Il arrête mon baiser peu de temps plus tard.
Grégory : Le dîner est prêt
Moi : T'arrête le baiser pour me dire ça ? Je te signale que je pourrais dévorer tes lèvres tellement j'en ai envie !
Il sourit de nouveau, et colle son front contre le mien.
Grégory : Moi c'est plus qu'un baiser que je meurs d'envie de faire
Je souris.
Moi : Mais ?
Grégory : Nos parents étaient assez longtemps seuls aujourd'hui
Moi : Mmh... mouais... t'as gagné
Court baiser et on remonte au rez-de-chaussée. Nous rejoignons nos invités avec l'apéro. Le thème de la soirée est l'Alsace. Etant née dans le Haut-Rhin, et les Schmitt des Bas-Rhinois, j'aimerai leur faire découvrir ce qu'on fait chez nous avec ce qu'on fait ici. Un mixte made in Sandrine ! Pour l'apéro, c'est Mauricette ! Au jambon et au salami. Tout le monde déguste, surtout mon frère. Petit gourmand va ! Le père de Grégory rompe le silence.
Son père : Et donc Sandrine, tu travailles dans quoi exactement dans ce centre ?
Moi : Je suis animatrice. Je travaille avec un éducateur spécialisé hyper sympa avec les enfants et les jeunes du quartier de la Robertsau et Cité de l'Ill.
Sa mère : Et c'est quand votre journée portes ouvertes ?
Moi : Dans deux semaines
Je croise le regard de Grégory, qui a l'air étonné que je sois autant à l'aise avec ses parents. Pourquoi ce serait l'inverse ? Ils sont sympas je trouve ! Je bois mon verre de coca Zéro et m'assois plus près de mon professeur d'Anglais préféré. Ce dernier met un bras autour de ma taille, en buvant son unième Mojito depuis qu'il est rentré des courses, et me serre un peu contre lui. Là, ça se voit clairement qu'on se sent bien ensemble. Jamais je ne colle autant une personne. Nos parents continuent de nous interroger sur notre couple, mais mon esprit commence à vagabonder ailleurs... . Je suis du regard un petit moineau tout mignon voler dans notre jardin.
Grégory : Sandra
Moi, le regardant : Mmh ?
Grégory : Ils demandent à quel point je te plais
Moi : Aussi infini que les étoiles qu'il y a dans le ciel
Grégory : Ooooh c'est mignon !
Je souris. Voyant les assiettes des Mauricette vides, je me lève et débarrasse la table. En me levant, je reçois une "petite" tape sur les fesses.
Moi : Aïeuh !
Je me retourne et regarde Grégory. Il me fait un sourire taquin, et ses yeux me montrent très clairement que cette tape avait un sous-entendu coquin. Ah celui-là ! Je me dirige donc vers la cuisine, et lave déjà les assiettes. Bien sage, je sens des bras se mettre autour de ma taille et une tête se poser sur mon épaule droite. Pas la peine de regarder qui c'est, ce n'est que mon cher Grégory. Je l'entends chuchoter dans mon oreille.
Grégory : J'ai acheté la bague
Moi : Déjà ?
Grégory : La bague de fiançailles je parle
Moi : Oui j'ai compris merci. Tu l'as déjà sur toi là ?
Grégory : Dans ma poche oui. Tu vas l'adorer !
Je souris.
Moi : C'est pas bien compliquer ça, j'aime tout de toi
Je l'entends sourire contre mon oreille, qu'il mordit.
Moi : Eh, petit cannibale !
J'éteins l'eau du robinet et regarde Grégory.
Grégory : Je te veux
Il monte ses bras jusqu'à ma poitrine.
Moi : Tu m'as déjà
Je me retourne et me blottie contre lui. Il me tient très fermement et m'embrasse le côté du cou. L'envie commence à monter, mais comme il l'a dit avant, nos invités ont été assez longtemps seuls aujourd'hui. Je lève ma tête, et il vient de suite plaqué ses lèvres contre les miennes. Il appuie ses mains sur mes fesses. Ah non, ne me tente pas ! Il m'embrasse avec envie. Mini pause pour respirer.
Moi : La fenêtre, Grégory
Il se mets dos à la fenêtre de la cuisine, qui donne sur la terrasse, et reprend le baiser où il c'était arrêté. Il glisse ses mains sous mon haut au niveau du dos. Je mets les miennes autour de sa nuque pour mieux savourer ce moment hyper agréable. Il arrive au soutien-gorge. Je le serre un peu plus.
Voix masculine : Sandrine vous avez un... oh pardon excusez-moi
Nous nous séparons de suite. Le père de Grégory nous a pris en flagrant délit ! Le prof beau gosse devient de suite tout gêné. Vite Sandrine !
Moi : Vous avez besoin de quoi ?
Père de Grégory : Un essuie-tout
Moi : Ah oui, j'arrive
Je me tourne un moment pour lancer un regard à Grégory, qu'il comprend de suite, et acquisse. Je vais vers une étagère en hauteur pour chercher l'essuie-tout pendant qu'il s'excuse auprès de son père pour ce qu'il a vu. On retourna tous les trois sur la terrasse. Au fil de la soirée, j'ai remarqué que, bizarrement, son père à l'air plus détendu depuis qu'il nous a chopés dans la cuisine. Il est peut-être convaincu que nous nous aimons vraiment. Maintenant, il ne reste plus que ma mère. Et ça ne va pas être la tarte... .
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[Lemon] Will you marry me ?
RomantizmCela fait cinq ans que Sandrine et Grégory sortent enfin ensemble, et deux ans qu'ils vivent ensemble dans cette grande maison dans un quartier calme de Strasbourg. Entre eux, c'est l'amour fou, rien, ni personne ne peut les séparés. À part le trav...